Soixante-quinzième session,
89e séance - après-midi
AG/12344

Assemblée: le débat sur la Stratégie antiterroriste mondiale met l’accent sur le danger que représente la manipulation d’Internet par les terroristes

L’Assemblée générale a poursuivi, cet après-midi, son débat sur le septième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, l’occasion pour les États Membres de se féliciter de l’adoption par consensus, le 30 juin dernier, de la résolution pertinente qui met l’accent sur le danger que représente l’exploitation par les terroristes des technologies de l’information et des communications (TIC).  Certaines délégations en ont profité pour appeler à la finalisation d’une convention générale sur le terrorisme international.

Il est clair, a prévenu le Pérou, que la crise politique et socioéconomique générée par la pandémie de COVID-19 peut favoriser la menace terroriste à moyen et long terme.  C’est pourquoi, dans le plein respect de la liberté d’expression et d’association, nous devons empêcher les groupes terroristes d’abuser des réseaux sociaux et des autres plateformes pour propager et diffuser leur rhétorique, recruter de nouveaux partisans, trouver des financements et justifier leurs actions.

Le Maroc s’est réjoui que la résolution de cette année prenne en compte ce nouveau défi.  Dans ce texte, l’Assemblée générale se déclare en effet préoccupée par l’usage croissant que font les terroristes des TIC, notamment les actifs virtuels, les systèmes de paiement par téléphone mobile ou encore le financement participatif.  Elle se déclare également préoccupée par le risque que des technologies nouvelles et émergentes soient utilisées à des fins terroristes, comme l’intelligence artificielle, l’impression 3D, les actifs virtuels, les systèmes de drones aériens, ainsi que l’armement des drones commerciaux.

De son côté, l’Égypte a salué l’adoption d’une résolution qui appelle à ne pas faire d’amalgame entre une ethnie, une religion et le terrorisme, se félicitant notamment de la décision « enfin » prise de ne plus utiliser l’adjectif « islamique » pour qualifier Daech.  Elle a aussi salué l’accent mis sur les activités croissantes des groupes d’extrême droite.  Le Brésil a souligné le caractère « particulièrement difficile » des négociations sur la résolution.

L’une des principales raisons, a-t-il estimé, est que nous concevons une Stratégie mondiale pour faire face à une menace que nous n’avons jamais été en mesure de définir.  Malgré toutes les conventions internationales, les résolutions du Conseil de sécurité et les sept examens de la Stratégie antiterroriste mondiale, nous n’avons toujours pas d’accord sur « les paramètres exacts de ce que constitue le terrorisme ». 

Le Brésil a ainsi regretté que les propositions visant à renforcer l’appel à parachever une convention générale sur le terrorisme international n’aient pas été incluses dans la version finale de la résolution.  Cette convention, s’est-il expliqué, comblerait un vide juridique crucial et contribuerait à redynamiser la dimension « état de droit » de la lutte contre le terrorisme.  L’Inde, El Salvador et le Pérou ont également insisté sur l’utilité d’un tel instrument.  Le Pakistan a mis en garde contre l’idée, défendue par certains, de rapprocher la lutte « légitime » pour l’autodétermination des activités terroristes.

La Syrie a attiré l’attention sur la situation des combattants terroristes étrangers, notant que ces individus doivent être mis devant leurs responsabilités, tout comme les pays qui ont facilité leurs actions.  Évoquant les efforts qu’elle déploie pour expatrier ceux qui se trouvent sur le territoire syrien, elle a décrié l’attitude des pays qui veulent échapper à leurs obligations, notamment en privant ces individus de leur nationalité.  L’Iran n’a pas dit autre chose, avant que la Suisse ne juge indispensable, dans le contexte de la mobilisation internationale contre la pandémie de COVID-19, que les États restent unis face à la menace du terrorisme. 

Elle a prôné une coopération multipartite entre les États Membres, les Nations Unies, la société civile et le secteur privé, dans le respect du droit international et de l’état de droit.  Pour une bonne application de la Stratégie antiterroriste mondiale, le Pérou a jugé crucial de renforcer les synergies entre le Bureau de lutte contre le terrorisme, le Comité contre le terrorisme et la Direction exécutive dudit Comité pour apporter le soutien qu’il faut aux États.

L’Assemblée générale devrait achever ce débat demain mercredi 7 juillet au cours d’une séance prévue à 10 heures.

