Reprise de la session de 2021,
19e & 20e séances plénières – matin & après-midi
ONG/921

Le Comité chargé des ONG recommande le statut consultatif spécial pour « Freedom for Immigrants » et 72 autres organisations

Le Comité chargé des organisations non gouvernementales, à la deuxième journée de sa reprise de session, a recommandé au Conseil économique et social (ECOSOC) l’octroi du statut consultatif spécial pour l’américaine « Freedom for Immigrant » et 72 autres organisations.   Il a reporté l’examen de 63 autres demandes dans l’attente de réponses aux questions supplémentaires de ses 19 membres. 

Le Comité peut recommander trois différents statuts consultatifs auprès de l’ECOSOC.  Le premier, le statut consultatif général est attribué aux grandes ONG internationales, dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’agenda de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires.  Ces ONG sont habilitées à soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à proposer l’inscription de points à l’ordre du jour.  

Le statut consultatif spécial est réservé aux ONG qui travaillent dans un domaine spécifique et les autorise à soumettre des communications écrites et des pétitions à l’ECOSOC.   Enfin, la Liste va aux ONG qui ont plutôt tendance à travailler d’une manière plus technique et/ou restreinte.  Elles ne peuvent soumettre au Conseil économique et social que des communications écrites.  

Freedom for Immigrants est une organisation américaine qui milite pour l’abolition des centres de détention et d’isolement des migrants dans ce pays.  À la place, l’ONG propose un modèle alternatif de détention communautaire qui accueille les migrants et les introduit dans le tissu social américain.  Une ligne téléphonique est installée dans le Centre qui permet notamment de connecter les migrants avec leurs familles.  L’ONG a pu obtenir la libération de 258 migrants en payant leur caution dans un tribunal de Californie. 

Le statut consultatif spécial a également été recommandé pour l’Association pour le développement économique et social du LAC (ADESOL), du Tchad.  En 2017 et 2018, cette ONG a mis en œuvre un projet pour la scolarisation de 2 500 jeunes filles et leur maintien dans le système éducatif dans la province du Kanem (Tchad).  Quelque 750 filles ont été dotées en uniformes, 250 filles ont bénéficié de kits d’hygiène, et six centres d’accueil ont été créés et équipés, un projet qui a été rendu possible grâce à l’appui financier de la Banque mondiale.

Le Comité des ONG poursuivra ses travaux demain, mercredi 1er septembre, à partir de 10 heures.   

