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Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 27 novembre 2017

(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

Côte d’Ivoire

Le Secrétaire général s’envole pour la Côte d’Ivoire, ce soir, afin de participer au Sommet Union africaine-Union européenne à Abidjan.

Il devrait faire sa déclaration liminaire, et non la déclaration liminaire, mercredi prochain.  Le Sommet a pour thème « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable ».  Le Secrétaire général devrait aussi avoir un certain nombre de réunions bilatérales et autres.

Il sera de retour à New York jeudi dans l’après-midi.

Médiation

Aujourd’hui, le Secrétaire général a rencontré pour la première fois les membres de son Conseil consultatif de haut niveau sur la médiation, lequel a été créé pour lui prodiguer des conseils sur les questions liées à la médiation et contribuer ainsi à ses efforts visant à mettre en place un partenariat plus fort pour la prévention et le règlement des crises.

Dans ses remarques, le Secrétaire général a souligné le rôle critique que les membres du Conseil jouent, compte tenu de leur expérience et de leurs connaissances.  Il a aussi souligné le rôle qu’ils peuvent jouer dans la diplomatie préventive.

Syrie

Aujourd’hui au Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a, par vidéoconférence, fait le point sur les préparatifs du cycle des pourparlers sur la Syrie qui devrait commencer à Genève demain.  (Voir communiqué de presse CS/13091)

S’agissant de la situation sur place, les agences humanitaires indiquent que le convoi de l’ONU et du Croissant-Rouge arabe syrien n’a pas été en mesure d’entrer à Nashabieh dans l’est de la Ghouta, à cause des combats.  Le convoi transportait de la nourriture et des articles médicaux et nutritionnels pour plus de 7 000 personnes dans le besoin.  Alors que des garanties de sécurité lui avaient été données, le convoi humanitaire a été contraint de rebrousser chemin après les bombardements et les explosions dans la zone.

Yémen

Les agences humanitaires disent que la coalition menée par l’Arabie saoudite a desserré les restrictions aux mouvements humanitaires à l’aéroport national de Sanaa et dans les ports de Hodaidah et de Saleef.

Samedi dernier, trois vols humanitaires ont atterri et décollé à l’aéroport de Sanaa, y compris deux vols de passagers des Services aériens d’aide humanitaire des Nations Unies et un cargo humanitaire.

Un de ces vols a acheminé 1,9 million de doses de vaccins, suffisamment pour protéger 600 000 enfants contre la coqueluche, la tuberculose, la pneumonie et la méningite.  Ces vaccins contribueront aussi à contenir la flambée de diphtérie qui a, depuis le mois d’août dernier, donné lieu à 170 cas suspects et au moins 14 morts enregistrées dans la province d’Ibb.

Depuis le début du blocus, il y a trois semaines, le premier cargo commercial transportant 5 500 tonnes de farine de blé a pu accoster hier au port de Hodaidah, alors qu’un navire affrété par les Nations Unies accostait avec 25 000 tonnes de blé en vrac au port de Saleef, aujourd’hui.  

Avec la baisse rapide des stocks de carburant et une situation humanitaire difficile qui pousse au moins 7 millions de personnes dans la famine, il est important d’offrir aux cargos commerciaux et humanitaires un accès illimité aux ports de Hodaidah et de Saleef, y compris ceux qui transportent du carburant.

Le carburant est attendu de toute urgence pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux, des pompes à eau et des systèmes d’assainissement et faciliter l’acheminement de l’eau potable et de la nourriture de base vers les personnes vulnérables.  Quelque 21 millions de Yéménites ont besoin d’aide humanitaire.

Brésil

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, est au Brésil pour une visite de deux jours.  Il était à Brasilia, aujourd’hui, où il a prononcé un discours au Ministère de la défense.  Demain, à Rio de Janeiro, il visitera le centre de formation du Corps de marine brésilien.

Le Secrétaire général s’entretiendra aussi avec des responsables du Gouvernement et du secteur de la sécurité ainsi qu’avec des membres du Congrès.  Il exprimera sa reconnaissance pour la participation et la contribution du Brésil aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, y compris pour le rôle-pivot que les soldats de la paix brésiliens ont joué à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), pour ramener la sécurité et la stabilité.

République centrafricaine

Hier, le Secrétaire général a publié une déclaration dans laquelle il condamne fermement l’attaque perpétrée par des présumés anti-balaka contre un convoi de la Mission de l’ONU.  (Voir communiqué de presse SG/SM/18799)

Bangladesh - Myanmar

Les agences humanitaires indiquent que les réfugiés rohingya qui avaient fui le Myanmar depuis le 25 août ont désormais atteint le nombre de 624 000.

Madagascar

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a prévenu aujourd’hui que la flambée sans précédent de la peste pulmonaire à Madagascar est en train de reculer mais que la riposte doit être maintenue.

Selon les données publiées par le Ministère malgache de la santé publique, le nombre des infections a continué de baisser, ces dernières semaines.  Mais on s’attend à plus d’infections buboniques et pulmonaires jusqu’à la fin de la saison de la peste en avril 2018.

Entre le 1er août et le 22 novembre, le Ministère malgache de la santé publique a fait état de plus de 2 000 cas, y compris 202 morts.

En réponse, l’OMS a rapidement débloqué 1,5 million de dollars de fonds d’urgence qui ont permis d’acheminer plus de 1,2 million de doses d’antibiotiques et former plus de 4 400 personnes au « traçage des contacts ».

Plus de 135 membres du personnel de l’OMS et du Réseau mondial OMS d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) ont été réaffectés ou dépêchés à Madagascar dans le cadre de la riposte à la flambée.

Il faut maintenir le soutien afin que la riposte se poursuive pour trouver l’ensemble des cas, recenser activement les contacts et les traiter, lutter contre les rongeurs et les puces et faire en sorte que les inhumations soient pratiquées de manière sûre et digne. 

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