La paralysie de la diplomatie en ces temps de pandémie de COVD-19 a continué de préoccuper les délégations au cinquième jour du grand rendez-vous qu’est le débat général de l’Assemblée générale, organisé virtuellement cette année.
La paralysie de la diplomatie en ces temps de pandémie de COVD-19 a continué de préoccuper les délégations au cinquième jour du grand rendez-vous qu’est le débat général de l’Assemblée générale, organisé virtuellement cette année.
Au troisième jour du débat général de l’Assemblée générale, les répercussions sans précédent de la pandémie de COVID-19 figuraient une fois de plus au centre des préoccupations des États Membres, dont une majorité de Chefs d’États africains qui ont plaidé pour un appui à la relance de leurs économies.
Alors que la première journée du débat général de l’Assemblée générale a été marquée par des déclarations sombres et alarmantes, ce sont les appels à la « solidarité » et à une « mondialisation de la compassion », selon l’expression de la Présidente slovaque, qui ont semblé dominer, lors de cette deuxième journée, les interventions d’une trentaine de chefs d’État et de gouvernement, consacrées en grande partie au défi sans précédent que constitue la pandémie de COVID-19.
C’est dans le format sans précédent de déclarations retransmises par vidéo devant une salle de l’Assemblée générale sans public et peuplée seulement de quelques délégués que s’est ouvert aujourd’hui le débat de haut niveau de cette session du soixante-quinzième anniversaire de l’ONU.
L’ambiance était solennelle, mais la salle semblait vide. Dans l’enceinte de l’Assemblée générale, face à un auditoire singulièrement clairsemé, la cérémonie tant attendue, dépourvue du faste onusien des grands jours, contrastait avec la portée historique monumentale de l’évènement: la célébration du soixante-quinzième anniversaire des Nations Unies, marquée par l’adoption d’une déclaration politique qui accorde une large place à la revitalisation du multilatéralisme.
On trouvera ci-après l’allocution prononcée par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à la cérémonie de l’Assemblée générale marquant le soixante-quinzième anniversaire des Nations Unies, le 21 septembre: