SC/12434-IK/713

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste en Iraq

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, M. Koro Bessho (Japon):

Les membres du Conseil de sécurité ont vivement déploré l’attentat terroriste odieux et lâche perpétré dans la ville de Bagdad le 2 juillet 2016, qui a fait au moins 200 morts et de nombreux blessés et qui a été revendiqué par l’EIIL (État islamique d’Iraq et du Levant/Daech).

Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs condoléances aux familles des victimes et au peuple et au Gouvernement iraquiens, et souhaité aux blessés un rétablissement prompt et total.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait prendre des mesures pour prévenir et éliminer le financement du terrorisme, des organisations terroristes et des terroristes, conformément aux résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015).

Les membres du Conseil ont souligné la nécessité de traduire en justice les auteurs et les organisateurs de ces actes de terrorisme odieux, ainsi que ceux qui les financent et les commanditent.  Ils ont fait valoir que les responsables de ces assassinats devaient être amenés à répondre de leurs actes et ont exhorté tous les États à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil.

Les membres du Conseil ont rappelé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations était un crime injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le lieu, le moment et les auteurs, et qu’il ne saurait être associé à telle ou telle religion, nationalité, civilisation ni à tel ou tel groupe ethnique.  Ils ont réaffirmé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que faisaient peser les actes terroristes sur la paix et la sécurité internationales.

 

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.