SG/SM/20237

Le Secrétaire général demande la même volonté politique pour guérir la planète que celle qui a permis de préserver la couche d’ozone

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, célébrée le 16 septembre:

Peu d’accords mondiaux ont permis de remporter autant de succès que la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone.  Aujourd’hui, en cette Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, nous célébrons les 35 ans de cette convention, qui a été la première étape d’un processus visant à réparer le trou dans la couche d’ozone de la planète.

Ce trou, ce sont les gaz employés dans les aérosols et les appareils de refroidissement qui en sont à l’origine.  En application du Protocole de Montréal se rapportant à la Convention, les gouvernements, les scientifiques et l’industrie ont coopéré et ont, à ce jour, remplacé 99% de ces gaz. La couche d’ozone est en voie de cicatrisation, préservant ainsi la santé des êtres humains et de l’écosystème.

Pour autant, le travail au titre du Protocole de Montréal n’est pas terminé.  Grâce à l’Amendement de Kigali au Protocole, la communauté internationale trouve des solutions de substitution pour les fluides de refroidissement qui contribuent à la menace croissante du dérèglement climatique.  S’il est pleinement mis en œuvre, l’Amendement de Kigali pourra empêcher un réchauffement de la planète de 0,4° Celsius. Je félicite les 100 Parties qui ont montré l’exemple à cet égard.

Dans la perspective de la reprise mondiale après les ravages sociaux et économiques provoqués par la pandémie de COVID-19, nous devons nous engager à construire des sociétés plus fortes et plus résilientes.  Il est impératif que nous consacrions nos efforts et nos investissements à la lutte contre les changements climatiques et à la protection de la nature et des écosystèmes qui nous font vivre.

Les traités sur l’ozone sont des sources d’inspiration qui montrent qu’en présence d’une volonté politique, il n’y a guère de limites à ce que nous pouvons accomplir pour une cause commune.  Inspirons-nous de la manière dont nous avons travaillé ensemble pour préserver la couche d’ozone et appliquons cette même volonté à la guérison de la planète et à l’édification d’un avenir plus brillant et plus équitable pour l’humanité dans son ensemble.

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