NOUVELLES DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF ET NOUVELLES DEMANDES DE RECLASSEMENT   

Octroi du statut consultatif spécial  

  1. Campaign for Tobacco-Free Kids (États-Unis)  
  2. Campus Salute ONLUS (Italie) 
  3. Citizen Outreach Coalition (Royaume-Uni)  
  4. ELTERNKREIS WIEN Verein zur Förderung der Selbsthilfe für Angehörige von Suchtkranken (Autriche) 
  5. Emerging Leaders for Clean Energy - Leaders Émergents pour l'Énergie Propre (Canada)  
  6. Europe and Central Asia Comparative Education Society (Non-profit organization) (Fédération de Russie) 
  7. Europäisch-Arabische Initiative für Wiederaufbau und Entwicklung (European-Arab Initiative for Reconstruction and Development, kurz EARD) (Autriche)   
  8. Faithful Path International Ministries (États-Unis) 
  9. Freedom for Immigrants (États-Unis)  
  10. Friends of the Danbury Museum & Historical Society Authority Inc (États-Unis) 
  11. Fundación Bancaria Caixa d’Estalvis i Pensions de Barcelona, « la Caixa » (Espagne)  
  12. Fédération européenne des emplois de la famille (Belgique) 
  13. Fédération internationale des véhicules anciens (Italie)   
  14. Gambia House (Norvège) 
  15. Global Alliance of SMEs, Inc. (États-Unis)   
  16. Global Confederation for Promotion and Development, Inc. (États-Unis) 
  17. Global Fishing Watch, Inc. (États-Unis)  
  18. Global Interactions, Inc. (États-Unis) 
  19. Grae Matta Foundation (Royaume-Uni)  
  20. Human Rights for All PTY Limited (Australie) 
  21. ICV Group, Inc. (États-Unis)  
  22. Indigenous Advanced Education and Skills Council (Canada) 
  23. International Association of Geophysical Contractors (États-Unis)  
  24. International Coalition of Fisheries Associations, Inc. (États-Unis) 
  25. International Disability and Development Consortium (Belgique)  
  26. Korean Disability Forum (République de Corée) 
  27. LG Electronics Union (République de Corée)  
  28. Last Mile Health (États-Unis) 
  29. MVA, Moon Village Association (MVA) (Autriche) 
  30. Machshava Tova (Israël) 
  31. MerryYear International (République de Corée)  
  32. National Ocean Policy Coalition (États-Unis) 
  33. North America Photography Association (États-Unis)  
  34. Observatorio Mexicano de Derechos Humanos AC (États-Unis) 
  35. Orr Shalom for Children and Youth at Risk L.T.D (P.B.C) (Israël)   
  36. Parents’ Union On Net (République de Corée)  
  37. Peace Track Initiative (Canada)  
  38. Physicians for Responsible Opioid Prescribing Inc. (États-Unis) 
  39. Places for People Group Limited (Royaume-Uni)  
  40. Plateforme Océan et Climat (France)  
  41. Progetto Alfa Cultural Association (Italie)  
  42. Public Interest Incorporated Foundation - The Foundation for Global Children (Japon)  
  43. Purposeful Productions (Royaume-Uni) 
  44. Red Solidaria Decada Contra La Impunidad A.C. (Mexique) 
  45. Spoon Foundation (États-Unis)  
  46. Sınırlı Sorumlu Kalkınma Atölyesi Bilim, Kültür, Eğitim, Araştırma, Uygulama, Üretim ve İşletme Kooperatifi (Turquie) 
  47. Telluride Flights Worldwide Children’s Relief Fund (États-Unis) 
  48. The Amal Alliance Inc (États-Unis) 
  49. The Elders Foundation (Royaume-Uni)  
  50. The Green Hat International (NPO) (Japon) 
  51. Tripla Difesa Onlus Guardie - Sicurezza Sociale e Ecozoofila (Italie) 
  52. Vision International for Needed Children, Inc. (États-Unis)  
  53. Vision mondiale de la santé « VIM’S » (France) 
  54. Wedad International Foundation (Suisse)  
  55. World LPG Association (France) 
  56. Youth Parliament for SDG (Suisse)   
  57. Spreeha Bangladesh Foundation (Bangladesh)  
  58. Youth Alive Foundation (Nigéria)   
  59. ASTM International (États-Unis) 
  60. Children of War Foundation (États-Unis)   
  61. Fin de la Esclavitud, Asociación Civi (Mexique)  

Examen des demandes de statut consultatif  

Bahreïn a demandé au Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (Belgique) de fournir des précisions sur ses activités en 2020, 2021 et 2022.  L’Inde a exigé que la Fundación Sonrisas de Bombay (Espagne) s’explique sur la méthode de travail qu’elle emploie pour exécuter ses activités.  Dans quels pays Health and Environment Justice Support e.V. (Allemagne) travaille? a demandé la Fédération de Russie

À quelles conférences internationales l’International Youth Federation (Royaume-Uni) a-t-elle participé? a voulu savoir le PakistanKuwait Bar Association (Koweït) reconnaît-elle l’État d’Israël? a demandé Israël.  Quels sont les projets, les activités et les partenaires de Regional Public Organization for the Protection of Citizens’ Rights « Zolochevsky Team » (Fédération de Russie) en 2020 et 2021? ont questionné les États-Unis

La Russian Union of Journalists (Fédération de Russie) reçoit-elle de l’argent du Gouvernement russe? a demandé l’Estonie.  La Grèce a voulu en savoir plus sur les sources de financement de SosyalBen Vakfı (Turquie).  Israël a noté que le site Web The Humanitarian Forum (Royaume-Uni) manque d’informations à l’appui de sa demande et que son budget manque de détails. 

