SG/SM/15255-MER/1995

Le Secrétaire général se dit heureux de voir l’Asie du Sud-Est donner des exemples de pratiques optimales en matière de gestion durable des océans et des mers

4/9/2013
Secrétaire généralSG/SM/15255
MER/1995
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SE DIT HEUREUX DE VOIR L’ASIE DU SUD-EST DONNER DES EXEMPLES

DE PRATIQUES OPTIMALES EN MATIÈRE DE GESTION DURABLE DES OCÉANS ET DES MERS


On trouvera ci-après le message publié par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la trente-quatrième Conférence internationale pacem in maribus:


J’ai le plaisir de saluer tous ceux qui participent à la trente-quatrième Conférence internationale pacem in maribus.  Je tiens à remercier le Gouvernement thaïlandais d’avoir accueilli cette manifestation et d’affirmer son engagement envers l’Organisation des Nations Unies.


Depuis l’adoption de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, l’établissement de cadres juridiques, politiques et institutionnels pour les océans et les mers a favorisé la mise en place de conditions propices au développement viable et à la bonne gouvernance des océans et de leurs ressources, jouant un rôle déterminant dans l’élimination de la pauvreté, la promotion d’une croissance économique soutenue, la sécurité alimentaire et la création d’emplois.


Et pourtant, des moyens de subsistance continuent de disparaître et des possibilités économiques de se perdre du fait de la pollution, des changements climatiques, de l’acidification, de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et des catastrophes naturelles telles que les tsunamis et autres inondations côtières.  Des activités de développement côtières, en particulier les activités de récupération des terres, ont également des conséquences préjudiciables.


Le document final de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, qui s’est tenue l’année dernière, a appelé l’attention sur l’urgence d’agir dans ce domaine.  Pour cela, il faudra renforcer les capacités et mettre en commun les connaissances scientifiques, traditionnelles et autochtones ayant trait à la protection des populations côtières, aux interventions en cas d’événements extrêmes et au maintien des services fournis par les écosystèmes.  Créer un climat favorable au développement économique sera également déterminant.


Je suis heureux de voir que l’Asie du Sud-Est relève activement ces défis et donne des exemples de pratiques optimales.  Grâce à vos efforts, nous réaliserons plus rapidement les Objectifs du Millénaire pour le développement et pourrons définir un programme de développement ambitieux pour l’après-2015.  La Conférence mondiale sur le développement durable des petits États insulaires en développement, prévue l’année prochaine à Samoa, considère la question des océans comme une priorité et sera l’occasion de progresser dans cette voie.


Je me réjouis à la perspective de collaborer avec tous les partenaires pour préserver les océans sains, productifs et résistants qui sont si essentiels au bien-être humain et à la prospérité.  Je vous prie d’accepter mes meilleurs vœux pour le succès de cette conférence.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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