Suite à la dissolution de la Yougoslavie, de nombreux Roms et membres d'autres minorités risquaient de devenir apatrides parce qu'il leur était difficile de prouver qu'ils étaient citoyens de l'un des États successeurs. Grâce à des programmes d'aide juridique financés par le HCR, 30 000 d'entre eux ont pu être enregistrés à l'état civil et obtenir ainsi des documents d'identité indispensables. Photo: HCR/N. Lukin

Le respect de l’état de droit et des droits de l’homme est l’essence de la protection des réfugiés, des rapatriés et des apatrides. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a pour mission de protéger les réfugiés au niveau international, notamment en favorisant l’adhésion aux instruments internationaux relatifs aux réfugiés et autres instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme. Les activités du HCR visent aussi à contribuer au renforcement des structures juridiques susceptibles de promouvoir l’état de droit, y compris dans le domaine de la justice transitionnelle.

L’apatridie est source d’insécurité, de déplacements forcés et de conflit susceptibles de menacer la stabilité nationale et régionale. Les lois et pratiques administratives relatives à la nationalité qui sont conformes aux principes des droits de l’homme internationalement reconnus sont des éléments essentiels de l’état de droit et de l’élimination des causes profondes des confits. Le HCR donne des avis techniques aux gouvernements et les aide à accéder à la Convention de 1954 relative au statut des apatrides pdf et à la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie pdf.