Quels sont les projets de The Omani Center for Human Rights (Royaume-Uni)? a demandé le Bahreïn.  Quelles sont les sources de ses financements et les partenaires de Turkish Marine Research Foundation (TUDAV) (Turquie) dans la région méditerranéenne? a voulu savoir la Grèce.  La même délégation a prié Türkiye Gençlik Vakfi (Tügva) (Turquie) de fournir ses derniers états financiers. 

Avec quels décideurs politiques l’Österreichischer Rat Für Nachhaltige Entwicklung - Österreichischer Nachhaltigkeitsrat für soziale, ökologische und ökonomische Angelegenheiten (Autriche) travaille-t-elle? A interrogé la Grèce.  Que fait la Development of Institution & Youth Alliance (DIYA) Ghotki (Pakistan) pour appuyer le développement des jeunes? a questionné le PakistanCuba a pour sa part prié la Fundación para el Desarrollo de Políticas Sustentables (Argentine) de clarifier le financement reçu d’un État européen. 

L’Inde a voulu en savoir plus sur les femmes qui ont bénéficié des bourses offertes par News Network (Bangladesh) ces cinq dernières années.  Ces boursières sont-elles devenues des journalistes?  Le Pakistan a demandé à Noble World Records (Inde) d’expliquer l’incohérence dans sa demande et sur son site Web s’agissant du nombre de pays visités.  Cuba a prié Parker Peace Foundation (Ghana) d’expliquer les incohérences sur le nombre de ses membres. 

Quelles sont les sources de financement de Solidariteit / Solidarity (Afrique du Sud) a demandé le Soudan.  Quel est le site Web de The Emmanuel Ivorgba Foundation (Nigéria)? a questionné la ChineCuba a noté que l’Agence Mondiale pour la Bonne Gouvernance (France) a participé à des réunions à l’ONU en 2000 alors qu’elle n’a été créée qu’en 2008. 

La Chine a posé une question à l’American Medical Women’s Association, Inc. (États-Unis) sur la parité.  Quelle est la position de l’American Sociological Assn. (États-Unis) sur Taïwan? a demandé la ChineCuba a exigé que Bright Light Volunteers International (États-Unis) donne des éclaircissements sur ses dépenses de fonctionnement et les bourses. 

La Chine a voulu savoir comment Common Good Foundation (États-Unis) finance ses activités .  La même délégation a demandé à la Congregation Pirchei Shoshanim, a New Jersey Nonprofit Corporation (États-Unis), de respecter les noms de Taïwan et de Hong Kong.  De Regenboog Groep (Pays-Bas) a-t-elle des activités en Russie? a interrogé la Fédération de Russie

La Chine a demandé à Disability:IN (États-Unis) de fournir des précisions au sujet de sa participation au colloque international sur les personnes handicapées à Genève il y a cinq ans.  La Chine a voulu savoir de Earth Focus Foundation (Suisse) comment elle maintient son indépendance par rapport au Gouvernement.  Quelle est la position de For All Moonkind, Inc. (États-Unis) sur Taïwan et Hong Kong? a interrogé la Chine. 

Quelles sont les sources de financement de Fundació Josep Irla (Espagne)? a questionné Israël.

S’agissant des plaintes soumises par la Mission du Soudan auprès des Nations Unies au sujet de neuf ONG soudanaises, le Chef par intérim de la section des ONG, M. Marc André, a indiqué les avoir bien reçues et vouloir y répondre, au nom du Comité, en adressant des lettres individuelles aux ONG concernées.  À la demande des États-Unis et de la Turquie, le Président du Comité a demandé à M. Marc André de donner lecture de ces neuf lettres qui leur seront envoyées d’ici à mardi prochain. 

