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Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 novembre 2019

(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)

Le Commissaire général de l’UNRWA, M. Pierre Krähenbühl, a informé, il y a peu, le Secrétaire général de sa démission avec effet immédiat. 

Le Secrétaire général a remercié M. Krähenbühl pour son engagement et son dévouement à l’égard de l’UNRWA et les réfugiés de Palestine.  M. Christian Saunders a été nommé, aujourd’hui, à la tête de l’UNRWA à titre intérimaire.

Pour l’heure, il importe que les États Membres et les autres partenaires restent attachés à l’agence et aux services qu’elle fournit.  Il est également essentiel que la communauté internationale soutienne le travail crucial de l’Agence dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’aide humanitaire, de la stabilité dans une région instable.

Venezuela

Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a achevé aujourd’hui une visite de trois jours au Venezuela.  Hier, il avait rencontré des responsables du Gouvernement du Venezuela, dont le Vice-Président et des membres de l’Assemblée nationale.  Il a également rencontré des partenaires humanitaires des Nations Unies et d’organisations non gouvernementales, ainsi que des membres de la communauté diplomatique présents à Caracas.

M. Lowcock a également rendu visite à des patients dans un hôpital de Caracas, qui fournit actuellement des soins à un million de personnes.  L’hôpital a reçu une aide du Fonds central pour les interventions d’urgence pour l’achat de matériel médical indispensable.

Syrie

Les munitions non explosées continuent de faire courir un risque de mort et de blessures en Syrie.  Environ 11,5 millions de personnes vivent dans des zones présentant un tel risque.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a annoncé que, le 4 novembre, quatre incidents impliquant des engins explosifs improvisés ou des munitions non explosées se sont produits en Syrie, blessant huit enfants.

L’ONU appelle toutes les parties au conflit à permettre le retrait des restes explosifs de guerre, à mener en toute sécurité des activités d’éducation aux risques et à assurer le respect et la sécurité du personnel humanitaire menant des activités de déminage.

Haïti - ECOSOC

Le Groupe consultatif spécial du Conseil économique et social sur Haïti a publié, aujourd’hui, une déclaration officielle dans laquelle il exhorte la communauté internationale à continuer de soutenir collectivement le pays.

Le Groupe a exprimé sa préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire en Haïti.

Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé

Aujourd’hui est célébrée la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé.

Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, au moins 40% de tous les conflits internes, ces 60 dernières années, ont été liés à l’exploitation de ressources naturelles, qu’il s’agisse de ressources de grande valeur telles que le bois, les diamants, l’or et le pétrole, ou de ressources rares telles que les terres fertiles et l’eau.  Il apparaît que les conflits impliquant des ressources naturelles présentent des risques de récurrence deux fois plus importants.

Cette Journée vient rappeler que la protection de l’environnement fait partie de nos stratégies de prévention des conflits, de maintien de la paix et de consolidation de la paix, car il ne peut y avoir de paix durable si les ressources naturelles qui préservent les moyens de subsistance et les écosystèmes sont détruites.

Malawi

Au Malawi, la Coordonnatrice résidente des Nations Unies, Mme Maria Jose Torres, s’est déclarée préoccupée par les violences qui se sont déroulées à Balaka, le lundi 4 novembre, entre des groupes chrétiens et musulmans, faisant au moins deux blessés graves.

Mme Torres est particulièrement préoccupée par les informations selon lesquelles les violences ont commencé après que deux filles eurent été empêchées d’aller à l’école parce qu’elles portaient un hijab.

La Coordonnatrice résidente a appelé tous les Malawiens à respecter les convictions religieuses de chacun et à engager un dialogue pacifique pour résoudre leurs différends.  Elle a aussi appelé les autorités de l’État à faire en sorte que tous les Malawiens puissent exercer leurs croyances et leurs pratiques culturelles sans être victimes de persécution et de discrimination.

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.