SEPTIÈME EXAMEN DE LA STRATÉGIE ANTITERRORITE MONDIALE DES NATIONS UNIES (A/75/L.105)

Suite du débat général

M. GILAD MENASHE ERDAN (Israël) a dit que la Stratégie antiterroriste mondiale n’est malheureusement pas qu’un exercice « théorique » pour son pays, puisque de nombreux civils israéliens ont dû courir pour se mettre à l’abri, depuis le début de ce débat, en raison des multiples attaques terroristes du Hamas qui appelle explicitement à la destruction de l’État juif.  Le représentant a indiqué que le Hamas continue d’utiliser la population de Gaza comme bouclier humain et de multiplier les tirs de roquettes sur Israël.  Il a appelé à tout mettre en œuvre pour que les organisations terroristes comme le Hamas et le Hezbollah ne puissent plus tenir les populations de la région en otage.  

Le représentant s’est félicité de la résolution qui permettra d’affronter les menaces actuelles et émergentes du terrorisme.  Il s’est dit heureux d’y voir des références à la menace que constitue l’utilisation des technologies de l’information et des communications par les terroristes.  M. Erdan s’est aussi félicité de ce que la résolution condamne l’intensification des discours de haine.  Il s’est tout de même dit déçu par les dispositions qui tentent d’excuser ou de justifier certains actes terroristes. 

Pour une bonne application de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, M. NÉSTOR POPOLIZIODU (Pérou) a jugé crucial de renforcer les synergies entre le Bureau de lutte contre le terrorisme, le Comité contre le terrorisme et la Direction exécutive contre le terrorisme pour apporter le soutien qu’il faut aux États, en fonction d’une bonne évaluation des besoins.  Il a également plaidé pour que l’on insiste davantage sur la menace de l’extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme.  Aujourd’hui, les États doivent lutter contre les inégalités et autres causes structurelles, et en même temps prévenir la radicalisation des individus et renforcer le tissu social.

Il est clair, a prévenu le représentant, que la crise politique et socioéconomique générée par la pandémie de COVID-19 peut favoriser la menace terroriste à moyen et long terme.  C’est pourquoi, dans le plein respect de la liberté d’expression et d’association, nous devons empêcher les groupes terroristes d’abuser des réseaux sociaux et des autres plateformes de la société civile pour propager et diffuser leur rhétorique, recruter de nouveaux partisans, trouver des financements et justifier leurs actions.  Il a salué à cet égard le rôle du secteur privé et le travail déterminant des unités du renseignement financier et des douanes contre le financement du terrorisme.  La nature du phénomène nous oblige à améliorer les mécanismes de coopération et d’échange d’informations entre ces entités, au niveau national et international, a estimé le représentant qui a appelé de ses vœux l’élaboration d’une convention contre le terrorisme international. 

M. JOÃO GENÉSIO DE ALMEIDA FILHO (Brésil) s’est félicité de l’adoption consensuelle de la résolution et du fait que le nouveau libellé tient compte de l’évolution des menaces nouvelles et émergentes dans le paysage mondial du terrorisme.  Il a cependant noté que les discussions ayant abouti à cet accord ont été particulièrement difficiles et contentieuses.

L’une des principales raisons pour cela est que nous concevons une stratégie globale pour faire face à une menace que nous n’avons jamais été en mesure de définir, a-t-il indiqué.  « Malgré toutes les conventions internationales criminalisant certains actes terroristes, malgré toutes les résolutions du Conseil de sécurité comportant des obligations contraignantes en matière de lutte contre le terrorisme et malgré les sept révisions de la Stratégie antiterroriste mondiale, il n’existe toujours pas d’accord sur les paramètres exacts de ce qui constitue le terrorisme. »  Tout en notant qu’une certaine « ambiguïté constructive » a permis aux États Membres d’atteindre le consensus au fil des ans, il a appelé à ne pas laisser le manque de clarté entourant des questions ayant des répercussions pénales devenir la norme.

Le représentant a également regretté que les propositions visant à renforcer l’appel à achever la convention générale sur le terrorisme international n’aient pas été incluses dans la version finale de la résolution.  Cette convention comblerait un vide juridique crucial et contribuerait à redynamiser la dimension État de droit de la lutte contre le terrorisme, a-t-il estimé.  Le représentant a ensuite souligné que la lutte contre le terrorisme doit respecter le droit international, notamment les dispositions régissant les droits de l’homme, le droit humanitaire et le droit des réfugiés.

Mme TRINE SKARBOEVIK HEIMERBACK (Norvège) a particulièrement insisté sur la prévention du terrorisme qui passe par des solutions aux causes de l’extrémisme violent.  Il a jugé indispensable que la lutte contre le terrorisme s’appuie sur le respect des droits de l’homme, en tenant dûment compte de l’aspect genre.   La priorité absolue est d’éviter que la lutte contre le terrorisme ait des incidences négatives sur l’action humanitaires, a encore insisté le représentant.  Le terrorisme et l’extrémisme violent exigent aussi que les États travaillent main dans la main avec leur société civile.  Jugeant que le septième examen de la Stratégie antiterroriste « a manqué plusieurs occasions », le représentant a appelé l’ONU à assurer une meilleure supervision de l’impact de la lutte contre le terrorisme sur les droits de l’homme.