Octroi du statut consultatif spécial:

  1. Independent International Legal Advocates (États-Unis) 
  2. Peace and Conflict Science (PACS) Institute (Suède) 
  3. SAFE Coalition for Human Rights (États-Unis) 
  4. Stichting Women’s Initiatives for Gender Justice (Pays-Bas) 

Examen des demandes de statut consultatif: 

Notant que chaque année Global Doctors for Choice (États-Unis) accorde des bourses à des organisations partenaires, la Chine a souhaité obtenir la liste de ces organisations bénéficiaires. 

La Turquie a demandé des informations sur la composition du Conseil d’Administration de la Hellenic Institute of Cultural Diplomacy - Non-profit Civil Association (Grèce). 

La Chine a demandé des précisions sur les statuts financiers de Innovative Communities.Org Foundation (Canada) notant que ses dépenses ne représentent que 6% du budget. 

La Fédération de Russie a souhaité connaître la liste des pays où les activités conjointes de l’Instituto RIA (Mexique) ont lieu.  Elle a également demandé à l’Inštitut za raziskave in razvoj « Utrip » (Slovénie) de décrire les contacts qu’elle entretient avec les organisations dont elle est membre.  Est-ce que cela inclut des relations financières? 

Cuba a relevé qu’il semblerait que des entreprises membres de lInstitut européen de droit international et les relations internationales (IEDI) (Belgique) paient des cotisations alors que l’organisation prétend ne pas avoir de membres qui soient des individus ou des entreprises. 

La Fédération de Russie a demandé des détails sur les projets réalisés en Syrie par Natan International Humanitarian Aid (Israël).  Quel en était le coût?  Avec quelles organisations locales l’ONG a-t-elle travaillé?  La délégation russe a également voulu connaître le site Internet de Nations Global Consulting LLC (États-Unis).  Cette même question a été posée par Cuba à la Plateforme internationale contre limpunité (Suisse).  Dans quels pays d’Amérique latine travaille cette organisation?  Et quelle est l’adresse du site Web de la QHR Foundation (Suisse), si elle en a un? a ajouté le Nicaragua. 

La Fédération de Russie a souhaité savoir quels sont les quatre pays dans lesquels travaille Stitching Impunity Watch (Pays-Bas), tandis que la Chine a demandé des précisions sur les activités de renforcement de capacités de The Conflict and Environment Observatory (Royaume-Uni) ainsi que sur ses collectes de données. 

Relevant par ailleurs que deux articles de la documentation de The Environmental Association for Universities and Colleges (Royaume-Uni) mentionnent Taiwan, la Chine a demandé à cette ONG de corriger cela en utilisant la terminologie onusienne: « Taiwan, province de Chine ». 

À leur tour, les États-Unis ont demandé la liste de toutes les organisations internationales dont est membre The Global Energy Association on Development of International Research and Projects in the Field of Energy (Fédération de Russie), avec les dates. 

Quelles est sont les interactions entretenues par Transitional Justice Working Group (République de Corée) avec les deux fonds démocratiques mentionnés dans sa documentation, a voulu savoir la Fédération de Russie.  Cuba a noté que selon les états financiers présentés au Comité, UAAR Unione degli Atei e degli Agnostici Razionalisti (Italie) a un déficit.  Comment finance-t-elle ses opérations?  Et quelle est l’adresse de son site Internet? a ajouté la Fédération de Russie. 

La Chine a relevé que la « Taiwan Bicycle Association » est membre de la World Bicycle Industry Association (Suisse) et a souhaité obtenir des précisions sur cette collaboration.  Elle a également enjoint l’ONG de bien vouloir utiliser la terminologie onusienne, à savoir « Taiwan, province de Chine ».  La Chine a également souhaité obtenir plus d’informations sur le programme anti-stigmatisation de la World Psychiatric Association (Suisse). 

