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M. Guterres plaide pour la prise en compte des migrants dans la lutte contre la COVID-19, y compris la vaccination, et pour le rejet des discours de haine et des actes de xénophobie

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre:

En cette Journée internationale des migrants, nous faisons le bilan d’une année où, à cause de la pandémie de COVID-19, des millions et des millions de personnes ont connu la douleur d’être séparées de leur famille et de leurs amis, la précarité de l’emploi et la nécessité de s’adapter à une réalité nouvelle et inconnue.

Tel est, en fait, le lot quotidien des migrants du monde entier.

Au cours de cette année éprouvante, nous avons également pris conscience de notre dépendance vis-à-vis de celles et ceux qui, trop souvent, sont invisibles dans la société.  Face à la crise, les migrantes et les migrants jouent un rôle de premier plan –qu’il s’agisse de prendre en charge les malades et les personnes âgées ou d’assurer notre approvisionnement alimentaire pendant les périodes de confinement–, ce qui met en lumière leurs contributions plus générales à la société, partout dans le monde.

Partie intégrante de nos sociétés, les migrants devraient aussi être au cœur des mesures de relèvement.

Nous devons veiller à ce que les migrants, quel que soit leur statut juridique, soient pris en compte dans l’action entreprise par chaque pays pour lutter contre la pandémie, en particulier dans les programmes de santé, et notamment de vaccination.  Nous devons rejeter les discours de haine et les actes de xénophobie.  Nous devons, enfin, trouver des solutions pour les migrants qui se retrouvent abandonnés à leur sort, sans revenus ni statut juridique, et sans les moyens de retourner chez eux.

En cette Journée internationale des migrants, profitons de la perspective du relèvement, après la pandémie, pour mettre en œuvre le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, repenser la mobilité humaine, permettre aux migrantes et migrants de relancer les économies dans leur pays et ailleurs, et édifier des sociétés plus inclusives et plus résilientes.

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