Un drapeau de l'ONU retiré des décombres après l'attentat de Bagdad, 19 août 2003. Photo ONU/Mark GartenParmi les principaux défis posés à la paix et à la sécurité figurent les crimes, qui, tout en étant commis sur le territoire national, franchissent les frontières et touchent des régions entières et, en fin de compte, l’ensemble de la communauté internationale. Il s’agit d’un défi en évolution qui se pose à l’état de droit et à la protection des droits de l’homme et qui reflète bien les liens étroits avec la paix et la sécurité.

Le terrorisme engendre violence et instabilité, limite la liberté de mouvement et l’accès à l’emploi et à l’éducation, dégrade la qualité de la vie et peut entraver le développement économique et social. De même, dans divers domaines, la criminalité transnationale organisée menace la paix et la sécurité et nuit au développement économique et social des sociétés dans le monde entier. L’Assemblée générale et la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies contre la criminalité organisée et aux Protocoles EN s’y rapportant ont souligné à quel point cette criminalité affectait les droits de l’homme et l’état de droit. Dans ce contexte, une coopération internationale fondée sur le principe de la responsabilité partagée et le respect du droit international est essentielle pour démanteler les réseaux illicites, y compris ceux se livrant au trafic de drogues et à la traite des êtres humains.

Les actes de piraterie menacent la sécurité maritime, en particulier en mettant en danger la vie des gens de mer ainsi que la sécurité de la navigation et du commerce. La piraterie peut être lourde de conséquences, notamment en ce qu’elle fait obstacle à l’aide humanitaire et accroît le coût des transports vers les régions touchées, et compromet l’état de droit. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 offre un cadre pour la répression de la piraterie en droit international.