Mettre fin à la circulation des drogues illicites est essentiel pour l'état de droit. La Police nationale haïtienne détruit des drogues illicites saisies à Port-au-Prince. Photo ONU/Victoria HazoLe trafic de drogues est un commerce mondial illicite dont relèvent la culture, la fabrication, la distribution et la vente de substances interdites par la loi. Dans la Déclaration sur l’état de droit, les États Membres ont reconnu qu’il importait de renforcer la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogues

[par. 24]. L’Assemblée générale s’est quant à elle déclarée préoccupée par le fait que, « malgré le mal toujours plus grand que se donnaient les États, les organismes compétents, la société civile et les organisations non gouvernementales, le problème mondial de la drogue … compromet[tait] la stabilité socioéconomique et politique et le développement durable » (Coopération internationale face au problème mondial de la drogue, A/RES/66/183 pdf).

L’action menée par l’ONU face au problème mondial de la drogue repose sur trois grands traités internationaux de lutte contre la drogue, la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 (amendée en 1972), la Convention sur les substances psychotropes de 1971 et la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988. Ces trois conventions attribuent d’importantes fonctions à la Commission des stupéfiants et à l’Organe international de contrôle des stupéfiants.

Les Nations Unies, par l’intermédiaire de l’Équipe spéciale des Nations Unies sur la criminalité transnationale organisée et le trafic de drogues, prône un rééquilibrage de la politique internationale en la matière afin de mettre davantage l’accent sur la santé publique, la prévention, le traitement et les soins et les mesures économiques, sociales et culturelles.

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