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Journée internationale des personnes d’ascendance africaine: le Secrétaire général appelle à persévérer pour écraser le « mensonge diabolique » de la suprématie

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des personnes d’ascendance africaine, célébrée le 31 août:

Nous célébrons aujourd’hui la toute première Journée internationale des personnes d’ascendance africaine.  En cette journée, nous applaudissons les contributions immenses que les personnes d’ascendance africaine ont apportées dans tous les domaines de l’activité humaine. 

C’est aussi un acte de reconnaissance des profondes injustices et de la discrimination systémique qu’elles ont endurées pendant des siècles et auxquelles elles continuent d’être confrontées aujourd’hui, reconnaissance qui s’est fait par trop attendre. 

Enfin c’est un appel urgent à l’action pour que chacun et chacune, partout, s’engage à éradiquer le fléau qu’est le racisme.  Vingt ans après la Déclaration et le Programme d’action de Durban, et à plus de mi-parcours de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine, nous assistons à un élan sans précédent vers l’élimination de cette calamité mondiale. Nous ne devons pas laisser passer l’occasion. 

Le projet « La Route de l’esclave » de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) nous invite à parler ouvertement et honnêtement de l’horreur et de la cupidité de l’esclavage.  L’initiative du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) visant à investir dans la jeunesse d’ascendance africaine cherche à multiplier les perspectives à l’intention des jeunes ciblés.  Et le programme axé sur la transformation pour la justice et l’égalité raciales – lancé par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme – vise à démanteler le racisme systémique, à garantir l’application du principe de responsabilité et à rendre une justice réparatrice. 

L’Instance permanente des personnes d’ascendance africaine, établie par l’Assemblée générale, et le nouveau mécanisme indépendant chargé de faire progresser la justice et l’égalité raciales dans l’application des lois, créé par le Conseil des droits de l’homme, sont des exemples importants de la détermination des États Membres à agir. 

Pour reconnaître les conséquences profondément ancrées que l’esclavage a laissées en héritage, redresser les torts de l’histoire et écraser le mensonge diabolique de la suprématie, il faut effort et persévérance au quotidien, à tous les niveaux, dans toutes les sociétés. 

Ensemble, engageons-nous à faire notre part pour honorer la promesse d’égalité, de justice et de dignité pour tous et toutes. 

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