SC/12955

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste perpétré à Ouagadougou (Burkina Faso)

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’août, M. Amr Abdellatif Aboulatta (Égypte):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attentat terroriste barbare et lâche qui a été commis à Ouagadougou (Burkina Faso) dans la nuit du 13 août 2017 et a fait au moins 18 morts et au moins 18 blessés.

Les membres du Conseil ont adressé leurs plus sincères condoléances et exprimé toute leur sympathie aux familles des victimes ainsi qu’au Gouvernement du Burkina Faso, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales. Ils ont exprimé leur solidarité avec le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et souligné qu’il fallait intensifier les efforts déployés à l’échelle régionale et internationale pour lutter contre le terrorisme et contre l’extrémisme violent, qui peut conduire au terrorisme.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés. Ils ont réaffirmé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de cet acte inqualifiable ainsi que ceux qui l’avaient financé, et engagé vivement tous les États à coopérer activement à cette fin avec le Gouvernement du Burkina Faso et les autres autorités concernées, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Les membres du Conseil ont salué les efforts déployés dans la région, notamment grâce à la création de la Force conjointe du G5 Sahel, pour tenir compte de la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel, et préconisé la poursuite des progrès dans ce domaine.

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