M. TALAL RASHID N. M. AL-KHALIFA (Qatar) a affirmé que son pays a entrepris plusieurs actions aux niveaux national et international, pour combattre le terrorisme.  Ces dernières années, a-t-il dit, nous n’avons cessé de faire évoluer notre cadre juridique et d’augmenter les financements.  Nous collaborons dûment avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et de nombreux cadres d’application des sanctions et finançons de nombreux programmes visant à renforcer les capacités de certains États, a encore dit le représentant.

M. JHON GUERRA SANSONETTI (Venezuela) a vu dans le renouvellement de la Stratégie antiterroriste mondiale par consensus une preuve de la détermination de la communauté internationale à combattre ce fléau.  Il a indiqué que son pays adhère à un nombre important de traités dans ce domaine et a promulgué toute une série d’instruments juridiques pour enrayer le financement et le blanchiment d’argent à des fins terroristes, entre autres.  Il a signalé que les actes terroristes ont une incidence énorme sur le développement socioéconomique des populations, pour ensuite s’inquiéter de la promulgation illégale de listes qui visent à cataloguer des pays souverains comme promoteurs du terrorisme.  Il s’est aussi préoccupé de l’utilisation de l’intelligence artificielle et des attaques cybernétiques à des fins terroristes.

Poursuivant, le représentant a appelé à redoubler d’efforts pour enrayer le financement du terrorisme et combattre les discours de haine et l’extrémisme violent de droite, notant par ailleurs que le terrorisme ne peut être associé à un groupe ou une religion.  Il a ensuite accusé les États-Unis d’utiliser la pandémie de COVID-19 pour commettre des actes de terrorisme économiques « dignes de l’Administration antérieure » à l’encontre du Venezuela.  L’utilisation du terrorisme pour promouvoir la chute de gouvernements légitimes est intolérable, a-t-il appuyé.  Le représentant a par ailleurs appelé à définir les paramètres d’action des cofacilitateurs de la résolution qui, a-t-il souligné, ne doivent jamais imposer leurs points de vue.

M. BASSAM SABBAGH (République arabe syrienne) a déploré que l’examen de la Stratégie ait été marqué par des tentatives de faire adopter des positions qui ignorent l’intérêt global.  Les législations nationales et les instruments internationaux sont la pierre angulaire de la lutte contre le terrorisme, mais leur mise en œuvre est un défi notable, a-t-il estimé.  Il a souligné la nécessité d’une appropriation nationale des efforts de lutte contre le terrorisme, « en coopération avec l’ONU mais dans le respect de la souveraineté et de l’indépendance des États ».  Il a en outre dénoncé l’utilisation de politiques sélectives pour servir les intérêts limités de certains pays.

Poursuivant, le représentant a indiqué que la Syrie a une importante expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme qui pourrait être utilisée lors du prochain examen de la Stratégie mondiale.  Il a insisté sur l’importance d’assécher les sources de financement des organisations terroriste.  Le représentant a ensuite relevé que la résolution fait référence aux politiques des pays qui laissent passer des combattants terroristes étrangers sur leur territoire.  Ces individus doivent être mis devant leurs responsabilités, tout comme les pays qui ont facilité leurs actions, a-t-il estimé.  Il a signalé que des milliers de combattants terroriste étrangers se trouvent sur le territoire syrien dans le but de renverser le Gouvernement.  La Syrie cherche à les rapatrier mais certains pays esquivent leurs obligations, notamment en privant ces individus de leur nationalité.  Ces combattants, a-t-il souligné, doivent répondre de leur crime devant la population syrienne.  Avant de conclure, le représentant a regretté que certains États soient arbitrairement désignés comme parrains du terrorisme et a appelé à lutter contre l’augmentation des discours de haine.

M. AHMED ABDELAZIZ AHMED ELGHARIB (Égypte) s’est félicité d’une résolution qui appelle à ne pas faire d’amalgame entre une ethnie, une religion et le terrorisme.  Il s’est particulièrement félicité de la décision enfin prise de ne plus utiliser l’adjectif « islamique » pour qualifier DAECH.  Le représentant a aussi salué l’accent mis sur les activités croissantes des groupes d’extrême droite.  Il a exhorté la communauté internationale à contribuer au renforcement des capacités nationales et les États à faire en sorte que leur territoire ne serve pas à des groupes et activités terroristes.  Le représentant a aussi souligné l’importance du secteur privé pour la lutte contre les contenus douteux et la propagande terroriste sur le net.  Il a conclu en affirmant que son pays a développé des mécanismes juridiques « rigoureux » pour mettre en œuvre les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité sur la lutte contre le terrorisme et les sanctions.

