SC/12279-AFR/3344

Déclaration à la presse du Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste commis à Grand-Bassam (Côte d’Ivoire)

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Ismael Abraão Gaspar Martins (Angola):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté l’attentat terroriste commis à Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) le 13 mars 2016, qui a fait au moins 16 morts et de nombreux blessés, et qui a été revendiqué par Al-Qaida au Maghreb islamique.  Ils ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement ivoirien, ainsi qu’au Gouvernement français et aux gouvernements de tous les autres pays dont des citoyens ont été pris pour cibles dans l’attaque.  Ils ont également souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Les membres du Conseil se sont dits solidaires de la Côte d’Ivoire et des pays de la région dans leur lutte contre le terrorisme et insisté sur le fait qu’il fallait intensifier les efforts régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, qui pouvait déboucher sur le terrorisme.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont insisté sur le fait qu’il fallait traduire en justice les auteurs et les organisateurs de ces actes de terrorisme répréhensibles, ainsi que ceux qui les finançaient et les commanditaient.  Ils ont souligné que les responsables devaient être amenés à répondre de leurs actes et exhorté tous les États à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés.  Ils ont redit que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait prendre des mesures pour prévenir et éliminer le financement du terrorisme, des organisations terroristes et des terroristes, conformément aux résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015).

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