SG/SM/17712

Après le bombardement d’un hôpital d’Alep, M. Ban Ki-moon appelle les parties syriennes à se concentrer sur un processus politique de sortie de crise

La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:

Le Secrétaire général condamne les bombardements d’hier contre l’hôpital Al Quds d’Alep, en Syrie.  Des groupes de la société civile font état d’au moins 20 morts à la suite de l’attaque, dont trois enfants et le dernier pédiatre de la région.  Le Secrétaire général exprime ses sincères condoléances aux familles endeuillées.

Le Secrétaire général réitère également sa condamnation au sujet des récents bombardements aveugles menés par les forces gouvernementales et les groupes d’opposition, ainsi que des tactiques terroristes des extrémistes.  Les attaques qui visent des civils sont des violations inexcusables du droit international et du droit international humanitaire.  Des responsabilités doivent être établies pour ces crimes.

Le Secrétaire général appelle les parties belligérantes en Syrie à renouveler immédiatement leur engagement en faveur de la cessation des hostilités.  Il encourage le Groupe international de soutien pour la Syrie (GISS), en particulier ses deux coprésidents, la Fédération de Russie et les États-Unis, à faire pression sur toutes les parties concernées pour obtenir la cessation des combats et assurer des enquêtes crédibles sur les incidents tels que l’attaque de l’hôpital Al Quds.

Le Secrétaire général est convaincu que seul un accord conforme au Communiqué de Genève et à la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité peut conduire à une solution au conflit en Syrie.  Au lieu de bombarder des zones civiles, toutes les parties syriennes doivent renouveler leur attention sur un processus politique.

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