Mme OLENA SYROTA (Ukraine) a regretté que les États ne soient pas parvenus à un consensus sur de nombreux éléments qui n’ont pas pu être inclus dans la résolution.  Le terrorisme ne pourra être vaincu qu’avec des mesures tenant compte des normes de droits de l’homme et de la valeur ajoutée de la société civile.  La représentante a saisi cette occasion pour fustiger « le terrorisme d’État » de la Fédération de Russie en Ukraine.  Ce pays, a-t-elle accusé, viole toutes ses obligations, en vertu des conventions et protocoles internationaux relatifs à la lutte contre le terrorisme, en fournissant des armes et des financements à des groupes illégaux qui mènent des activités terroristes en Ukraine.  La représentante a affirmé que les enquêtes internationales ont démontré que l’avion malaisien abattu au-dessus de l’Ukraine l’a été par des armes russes aux mains de groupes armés illégaux.

Mme PASCALE CHRISTINE BAERISWYL (Suisse) a jugé indispensable, dans le contexte de la mobilisation internationale contre la pandémie de COVID-19, que les États restent unis face à la menace du terrorisme.  Face à ce fléau, une coopération multipartite, notamment entre les États Membres, les Nations Unies, la société civile et le secteur privé, est importante et doit s’inscrire dans le respect du droit international et de l’état de droit, a-t-elle souligné, avant d’énoncer les mesures prises depuis 15 ans par son pays pour soutenir la mise en œuvre de la Stratégie mondiale.  Elle a ainsi indiqué que, ces deux dernières années, plus d’une trentaine de projets locaux ont été financés afin de contribuer à la mise en œuvre du plan d’action national pour prévenir et combattre la radicalisation et l’extrémisme violent.  La Suisse a par ailleurs adopté de nouvelles normes pénales permettant de punir le recrutement, l’entraînement et les voyages à des fins terroristes, de même que le financement de ces activités.  De plus, une nouvelle loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme entrera en vigueur lors du premier semestre de 2022. 

Assurant que la protection des droits de l’homme fait partie intégrante des objectifs de la stratégie antiterroriste de la Suisse, la représentante a indiqué que son pays participe activement aux efforts internationaux déployés à cette fin.  Dans ce cadre, a-t-elle expliqué, la Suisse a soutenu le Bureau de lutte contre le terrorisme, en fournissant les premiers fonds nécessaires à l’élaboration d’une « stratégie d’engagement de la société civile ».  Quant à l’examen de la Stratégie mondiale, elle s’est réjouie que le nouveau texte mette l’accent sur le renforcement du premier et du quatrième piliers, tout en soulignant le rôle de la société civile.  Elle a également salué l’inclusion d’un paragraphe sur le renforcement des mécanismes d’évaluation de la Stratégie en dépit de « l’affaiblissement du langage » dans la version finale.  La déléguée s’est d’autre part réjouie de la consolidation des formulations relatives au droit international humanitaire et de l’inclusion d’un paragraphe sur le renforcement de la coopération internationale entre les autorités judiciaires.  Enfin, elle a salué les négociations menées pour créer un nouveau mandat de surveillance sur l’état de droit, les droits de l’homme et le genre, non sans regretter, là encore, que le paragraphe final ait été « considérablement affaibli ».

M. MAJID TAKHT RAVANCHI (République islamique d’Iran) a tout d’abord rendu hommage à Qassem Soleimani, assassiné le 3 janvier 2020 à l’aéroport de Bagdad.  Il a rejeté le terrorisme sous toutes ses formes, se déclarant convaincu que ce fléau ne pourra être vaincu que par la coopération internationale.  Il a estimé que certains actes de résistance ne peuvent être assimilés au terrorisme, soulignant notamment que le peuple palestinien a le droit de résister à l’occupation de son territoire.  Il s’est aussi insurgé de l’ingérence dans les affaires des États souverains et de l’emploi de mesures unilatérales à l’encontre de certains pays qui, a-t-il signalé, contribuent à l’insurrection des citoyens contre le gouvernement.  Il s’agit là d’actes de terrorisme, a-t-il tranché.

Le représentant s’est par ailleurs préoccupé de la situation des combattants terroristes étrangers et a regretté que le septième examen de la Stratégie mondiale n’ait pas examiné cette question de manière approfondie.  Il a dénoncé le fait que ces individus, de même que leur femme et leurs enfants, ne sont pas rapatriés par leur pays d’origine.  Le représentant a ensuite insisté sur l’importance de l’accès à la justice pour les victimes du terrorisme, y compris suite à des attaques de drones.  Il s’est en outre félicité de la condamnation, par la résolution, des attentats à l’encontre des infrastructures critiques, y compris nucléaires.

