Conformément au paragraphe 13 de la résolution 1822 (2008) et aux résolutions connexes ultérieures, le Comité des sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida publie les résumés des motifs ayant présidé aux inscriptions de noms de personnes, groupes, entreprises et entités sur sa Liste.
Jund al-Khilafah en Tunisie (JAK-T) (Soldats du califat en Tunisie) a été inscrit sur la Liste le 29 décembre en application des paragraphes 2 et 4 de la résolution 2368 (2017) comme associé à l’EIIL pour avoir concouru à financer, organiser, faciliter, préparer ou exécuter des actes ou activités d’Al-Qaida, de l’EIIL ou de toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident, en association avec eux, sous leur nom ou pour leur compte ou pour les soutenir.
Jund al-Khilafah en Tunisie (JAK-T) (Soldats du califat en Tunisie) est un groupe affilié à l’EIIL, qui est d’abord apparu comme un groupe terroriste indépendant en Tunisie au début de 2014 mais s’était engagé à soutenir l’EIIL en décembre 2014. En novembre 2019, JAK-T a réaffirmé son affiliation à l’EIIL lorsqu’il a reconnu le nouveau dirigeant de ce dernier, Amir Muhammad Sa’id Abdal-Rahman al-Mawla (QDi.426).
Depuis six ans qu’il opère, JAK-T a été responsable de nombreuses attaques visant des civils et les services de sécurité tunisiens, notamment la décapitation d’un jeune tunisien en novembre 2015.
Récemment, JAKT a été responsable d’attentats à l’engin explosif improvisé perpétrés en janvier et en mars 2020 contre des véhicules militaires tunisiens. En septembre 2020, JAK-T a revendiqué la responsabilité d’une attaque au couteau en Tunisie au cours de laquelle un garde national tunisien a été tué et un autre blessé.