SC/11639-AFR/3014

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat-suicide à la bombe perpetré contre l’école publique des sciences et techniques de la ville de Potiskum dans l’État de Yobe (Nigéria)

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Gary Francis Quinlan (Australie):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande vigueur l’attentat-suicide à la bombe commis le 10 novembre 2014 contre l’école publique des sciences et techniques de Potiskum, dans l’État de Yobe (Nigéria), lequel a fait plusieurs dizaines de morts, pour la plupart des élèves, et un grand nombre de blessés.

Les membres du Conseil ont adressé leurs condoléances aux familles des victimes et leur ont exprimé leur profonde sympathie ainsi qu’à tous ceux qui ont été blessés au cours de l’attentat, au peuple et au Gouvernement de la République fédérale du Nigéria.

Les membres du Conseil ont salué les efforts que fait actuellement le Gouvernement nigérian pour protéger les écoles et leurs élèves, ainsi que les mesures prises par la communauté internationale pour prêter assistance aux autorités nigérianes à cet égard et traduire en justice les auteurs de tels actes. Ils ont exhorté la communauté internationale, notamment les États de la région, à collaborer étroitement avec les autorités nigérianes pour intensifier ces efforts.

Les membres du Conseil ont condamné toutes les violations des droits de l’homme et les violations éventuelles du droit humanitaire international, notamment les assassinats, les mutilations, les attentats contre des écoles et des élèves, les violences sexuelles et à motivation sexiste ainsi que les enlèvements, et ont demandé avec insistance que tous leurs auteurs aient à répondre de leurs actes aux niveaux national et international.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations est criminel et injustifiable, quels qu’en soient les motivations, quels que soient le lieu et le moment où les actes de terrorisme sont commis et quels qu’en soient les auteurs et qu’il ne devrait être associé à aucune religion, nationalité, civilisation ou appartenance ethnique.

Les membres du conseil ont rappelé aux États qu’ils devaient veiller à ce que les mesures qu’ils prennent pour combattre le terrorisme soient conformes à toutes les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire.

Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’ils étaient résolus à combattre toutes les formes de terrorisme, conformément aux obligations qui incombent au Conseil en vertu de la Charte des Nations Unies.

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