M. NASEER AHMED FAIQ (Afghanistan) a rappelé que son pays est sur la ligne de front de la lutte contre le terrorisme et victime de ce fléau.  Nous ne serons jamais en sécurité tant que nous ne triompherons pas du terrorisme, a-t-il martelé.  Il a appelé les États à rester unis, ce qui n’arrivera que si « nous restons sur la même page ».  Pendant les négociations sur la résolution, nous avons, a dit le représentant, souligné la nécessité de traiter des causes du terrorisme et de mobiliser des efforts cohérents contre son financement.  La communauté internationale doit aussi, a-t-il poursuivi, s’attaquer au commerce illégal des stupéfiants et des matériaux utilisés pour fabriquer des engins explosifs improvisés.  Les droits des victimes doivent être reconnus, protégés et promus, a conclu le représentant, avant d’ajouter « leur expérience et leur histoire ont de l’importance ».

Mme FARREY (Royaume-Uni) a salué la manière dont la résolution insiste sur les droits de l’homme et le rôle de la société civile dans la lutte contre le terrorisme.  Le respect de ces droits, des libertés fondamentales et de l’état de droit sont « essentiels » pour la prévention du terrorisme et le succès des mesures antiterroristes.  La représentante a aussi salué le fait que la résolution appelle à une meilleure coordination des mesures et qu’elle souligne l’importance de créer un partenariat plus fort avec le secteur privé pour s’attaquer aux menaces émergentes des nouvelles technologies.  Elle a prévenu que les inégalités mises en lumière par la pandémie de COVID-19 peuvent faciliter le recrutement par les terroristes de nouveaux adeptes.

M. TOFIG MUSAYEV (Azerbaïdjan) a estimé que le septième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale a échoué à répondre à plusieurs questions essentielles pour lutter et prévenir le terrorisme de manière efficace.  Il s’est inquiété du recours au terrorisme pour faire avancer des politiques d’agression, d’occupation et de nettoyage ethnique à l’encontre d’États souverains, souvent avec l’utilisation de combattants terroristes étrangers.  Il a pris note de l’attention qu’accorde la résolution à l’importance de prévenir et de lutter contre les activités des organisations de la diaspora qui facilitent le recrutement et le transfert de terroristes ainsi que la levée de fonds.  Le représentant s’est ensuite félicité de l’inclusion, dans le texte, de la proposition de l’Azerbaïdjan concernant le rejet des tentatives de justification ou de glorification du terrorisme comme moyen d’inciter à commettre des actes terroristes.

Poursuivant, M. Musayev a appelé les États à prendre des mesures consistantes pour empêcher que leurs territoires ne soient utilisés pour des activités terroristes ou criminelles, comme des camps d’entraînements ou des activités de planification, entre autres.  Il a également relevé que les actes terroristes commis dans le cadre d’un conflit armé peuvent constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, engageant ainsi la responsabilité pénale individuelle et donnant lieu à des mesures que les États sont en droit de prendre au niveau national pour faire valoir leur compétence pénale pour les crimes perpétrés par leurs ressortissants à l’étranger.  Il est également important que la responsabilité des entreprises et la responsabilité pénale fonctionnent en tandem pour garantir des poursuites en cas de violation du droit international, a-t-il ajouté.  Il a par ailleurs estimé qu’aucune amnistie, ni aucune autre forme de libération anticipée ne peut être accordée aux auteurs d’actes terroristes.

M. T. S. TIRUMURTI (Inde) a jugé essentiel que les États Membres n’offrent pas d’occasion de justifier le terrorisme.  Il a indiqué que suite aux attentats du 11 septembre, il a été accepté que le terrorisme dans une partie du monde pouvait avoir une incidence dans une autre partie du monde, notant que cela a permis de consolider la coopération internationale.  Il a espéré que les États Membres ne diviseront pas le terrorisme en différentes catégories, comme « vos » et « nos » terroristes.  Le représentant s’est inquiété de l’utilisation à des fins terroristes des nouvelles technologies, notamment des cryptomonnaies, de l’intelligence artificielle et de la robotique, alertant que celles-ci menacent l’ensemble des États Membres. 

Le représentant a par ailleurs alerté que l’absence d’une définition universelle du terrorisme sape les efforts des États Membres pour combattre le fléau.  Il a jugé essentiel de parvenir à une convention générale sur le terrorisme international.  Il a dénoncé les États qui fournisse un havre au terrorisme et a appelé à adopter une politique de tolérance zéro face au fléau.

Mme MIRGUL MOLDOISAEVA (Kirghizistan) a dit que son pays contribue à la mise en œuvre de la Stratégie en Asie centrale, en étroite coopération avec le Bureau de lutte contre le terrorisme et le Centre régional des Nations Unies pour la diplomatie préventive.  Le pays participe également aux mesures prises par la communauté internationale, notamment en coopérant avec des structures antiterroristes de l’ONU, de la Communauté des États indépendants (CEI) ou encore de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).  Le Kirghizistan, a-t-elle précisé, part du principe que toute mesure prise en réponse à la menace terroriste doit être conforme aux exigences du droit international.  La représentante a salué le fait que le Bureau de lutte contre le terrorisme ait déployé un coordonnateur de programme dans son pays.

