ADNAN ABOU WALID AL-SAHRAOUI

QDi.415
ADNAN ABOU WALID AL-SAHRAOUI
Date à laquelle le résumé a été mis en ligne sur le site du Comité: 
9 August 2018
Date(s) de mise(s) à jour du résumé: 
9 August 2018
2 February 2023
Motifs ayant présidé à l'inscription sur la Liste: 

Adnan Abou Walid al-Sahraoui a été inscrit sur la Liste le 9 août 2018 en application des dispositions des paragraphes 2 et 4 de la résolution 2368 (2017) comme associé à l’EIIL ou à Al-Qaida pour avoir concouru au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités de l'État islamique d'Iraq et du Levant (EIIL), inscrit sur la Liste sous le nom d’Al-Qaida en Iraq (QDe.115), en association avec ce groupe, sous son nom, pour son compte ou pour le soutenir, et pour avoir soutenu de toute autre manière des actes commis par ce groupe ou des activités auxquelles il se livre.

Renseignements complémentaires: 

Adnan Abou Walid al-Sahraoui était le porte-parole du Mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) (QDe.134), et a rejoint le groupe Al Mourabitoun (QDe.141) au moment de sa création, en août 2013.

En mai 2015, Adnan Abou Walid al-Sahraoui a annoncé qu’il prêtait allégeance à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), inscrit sur la Liste sous le nom d’Al-Qaida en Iraq (QDe.115), et s’est autoproclamé émir du groupe Al Mourabitoun au Mali. Cela a suscité une réaction négative de Mokhtar Belmokhtar (QDi.136) et conduit à une scission d’Al-Sahraoui et de ses partisans. En octobre 2016, l’EIIL a reconnu avoir reçu un serment d’allégeance du groupe dirigé par Al-Sahraoui.

Le groupe commandé par Al-Sahraoui était composé de combattants d’origine peule, touareg et sahraouie. Il s’attaquait principalement aux forces de sécurité au Niger et à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à la frontière entre le Niger et le Mali. Al-Sarahoui a ordonné l’enlèvement de plusieurs étrangers, notamment de l’Australien Kenneth Elliot. En janvier 2018, son groupe a revendiqué la responsabilité d’attaques contre les forces internationales, y compris celle dans laquelle ont péri quatre soldats américains et cinq soldats nigériens à Tongo Tongo, le 4 octobre 2017.

Adnan Abou Walid al-Sahraoui aurait été tué en 2021.