M. Ban Ki-moon, le Secrétaire général (à droite), reçoit une copie certifiée conforme de l'original de la Charte des Nations Unies des mains d'Allen Weinstein, archiviste aux Archives nationales des États-Unis. Photo ONU/Eskinder DebebeDans la Déclaration de la Réunion de haut niveau sur l’état de droit, les États Membres ont une nouvelle fois confirmé leur attachement aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, au droit international et à la justice, et à un ordre international reposant sur l’état de droit, qui constituent l’assise indispensable d’un monde plus pacifique, plus prospère et plus juste

[par. 1].

Ils ont déclaré considérer que l’état de droit valait aussi bien pour tous les États que pour les organisations internationales, y compris l’Organisation des Nations Unies et ses organes principaux, et que le respect et la promotion de l’état de droit et de la justice devaient guider toutes leurs activités et conférer certitude et légitimité à leurs actions [par. 2].

On peut lire dans la Déclaration « Nous sommes déterminés à instaurer dans le monde entier une paix juste et durable conformément aux buts et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies. Nous réaffirmons notre volonté d’appuyer tous les efforts visant à défendre l’égalité souveraine de tous les États et de respecter leur intégrité territoriale et leur indépendance politique, de nous abstenir dans nos relations internationales de recourir à la menace ou à l’emploi de la force d’une façon incompatible avec les buts et les principes des Nations Unies, et de soutenir le règlement des différends par des moyens pacifiques et conformément aux principes de la justice et du droit international, le droit à l’autodétermination des peuples encore sous domination coloniale ou occupation étrangère, la non-ingérence dans les affaires intérieures des États, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, le respect de l’égalité des droits de tous sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, la coopération internationale visant à régler les problèmes internationaux d’ordre économique, social, culturel ou humanitaire, et l’exécution de bonne foi des obligations découlant de la Charte. » [par. 3]