Saluant aussi la tenue de la Conférence de haut niveau des chefs d’agences de lutte contre le terrorisme, elle s’est dite convaincue que cette rencontre permettra d’amorcer des interactions pratiques.  Elle a également rappelé qu’en mars dernier, son gouvernement a mené, avec l’aide de l’ONU, une mission humanitaire impliquant 79 enfants kirghizes rapatriés d’Iraq.  Conformément au plan de réadaptation de ces enfants, l’objectif est de leur offrir une réintégration et un retour à un environnement sûr et paisible.  Enfin, elle a plaidé pour une coopération plus étroite, à la fois dans un format bilatéral et dans le cadre d’organisations régionales et internationales, pour mettre en œuvre les tâches spécifiques prévues par la Stratégie mondiale.

M.  YASSER HALFAOUI (Maroc) s’est félicité de l’adoption par consensus de la résolution sur le septième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale, qui dresse un état des lieux complet de la lutte internationale contre ce fléau et reflète l’évolution de la menace.  Il s’est également réjoui que le texte adopté prenne en compte le nouveau défi créé par l’utilisation accrue d’Internet par les groupes terroristes.  Cet usage des moyens numériques a facilité la diffusion de la propagande terroriste et le recrutement de militants, a-t-il relevé, avant de saluer un libellé plus fort sur les mesures de lutte contre la radicalisation au sein des prisons.  Pour le représentant, la prévention demeure le pilier essentiel de la lutte contre le terrorisme.  Plaidant pour une approche multipartite fondée sur le dialogue et la concertation, il a jugé qu’une lutte efficace contre le terrorisme nécessite des investissements importants dans le développement socioéconomique et une amélioration de l’éducation et des infrastructures de base. 

Face à une menace en constante mutation, l’engagement et la réelle coopération des États Membres sont nécessaires, a souligné le délégué, constatant que l’Afrique est devenue « un théâtre terroriste » sans précédent, notamment la bande sahélo-saharienne, dont la protection constitue un fardeau supplémentaire pour les pays de la région.  Il s’est réjoui, à cet égard, de l’engagement du Bureau de lutte contre le terrorisme de renforcer sa présence sur le continent africain, avec l’ouverture de bureaux-programmes au Maroc et au Kenya.  Observant enfin que la pandémie de COVID-19 a ouvert aux groupes terroristes de nouvelles voies, le représentant a regretté que les discours de haine et d’intolérance aient aujourd’hui le vent en poupe, que ce soit en ligne ou hors ligne.  À ses yeux, les leaders religieux ont un rôle essentiel à jouer pour inculquer les valeurs du dialogue et de la paix.

M. GHANSHYAM BHANDARI (Népal) a alerté que les groupes terroristes exploitent la pandémie de COVID-19 pour se propager, pointant par ailleurs les répercussions des propagande anti-migrants et des appels à la haine raciale.  Il a relevé que l’emploi des nouvelles technologies à des fins terroristes représente un défi de taille pour la communauté internationale.  Il a appelé à une riposte concertée et coordonnée et a engagé la communauté internationale à s’unir face aux flux financiers illicites et à la traite des personnes, entre autres.

Il a vu dans la Stratégie mondiale un instrument important pour renforcer la coopération entre les États Membres.  Il a réclamé une aide financière et technologique pour aider les pays à renforcer leurs capacités de lutte contre le terrorisme.  L’échange de renseignements et de données permettra de traduire en justice les auteurs d’actes terroristes, a-t-il noté.  Il a aussi appelé à investir dans l’éducation pour enrayer les répercussions des discours extrémistes et haineux.

M. CARLOS EFRAIN SEGURA ARAGON (El Salvador) a appelé à améliorer la coopération sous toutes ses formes pour combattre le fléau du terrorisme, pour ensuite attirer l’attention sur les liens qui existent entre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.  Il a indiqué que son gouvernement a mis en œuvre un plan de contrôle territorial qui vise à récupérer des espaces publics qui sont actuellement aux mains d’organisations criminelles.  Des opérations de lutte contre la criminalité ont entraîné une réduction historique du nombre de crimes commis, s’est-il félicité.  Le représentant s’est par ailleurs inquiété du risque que représente l’emploi des nouvelles technologies par les terroristes.  Il a aussi insisté sur l’importance d’élaborer la convention générale sur le terrorisme international.

