L'Équipe de l'Initiative mondiale de lutte contre la corruption du PNUD présente les brochures de la campagne "Break the corruption chain". Photo: PNUDLa corruption nuit gravement à l’état de droit et au développement durable. Dans la Déclaration de la Réunion de haut niveau sur l’état de droit, les États Membres se sont déclarés convaincus que la corruption était nuisible, en ce qu’elle faisait obstacle à la croissance et au développement économiques, entamait la confiance du citoyen dans la légitimité et la transparence des institutions et entravait l’adoption de lois justes et efficaces, ainsi que l’administration et l’exécution des lois et l’action des tribunaux

[par. 25]. Ils ont aussi insisté sur l’importance de l’état de droit en tant que condition essentielle de la prévention et de la répression de la corruption.
La Convention des Nations Unies contre la corruption a été adoptée par l’Assemblée générale dans sa résolution 58/4 de 2003 et est entrée en vigueur en décembre 2005. Il s’agit du premier instrument juridiquement contraignant contre la corruption. Elle énonce un ensemble exhaustif de principes, mesures et règles que tous les États parties doivent mettre en œuvre pour renforcer leurs systèmes juridiques et réglementaires de lutte contre la corruption. L’Organisation des Nations Unies aide les États Membres à appliquer la Convention ainsi qu’à renforcer les moyens dont ils disposent pour prévenir et détecter la corruption et mener des enquêtes en la matière. Elle les aide également à mettre en œuvre des programmes visant à promouvoir la transparence, l’intégrité et la responsabilité du système de justice pénale et des institutions garantes de l’état de droit.

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