Examen des demandes de statut consultatif spécial reportées des sessions antérieures  

Octroi du statut consultatif spécial: 

  1. Adivasi Yuva Seva Sangh (Inde) 
  2. Al-Shafa’a Humanitarian Organization (Iraq) 
  3. All Ukrainian Charitable Organization « All Ukrainian Network of People Living with HIV/Aids » (Ukraine) 
  4. Association of Iranian Short Statured Adults (Iran) 
  5. Association pour le développement économique et social du LAC (ADESOL) (Tchad) 
  6. Bishop Dennis Ng Victory Ministries Foundation Limited (Chine) 
  7. International Medical Crisis Response Alliance – Direct operation (États-Unis) 
  8. GIRL VOW Incorporated (États-Unis) 

Report de l’examen des demandes reportées des sessions antérieures  

La Chine a demandé la liste des financements de « The Awakening » A Society for Social & Cultural Development (Pakistan). 

Le Pakistan a remarqué qu’Anukulan (Inde) compte 17 organisations membres alors que dans sa réponse au Comité, cette ONG a indiqué que seules les personnes individuelles peuvent l’être.  La délégation pakistanaise a également souhaité obtenir la liste des pays dans lesquels opère l’Arab Media Union (Égypte). 

L’Inde a relevé que selon les états financiers de l’Arab Organization for Arabization and Communication (Maroc), la plupart de ses dépenses sont de nature administrative.  Elle a voulu savoir comment cette ONG finance ses opérations et a demandé une liste de ses projets ventilée par pays.  Le Pakistan a voulu savoir à quelles conférences des Nations Unies l’Arab Program for Human Rights Activists (Égypte) a participé. 

Le Nicaragua a demandé des détails sur les activités de l’Associación Red de Mujeres Afrolatinoamericanas, Afrocaribeñas y de la Diáspora »  (Nicaragua): au Nicaragua et une liste de ses partenaires d’exécution. 

Le Pakistan a demandé des informations sur les initiatives de Association for Social Solidarity and Empowerment Training Trust (ASSET) (Inde) en matière de santé reproductive.  Comment Aurat Publication and Information Service Foundation Lahore (Pakistan) peut-elle préserver son indépendance dès lors que c’est le Gouvernent qui finance en large partie cette organisation?, a encore demandé le Pakistan qui a aussi voulu en savoir plus sur les objectifs de développement durable sur lesquels travaille Baghbaan (Pakistan). 

Les États-Unis ont demandé la liste des pays dans lesquels Beijing People’s Association for Friendship with Foreign Countries (Chine) est active ainsi que de ses partenaires. 

Relevant par ailleurs que dans sa demande, Belarusian Fund of Peace (Bélarus) dit s’intéresser au développement de partenariats, les États-Unis ont souhaité obtenir plus de détails sur la manière dont elle compte s’y prendre. 

Dialogue interactif avec les ONG 

Le représentant de Mentor Amiable Professional Society (MAPS) (Pakistan) a dit avoir présenté les travaux de MAPS au cours des 13 sessions précédentes.  Il a indiqué avoir des contacts avec l’Institut de diplomatie et des droits de l’homme des États-Unis pour soutenir l’inscription des enfants à l’école.  MAPS, a-t-il affirmé, souhaite faire entendre la voix des jeunes dans les processus de prise de décision et c’est dans cet esprit qu’elle a lancé « Global Peace Change ».  MAPS a travaillé avec différents gouvernements et ONG pour leur faire comprendre les problèmes des jeunes.  D’autre part, elle a présenté ses états financiers vérifiés des deux dernières années. 

La Chine a voulu en savoir plus sur les organisations aux États-Unis avec lesquels MAPS a coopéré à des fins d’étude.  S’agit-il simplement de programmes d’apprentissage? 

Le représentant de MAPS lui a expliqué que dans le cadre de sa collaboration avec l’Institut de diplomatie et des droits de l’homme des États-Unis, il y a eu un partenariat avec différentes écoles au Pakistan qui s’est notamment traduit par la distribution de cartables à 200 enfants qui n’allaient pas à l’école.  La Chine a ensuite demandé plus de détails sur les programmes disponibles sur les plateformes éducatives Internet de l’organisation.  Le représentant a alors expliqué que MAPS organise des séminaires, des ateliers de formation pour autonomiser les jeunes et les aider dans leurs études au Pakistan.  La Chine a alors demandé une liste écrite des conférences et séminaires organisés par l’organisation en dehors du Pakistan en 2020 et 2021. 