M. MANUEL ALCIBÍADES RUIZ DÍAZ (Paraguay) a indiqué que le Paraguay a adopté plusieurs lois sur la lutte contre le terrorisme et mis en place un plan antiterroriste en 2010.  La coopération internationale, a-t-il martelé, est « essentielle ».  Il a donc remercié les partenaires qui ont aidé le Paraguay à améliorer le contrôle et la protection des frontières.  Citant un exemple de la coopération régionale, le représentant s’est attardé sur le Groupe de coordination, créé avec l’Argentine, le Brésil et les États-Unis, sur la lutte contre la criminalité transnationale organisée.  Cette coopération a permis l'arrestation de suspects et le démantèlement de réseaux de trafic de drogue et de blanchiment d’argent. 

M. MOHAMMAD AAMIR KHAN (Pakistan) a souligné que son pays a consenti a d’énormes efforts et sacrifices, au cours des 10 dernières années, pour lutter contre un terrorisme venu de l’extérieur.  Nous sommes un des pays qui souffrons le plus du terrorisme, a-t-elle dit, rappelant les dizaines de milliers de victimes pakistanaises.   Le représentant s’est particulièrement inquiété du suprémacisme d’extrême droite, avant de mettre l’accent sur la prévention du terrorisme et d’appeler l’ONU à régler les conflits prolongés et non réglés et à faire respecter le droit à l’autodétermination des peuples lequel, a-t-il dit, ne saurait justifier le terrorisme.  Enfin, il a jugé indispensable que toutes les activités du Bureau de lutte contre le terrorisme soient financées par le budget ordinaire de l’ONU. 

M. MOHAMMAD KURNIADI KOBA (Indonésie) s’est réjoui à son tour de l’adoption de la résolution sur le septième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale et a appuyé la proposition de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur la préservation du caractère consensuel de ce texte.  Il a applaudi les améliorations apportées, tout en constatant que la menace liée au terrorisme et à l’extrémisme violent reste malheureusement d’actualité, d’autant plus en cette période de pandémie.  Pour ne pas être en retard face à cette menace, il convient, a-t-il dit, d’être souples et innovants dans la coopération internationale.  Les compromis auxquels ont consenti les États Membres sont la base de futures synergies entre les organes onusiens chargés de la lutte antiterroriste. 

Le représentant a espéré que ces efforts de coordination permettront d’éviter les doublons et de faciliter le renforcement des capacités des pays qui en émettent le besoin.  Il s’est par ailleurs félicité que cet examen comporte de nouveaux éléments, en particulier les menaces émergentes telles que l’utilisation des nouvelles technologies, les défis du récidivisme et de la radicalisation, et le recrutement au sein des prisons.  Dans nos efforts communs, nous devons impliquer les différentes parties prenantes, y compris la société civile, a-t-il ajouté, appelant en conclusion à l’élaboration d’un plan global pour riposter au terrorisme sur la base des trois piliers de la Stratégie.    

M. EDGAR DANIEL LEAL MATTA (Guatemala) a estimé que cette Stratégie représente la pierre angulaire de la lutte contre le terrorisme.  Il a mis l’accent sur le lien de plus en plus évident entre la criminalité organisée et le terrorisme, jugeant cette évolution particulièrement préoccupante.  Ce lien permet en effet aux organisations terroristes de bénéficier d’importantes ressources financières, ce qui exige un cadre juridique à la hauteur des enjeux et une mise en œuvre effective de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, a souligné le représentant.  Mon pays, a-t-il souligné, est confronté à ces réseaux qui financent leurs activités grâce au blanchiment d’argent et à d’autres activités criminelles comme la traite des personnes et le trafic des armes.  Ces réseaux dépassent nos capacités, a-t-il avoué, jugeant plus nécessaire que jamais un renforcement de la coopération internationale et régionale.  Avant de conclure, le délégué s’est félicité que le septième examen ait permis d’intégrer de nouveaux paragraphes à la Stratégie, ce qui démontre « l’intérêt que lui portent les États Membres ». 

M. GBOLIÉ DÉSIRÉ WULFRAN IPO (Côte d’Ivoire) a estimé que la prévention doit être inscrite au cœur des priorités des États Membres, afin d’éliminer les causes profondes du terrorisme et de combattre l’extrémisme violent, motivé notamment par des considérations raciales, ethniques ou idéologiques.  Il a également appelé à une redynamisation de la coopération internationale en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités des États membres.  Ces deux types de coopération ont, en effet, permis à la Côte d’Ivoire de renforcer ses capacités, notamment dans le domaine législatif ainsi que dans celui de la répression, du renseignement et du contrôle aux frontières. 

