SG/SM/14401-OBV/1122-POP/1008

Le Secrétaire général appelle les États à agir rapidement pour réduire l’écart entre l’offre et la demande de soins de santé procréative

06/07/2012
Secrétaire généralSG/SM/14401
OBV/1122
POP/1008
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL APPELLE LES ÉTATS À AGIR RAPIDEMENT POUR RÉDUIRE

L’ÉCART ENTRE L’OFFRE ET LA DEMANDE DE SOINS DE SANTÉ PROCRÉATIVE


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de la population, le 11 juillet:


La population mondiale a plus que triplé depuis la création de l’Organisation des Nations Unies en 1945, et elle continue de s’accroître.  Notre planète comptant désormais plus de 7 milliards d’habitants, la pression qui s’exerce sur les ressources partagées s’intensifie et la réalisation des objectifs de développement adoptés au niveau international se complique notablement.


Les nombreuses crises –alimentaire, énergétique, financière– ont provoqué de graves souffrances et nous ont rappelé à la nécessité d’accorder une plus grande attention aux composantes du développement durable.  La santé procréative est une donnée indispensable de l’équation du développement durable.  Les femmes et les jeunes qui sont en bonne santé et qui ont la possibilité et les moyens de décider librement du nombre d’enfants qu’ils veulent et du moment auquel ils les veulent sont mieux à même de contribuer au développement de la société.


Actuellement, dans les pays en développement, seule une femme sur trois vivant à la campagne reçoit les soins dont elle a besoin durant sa grossesse. Souvent liées à la pauvreté et au manque d’éducation, les grossesses précoces sont toujours courantes dans la plupart des régions du monde.  Plus de 200 millions de femmes et d’adolescentes n’ont pas accès aux contraceptifs.  Et les programmes de planification familiale volontaire sont à court de ressources à peu près partout.


Nous pouvons et devons faire mieux.  En cette Journée internationale de la population, j’appelle les États Membres à se concerter et à agir rapidement, afin de réduire l’écart qui existe entre la demande et la fourniture de soins de santé procréative.  La santé et les droits de la procréation font partie intégrante du développement durable et de la réduction de la pauvreté.  Investir dans l’accès universel à la santé procréative, c’est investir dans des sociétés en bonne santé et dans un avenir mieux assuré.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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