Journée internationale de la femme 2015. Photo: ONU-Femmes/Fernando BocanegraLes principes d’égalité et de non-discrimination font partie des fondements de l’état de droit. Comme l’ont souligné les États Membres dans la Déclaration de la Réunion de haut niveau sur l’état de droit, « toutes les personnes, institutions et entités publiques ou privées, y compris l’État lui-même, sont tenues de respecter les lois justes et équitables et ont droit sans distinction à l’égale protection de la loi » (par. 2). Ils se sont engagés à respecter l’égalité des droits de tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion (par. 3).

Le cadre juridique international relatif aux droits de l’homme inclut des instruments internationaux pour lutter contre des formes spécifiques de discrimination, notamment contre les peuples autochtones, les migrants, les minorités, les personnes handicapées, les discriminations à l’égard des femmes, les discriminations raciales et religieuses, basées sur les orientations et identités sexuelles.

Dans la Déclaration de la Réunion de haut niveau sur l’état de droit, les États Membres reconnaissent également qu’il importe de veiller à ce que les femmes, en vertu du principe de l’égalité des sexes, jouissent pleinement des avantages de l’état de droit, s’engagent à mettre la loi au service de la défense de l’égalité des droits et à assurer la pleine et égale participation des femmes, notamment aux institutions de gouvernance et à la justice, et s’engagent de nouveau à créer des cadres juridiques et législatifs appropriés afin de prévenir et de réprimer toutes formes de discrimination et de violence contre les femmes et d’assurer leur autonomisation et leur libre accès à la justice. ONU-Femmes œuvre à la réalisation de ces objectifs en aidant le système des Nations Unies à formuler des politiques et des normes et principes mondiaux, en fournissant un appui technique et financier aux États Membres et en instaurant des partenariats efficaces avec la société civile. Dans la Déclaration, les États Membres reconnaissent l’importance de l’état de droit pour la protection des droits de l’enfant, y compris la protection juridique contre la discrimination, la violence, la maltraitance et l’exploitation, afin de veiller aux intérêts de l’enfant dans tous les domaines, et ils s’engagent de nouveau à donner pleinement effet aux droits de l’enfant