Ainsi, a-t-il enchaîné, la Côte d’Ivoire s’est dotée en 2018, d’une nouvelle loi portant répression du terrorisme qui criminalise désormais le financement d’une organisation terroriste et d’un terroriste individuel.  Par ailleurs, elle vient de signer, le 03 juin 2021, un Mémorandum d’entente avec le Bureau de lutte contre le terrorisme dans le cadre de la mise en œuvre du Programme des Nations Unies de lutte contre les déplacements des terroristes (Programme CT-Travel) qui vise à prévenir et détecter les infractions terroristes par l’utilisation des renseignements préalables concernant les voyageurs et les dossiers passagers.  Le représentant a également cité l’inauguration officielle le 10 juin 2021 d’un projet ivoiro-français d’une Académie internationale de lutte contre le terrorisme, installée à Jacqueville.

M. Ipo s’est ensuite déclaré gravement préoccupé par l’utilisation croissante des technologies de l’information et des communications à des fins de propagande et de recrutement par les terroristes, ainsi que par la multiplication de la cybercriminalité et des cyberattaques contre les infrastructures critiques.  Il a appelé à des actions urgentes pour règlementer et assainir l’usage des TIC.  Il a estimé en outre, qu’il importe de faire du respect des droits de l’homme et de la promotion de l’état de droit des piliers sur lesquels doit reposer la lutte contre le terrorisme.

M. YONG-ERN NATHANIEL KHNG (Singapour) a insisté sur la nécessité d’aborder les problèmes de radicalisation et de recrutement par des organisations terroristes, en prison notamment.  Il a ensuite appelé à une mise en œuvre équilibrée des quatre piliers de la Stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme.  Le représentant a par ailleurs fait savoir qu’en dépit de la pandémie, Singapour a continué de mettre en œuvre des activités de lutte contre le terrorisme, notamment sur le plan financier pour enrayer le blanchiment d’argent.  Un centre d’amélioration des capacités d’analyse a également été mis sur pied.

M. SYED MOHAMAD HASRIN AIDID (Malaisie) a déclaré que son pays, multireligieux où coexistent différentes confessions, est prêt à partager son expérience en matière de marginalisation de l’extrémisme et de préservation d’une société harmonieuse et pluraliste.  Il faut, a-t-il professé, gagner les « cœurs et les esprits » dans la guerre psychologique contre le terrorisme.  Il a expliqué que le Centre régional d’Asie du Sud-Est pour la lutte contre le terrorisme (SEARCCT) continue d’impliquer les jeunes avec des contre-messages pour améliorer leur résilience face à la radicalisation, en créant des « murs de protection psychologiques ».  

M. NJAMBI KINYUNGU (Kenya) a estimé qu’un examen régulier de la Stratégie mondiale est essentiel.  Il a indiqué que le Kenya a lancé sa stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme violent en 2016 et qu’il est prêt à partager les leçons acquises en matière de réhabilitation et de réinsertion des extrémistes violents.  Il a aussi cité la lutte contre la radicalisation, l’engagement positif des médias en tant qu’acteurs clefs de la lutte antiterroriste, ainsi que la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Le représentant a ensuite appelé les États Membres à assurer une mise en œuvre pratique des mesures de lutte contre le terrorisme et de prévention pour garantir l’efficacité la Stratégie mondiale.  Il a salué la création d’une antenne du Bureau de lutte contre le terrorisme au Kenya.

M. DAVIT KNYAZYAN (Arménie) a relevé que la pandémie a créé un environnement propice à la radicalisation.  Il s’est inquiété des menaces croissantes que représentent les combattants terroristes étrangers dans les zones de conflit, relevant que ces derniers sont notamment utilisés pour faire progresser des objectifs politiques.  Des combattants originaires du Moyen-Orient ont commis des crimes de guerre dans le Haut-Karabakh, a-t-il notamment signalé.  Il a appelé à faire davantage pour prévenir l’utilisation des médias sociaux par les groupes terroristes, rejetant par ailleurs toute tentative d’associer une religion ou une ethnicité au terrorisme.

M. PABLO ADRIÁN ARROCHA OLABUENAGA (Mexique) s’est dit alarmé par l’aggravation du terrorisme à motivation ethnique et raciste, ces dernières années.  Il a noté les données de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme qui parle d’une augmentation de 320% de ces cas.  Cette question, s’est alarmé le représentant, exige une attention immédiate.  Il a regretté le faible libellé de la résolution sur le septième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale, dont l’objectif était pourtant d’actualiser la vision de l’ONU sur le terrorisme.  Nos efforts, a souligné le représentant, ne peuvent et ne doivent aller au-delà des limites fixées par le droit international, à commencer par la Charte des Nations Unies.  Il a appelé au respect du droit international humanitaire, des droits de l’homme et des droits des réfugiés.  Il a jugé inacceptable d’invoquer l’Article 51 de la Charte sur le droit naturel de légitime défense dans la lutte contre le terrorisme, car cela pourrait créer des précédents dangereux.

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