PI/1983

Le Comité de l'information demande au DPI de s'attacher à une culture de l'évaluation et de traiter « sur un pied d'égalité » les six langues officielles de l'ONU

6/05/2011
Assemblée généralePI/1983
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Comité de l’information

Trente-troisième session

4e séance – matin


LE COMITÉ DE L’INFORMATION DEMANDE AU DPI DE S’ATTACHER À UNE CULTURE DE L’ÉVALUATION ET DE TRAITER « SUR UN PIED D’ÉGALITÉ » LES SIX LANGUES OFFICIELLES DE L’ONU


Le Comité de l’information a achevé, ce matin, les travaux de sa trente-troisième session en demandant au Département de l’information de l’ONU (DPI) de continuer à s’attacher à une culture de l’évaluation et de traiter « sur un pied d’égalité » les six langues officielles de l’ONU, à savoir l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe.


Le Comité, qui est chargé d’évaluer les progrès des Nations Unies dans le domaine de l’information, a adopté son rapport final*, dans lequel figurent deux projets de résolution, intitulés « L’information au service de l’humanité » et « Politique et activités de l’ONU en matière d’information ».  Cette dernière résolution est déclinée en cinq chapitres relatifs aux activités générales du DPI, à la communication stratégique, à l’information, aux services de bibliothèque et à la diffusion.


Les deux textes ont été adoptés sans vote, tels qu’oralement amendés, et seront par la suite soumis à l’Assemblée générale par le biais de sa Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation.


Le projet de résolution intitulé « Politique et activités de l’Organisation des Nations Unies en matière d’information » prie le DPI de continuer à s’attacher à une culture de l’évaluation, en vue d’accroître l’« utilité » de ses produits et activités.  Le DPI, selon le texte, devrait aussi continuer à coopérer avec les États Membres et le Bureau des services de contrôle interne (BSCI). 


Le texte réaffirme aussi l’importance d’une coordination plus efficace entre le DPI et le Bureau du Porte-parole du Secrétaire général pour renforcer la cohérence des messages émanant de l’Organisation.  Il souligne qu’il importe que le DPI continue d’appeler l’attention des médias mondiaux sur des sujets qui ne rencontrent pas un écho majeur dans le cadre de l’initiative « Dix sujets dont le monde devrait entendre parler davantage ».


S’agissant du multilinguisme, le Comité recommande à l’Assemblée générale de se déclarer, « une nouvelle fois », préoccupéepar le fait que les communiquésde presse qui paraissent tous les jours ne sont pas publiés dans toutes les langues officielles, et de souligner qu’il importe de traiter sur un pied d’égalité toutes les langues officielles de l’ONU dans toutes les activités du DPI, « de manière à éliminer l’écart entre l’emploi de l’anglais et celui des autres cinq langues ».


L’Assemblée devrait, de nouveau, prierle Secrétaire général d’inclure dans les futurs projets de budget-programme des propositions pour le Département « en gardant à l’esprit le principe de l’égalité des six langues officielles et en respectant la charge de travail dans chacune d’elles ».


Elle demanderait également au DPI d’améliorer les mesures prises pour assurer une pleine égalité des six langues officielles sur le site Web de l’ONU et au Bureau des technologies de l’information et des communications (OICT) de faire en sorte que les infrastructures technologiques et les applications d’appui de l’ONU soient totalement compatibles avec les systèmes d’écriture latins, non latins et bidirectionnels, « afin d’améliorer l’égalité entre toutes les langues officielles sur le site Web de l’Organisation ».


L’Assemblée générale devrait aussidemanderque tous les services du Secrétariat, qui fournissent du contenu, traduisent tous les documents et bases de données publiés en anglais sur le site Web de l’ONU dans toutes les autres langues officielles.


Au titre des autres sujets abordés dans cette résolution, le Comité recommande à l’Assemblée de souligner l’importance de rationaliser le réseau des centres d’information des Nations Unies (CINU).


L’Assemblée devrait, en revanche, se féliciter des efforts fait par le Département de l’information de l’ONU (DPI), le Département des opérations de maintien de la paix (OMP) et le Département de l’appui aux missions (DAM) pour mettre au point et appliquer une vaste stratégie de communication sur les problèmes que les opérations de maintien de la paix doivent surmonter.  Elle devrait aussi inviter le DPI à détacher des fonctionnaires de l’information dans ces opérations.


Aux termes du projet de résolution intitulé « L’information au service de l’humanité », le Comité recommande à l’Assemblée de demander que tous les pays, le système des Nations Unies et tous les autres intéressés « coopèrent et agissent de manière concertée » afin d’atténuer les disparités dans la façon dont l’information circule en fournissant une « assistance accrue » pour développer les infrastructures et les capacités de communication dans les pays en développement.


Après l’adoption de ces textes, le représentant de l’Union européenne (UE) a salué les progrès réalisés, en se félicitant de la présentation d’une résolution claire et concise, même s’il reste encore beaucoup à faire pour réduire « les doublons et les chevauchements ».


Saluant le consensus sur les textes, M. Eduardo Ulibarri, Président du Comité de l’information, a qualifié la session de « riche et constructive ».  Les délégations ont exprimé leur appui au Département de l’information, « ce qui signifie que la voix de l’ONU s’entend de plus en plus fort partout dans le monde », s’est-il réjoui.


En début de séance, le Comité de l’information a nommé M. Moses Sayela Walubita, de la Zambie, Vice-Président du Comité pour la période 2011-2012.


*A/AC.198/2011/L.3


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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