SC/11999

Le Comité du Conseil de sécurité chargé de l’application des sanctions contre la République centrafricaine rencontre les représentants du Gouvernement centrafricain, de la MINUSCA et du Groupe d’experts pour s’entretenir de l’embargo sur les armes

Le 3 août 2015, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine a tenu une réunion au sujet des dispositions relatives aux dérogations à l’embargo sur les armes imposé par ladite résolution et prorogé par la résolution 2196 (2015), réunion à laquelle ont participé Mme Marie-Noëlle Koyara, Ministre d’État chargée de la défense nationale, et d’autres représentants du Gouvernement centrafricain (par vidéoconférence depuis Bangui), M. Babacar Gaye, Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), et le Groupe d’experts.

Les membres du Comité ont salué les efforts déployés par les autorités centrafricaines pour rétablir la paix et la sécurité dans le pays.  Les délégations ont aussi noté que la tenue d’élections démocratiques avant la fin de 2015 constituerait à cet égard une étape décisive.  Les membres du Comité se sont engagés à maintenir leur soutien au Gouvernement et ont souligné que les mesures de sanction (embargo sur les armes, interdiction de voyager et gel des avoirs) avaient pour objet de protéger la République centrafricaine et de l’aider à consolider la paix et la sécurité.  Ils ont plus particulièrement indiqué que l’embargo était destiné à empêcher que des armes provenant de la région n’affluent dans le pays.

Les membres du Comité ont également encouragé la République centrafricaine et les États voisins à poursuivre le dialogue avec le Comité et le Secrétariat, et à demander des précisions sur les procédures de dérogation prévues au paragraphe 1 de la résolution 2196 (2015), y compris celles qui concernent la livraison d’armes et de matériel létal connexe ou la formation dispensée aux forces de sécurité centrafricaines.  Rappelant le paragraphe 25 de la résolution, le Conseil a affirmé qu’il continuerait de suivre l’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendrait prêt à revoir l’opportunité des mesures énoncées dans la résolution.

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