SG/SM/14080

Les discussions à Greentree avec les dirigeants chypriotes grec et turc furent intenses, mais les progrès ont été limités, affirme M. Ban Ki-moon

25/01/2012
Secrétaire généralSG/SM/14080
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LES DISCUSSIONS À GREENTREE AVEC LES DIRIGEANTS CHYPRIOTES GREC ET TURC FURENT INTENSES,

MAIS LES PROGRÈS ONT ÉTÉ LIMITÉS, AFFIRME M. BAN KI-MOON


La déclaration suivante a été faite par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’issue de sa réunion avec les dirigeants chypriotes grec et turc, à Greentree Estate, dans l’État de New York, le 25 janvier:


J’aimerais également remercier une nouvelle fois MM. Demetris Christofias et Derviş Eroğlu, pour avoir accepté mon invitation à me joindre à Greentree Estate ces deux derniers jours.


Il s’agit de notre cinquième réunion ensemble destinée à soutenir le travail des dirigeants en vue d’aboutir à un règlement global de Chypre, en s’appuyant sur les efforts constants qui ont été entrepris dans l’île depuis la reprise des négociations, il y a plus de trois ans.


Lors de notre rencontre à Greentree Estate en octobre dernier, les dirigeants avaient exprimé leur confiance sur leur capacité de parvenir à un règlement.  Les deux parties ont, depuis cette date, poursuivi leurs négociations en vue d’atteindre cet objectif.  Juste avant cette dernière réunion à Greentree Estate, j’ai écrit aux deux dirigeants pour souligner que les pourparlers étaient entrés dans leur phase finale.  Des discussions de fond à Greentree Estate constituaient une partie intégrante de cette phase devant conduire à une conférence multilatérale et à un règlement final.  Les deux dirigeants ont répondu en réaffirmant leur engagement en faveur d’une solution.


Les deux parties sont venues à Greentree Estate avec trois problèmes majeurs à résoudre : l’élection de l’exécutif, les biens fonciers et la citoyenneté.  J’ai demandé aux dirigeants de profiter de cette opportunité pour faire des avancées décisives.  Les discussions de ces deux derniers jours furent intenses et solides, bien que des progrès limités aient été réalisés.  J’ai rappelé aux dirigeants que ce processus est mené par les Chypriotes et relève de leur responsabilité.  L’ONU n’est pas là pour imposer des solutions aux parties.


S’agissant des prochaines étapes, j’ai proposé que les deux parties échangent l’ensemble des données dont elles disposent sur la question des biens fonciers dans les deux semaines à venir, ce qu’elles ont accepté de faire.  Aujourd’hui, mon Conseiller spécial, M. Alexander Downer, informera le Conseil de sécurité sur la situation lors de consultations informelles, et je présenterai un rapport sur l’état des négociations à la fin du mois de février.  À la fin du mois de mars, je demanderai à M. Downer de faire une évaluation du processus.  J’ai l’intention, si son rapport est positif et compatible avec les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et les prochaines consultations avec les deux parties, d’organiser une conférence multilatérale à la fin du mois d’avril ou au début du mois de mai.


À ce stade des discussions, il ne suffit pas de maintenir l’élan et de poursuivre les négociations, même de façon intensive.  J’ai exhorté les dirigeants à prendre des mesures décisives pour arriver à un accord final.  


Les Nations Unies restent convaincues qu’il est dans l’intérêt de tous les Chypriotes de trouver une solution durable.  Mon Conseiller spécial et son équipe ont fait tout leur possible pour assister dans ce processus.  Elles demeurent prêtes à aider les parties dans cette tâche importante.  


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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