SC/11792-AFR/3084

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité à l’occasion de l’attentat à la bombe perpétré à el-Qoubba (Libye)

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de février, M. Liu Jieyi (Chine):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné vigoureusement l’attentat à la bombe commis à el-Qoubba (Libye) le 20 février, revendiqué par un groupe affilié à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL/Daech), qui a fait des dizaines de morts et de blessés.

Les membres du Conseil ont exprimé leurs sincères condoléances aux familles des victimes de cet acte odieux et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Les membres du Conseil ont souligné une fois encore que l’EIIL devait être vaincu et qu’il fallait mettre un terme à l’intolérance, à la violence et à la haine qui sont son credo. Ils ont aussi souligné que les actes barbares que continuait de perpétrer l’EIIL ne les intimidaient pas mais ne faisaient qu’accroître leur conviction que les gouvernements et les institutions, y compris ceux de la région la plus touchée, devaient unir leurs efforts pour combattre l’EIIL, les entités du groupe Ansar el-Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaida, comme le Conseil l’a décidé dans ses résolutions 2170 (2014) et 2199 (2015).

Les membres du Conseil ont insisté sur le fait qu’il fallait traduire en justice les auteurs de ces actes de terrorisme inqualifiables. Ils ont souligné que les auteurs des attaques devraient en rendre compte et ont prié tous les États, conformément aux obligations que leur imposent le droit international et les résolutions du Conseil applicables, de coopérer activement avec la Libye et toutes les autres autorités compétentes à cet égard.

Les membres du Conseil ont rappelé que l’EIIL était inscrit sur la Liste relative aux sanctions contre Al-Qaida, qu’il était donc soumis aux mesures de gel des avoirs et d’embargo sur les armes ordonnées dans la résolution 2161 (2014) et que toute personne ou entité qui apportait un appui financier ou matériel au groupe, y compris en fournissant des armes ou du personnel, pouvait être inscrite sur la Liste et faire l’objet de sanctions. Ils ont souligné qu’il fallait appliquer pleinement la résolution 2199 (2015), adoptée le 12 février, pour priver l’EILL de ses réseaux d’appui.

Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’il fallait combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales, et que tous les actes de terrorisme étaient criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque et les auteurs.

 

 

 

 

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