SG/SM/13346

Un an après le tremblement de terre, Ban Ki-moon exprime sa solidarité et celle de la communauté internationale envers le peuple haïtien dans l’espoir d’« un avenir meilleur »

12 janvier 2011
Secrétaire généralSG/SM/13346
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

UN AN APRÈS LE TREMBLEMENT DE TERRE, BAN KI-MOON EXPRIME SA SOLIDARITÉ ET CELLE DE LA COMMUNAUTÉ

INTERNATIONALE ENVERS LE PEUPLE HAÏTIEN DANS L’ESPOIR D’« UN AVENIR MEILLEUR »


On trouvera ci-après le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, prononcée le 12 janvier 2011 lors de la cérémonie qui a eu lieu à New York pour marquer le premier anniversaire du tremblement de terre survenu en Haïti:


Quarante-sept secondes.


Quarante-sept secondes, c’est vite passé, mais le tremblement de terre qui a frappé Haïti, c’est une éternité de souffrance.


Une année, ça passe vite aussi.


Aujourd’hui, nous voici réunis par solidarité –solidarité avec le peuple haïtien, solidarité entre nous, solidarité avec tous ceux à qui cette tragédie a arraché un être cher.


Aux familles de nos 102 collègues qui ont perdu la vie,


À tous ceux qui ont été blessés, dans leur corps ou dans leur cœur,


Nous présentons nos plus sincères condoléances.


En même temps que nous rendons hommage aux morts, nous saluons aussi les vivants.


Les Haïtiens qui se débattent dans des conditions difficiles … les nombreux hommes et femmes venus du monde entier aider Haïti à reconstruire … les nombreux donateurs qui offrent leur aide.


Soyons réalistes: la route sera longue et difficile.


Les rues d’Haïti sont encore couvertes de décombres.  Les écoles, les hôpitaux, les infrastructures civiles, tout reste à reconstruire.


Force est de constater que la reconstruction avance lentement.  L’aide et les investissements internationaux ne sont pas arrivés aussi vite qu’il aurait fallu ... ni aussi vite que promis.


L’épidémie de choléra ne donne aucun signe de relâchement.


Et pourtant ... nous avançons.


Il y a deux fois moins de gens dans les camps qu’au plus fort de la crise.


Nous fournissons chaque jour de l’eau salubre à un million de personnes et, chaque mois, des vivres à 2 millions d’habitants.


Nous assurons des services de sécurité, et nous aiderons le nouveau gouvernement à se mettre debout et à faire pour son peuple ce qu’il doit à son peuple.


Et, bien qu’ayant démarré lentement, le relèvement et la reconstruction sont enfin en route pour de bon.


Je tiens à le dire en ce jour morne et solennel,


L’ONU ... toute la communauté internationale ... ont été aux côtés d’Haïti et du peuple haïtien à l’heure la plus sombre.


Ensemble, nous cheminerons avec lui vers un avenir meilleur.


Dans la vie, nous sommes définis par qui nous fréquentons. En travaillant ensemble, nous nous ennoblissons.


Honorant la mémoire de nos camarades tombés sur le front de l’action, promettons de réaliser leur rêve d’un Haïti meilleur.


Qu’ils reposent en paix.


Pour eux, poursuivons le voyage.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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