International Medical Crisis Response Alliance – Direct operation (États-Unis) a expliqué avoir été créée suite aux événements qui ont frappé le Japon en mars 2011 dans le but d’offrir une expertise en langue locale sur le terrain et en ligne dans des disciplines en dehors de la formation initiale des médecins.  Avec 3 411 demandes, des modules en d’autres langues ont été développés et à l’heure actuelle plus de 11 000 médecins dans le monde ont accès à ses modules, ainsi que du personnel non médical.  Depuis mars 2020, l’organisation a essayé de contrecarrer les fausses informations qui circulent sur la COVID-19 et les vaccins.  En obtenant un statut consultatif, l’ONG espère pouvoir être encore plus efficace dans son travail d’éducation médicale. 

Le Comité a alors recommandé l’octroi du statut consultatif à cette ONG. 

GIRL VOW Incorporated (États-Unis) qui vise à aider les jeunes filles face à la justice juvénile, a indiqué qu’elle opère notamment dans des centres de détention et aide à placer des filles en danger dans des maisons sûres.  Plus de 3 000 filles ont été accompagnées par cette organisation pendant la pandémie. 

Le Comité a recommandé l’octroi du statut consultatif à cette ONG. 

PEACE DIRECT (Royaume-Uni), une ONG internationale, a indiqué qu’elle travaille avec des populations locales pour faire cesser les violences locales et lutter contre les conflits locaux.  Elle a 35 000 employés, et travaille à travers des acteurs locaux. 

Comment veillez-vous à ce que ses activités dans les pays étrangers soient conformes aux législations locales? a demandé la Chine.  L’ONG a indiqué qu’elle procède à une vérification approfondie des références et antécédents de ses partenaires locaux et qu’elle reçoit des rapports trimestriels de ses partenaires à défaut de quoi elle suspend son soutien financier. 

La Chine a alors voulu savoir si l’organisation a également des partenariats avec des gouvernements, ce à quoi la représentante de l’ONG a répondu par la négative.  La Chine a ensuite remarqué que les états financiers de l’organisation font état « d’autres sources de revenus » et a demandé une liste détaillée par écrit de ces sources. 

Mwatana organization for Human Rights (Yémen) s’est présentée en tant qu’organisation yéménite qui sensibilise aux atteintes aux droits humains et se bat pour la reddition de comptes.  Elle est notamment soutenue par l’UNICEF et les Pays-Bas ainsi que par l’Union européenne et l’Allemagne.  Son représentant a dit avoir fourni les informations demandées lors des sessions précédentes du Comité, y compris sur les projets et activités en cours et ses états financiers de 2020. 

Le Bahreïn a relevé que cette ONG travaille sur un « grand projet » avec différentes activités et a demandé des précisions.  Le représentant de l’ONG a expliqué avoir donné des détails sur chacun des projets menés lors des sessions précédentes avant de passer en revue les différents rapports et études en cours avec les Pays-Bas ainsi que ses projets avec UNICEF et le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme.  Toujours, à la demande du Bahreïn, le représentant a également donné des détails sur les projets menés avec l’Union européenne et l’Allemagne pour faire la lumière sur les différentes violations des droits humains au Yémen et sur ses efforts de sensibilisation et de soutien juridique. 

Constatant que cette ONG a demandé à être immatriculée aux Pays-Bas, la Chine a demandé plus d’explications sur son partenariat avec les Pays-Bas.  Le représentant a expliqué que l’ONG ayant été victime d’harcèlement au Yémen, elle a réfléchi à se faire immatriculer à l’étranger, notamment aux Pays-Bas.  Mais cela ne s’est pas fait et l’organisation n’y a pas de présence physique.  La Chine a ensuite demandé plus d’informations sur la manière dont l’organisation obtient les données sur lesquelles elle fonde ses rapports.  L’organisation a-t-elle établi des partenariats avec d’autres ONG au Yémen et quels sont ses accords contractuels avec des gouvernements étrangers? a encore voulu savoir le Bahreïn. 

 

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.