Conférence de presse

Conférence de presse de lancement d’un plan d’action conjoint entre l’Office de l’ONU contre la drogue et le crime (UNODC) et le HCR

31/10/2011
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LANCEMENT D’UN PLAN D’ACTION CONJOINT ENTRE L’OFFICE DE L’ONU CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME (UNODC) ET LE HCR


Invités du point presse du Porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, ce midi, au Siège des Nations Unies, à New York, M. Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) et M. António Guterres, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont cosigné un Mémorandum d’accord formalisant le premier accord de coopération entre ces deux organismes de l’ONU. 


Parce que les réfugiés représentent le groupe le plus vulnérable au trafic d’êtres humains et à la criminalité en général, nous avons décidé de signer avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) un plan d’action conjoint, a dit M. Yury Fedotov, après avoir signé avec son homologue du HCR, M. Guterres un Mémorandum d’accord qui précise les priorités et domaines de coopération entre les deux organismes.


La protection des civils est un des éléments clefs de notre démarche de collaboration, a insisté M. António Guterres, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), en exhortant les acteurs de la communauté internationale à faire preuve de la même volonté dans la recherche d’information et les moyens nécessaires pour lutter contre cette criminalité. 


Parce que le trafic des êtres humains est une nouvelle forme d’esclavage dont nous devrions tous être conscients, la complémentarité de nos deux organisations est primordiale, a insisté M. Guterres, en souhaitant que la communauté internationale soit plus efficace pour lutter contre les criminels qui exploitent la situation des réfugiés et pour protéger les victimes de la traite. 


M. Fedotov a salué la signature de ce Mémorandum comme moyen d’intégrer les missions des deux entités, en expliquant que le mandat de l’UNODC consacré à la lutte contre la criminalité organisée était complémentaire de celui du HCR concernant la protection des réfugiés.  Il a rappelé que les réfugiés à la recherche d’une vie meilleure deviennent souvent et facilement les victimes d’escrocs, de trafiquants de drogues et de criminels en général, et qu’il était par conséquent important qu’une assistance coordonnée soit offerte à ceux qui en avait le plus besoin.


M. Guterres a dit que dans le cadre de sa mission de protection des réfugiés et autres personnes, son Bureau était de plus en plus confronté à des questions d’insécurité, d’environnement imprévisible, de nouvelles formes de violence, de trafic d’être humains et d’autres menaces aux refugiés durant leur recherche d’asile.


M. Guterres a souligné la nécessité de trouver un meilleur équilibre entre la protection au niveau national et la lutte contre la criminalité transnationale d’un côté et les principes internationaux de protection des réfugiés de l’autre.  Il a formé le vœu qu’une coopération accrue entre le HCR et l’UNODC permettra une meilleure compréhension des interactions entre ces deux domaines et de renforcer les moyens d’y faire face.


L’accord couvre les questions de gestion des migrations, de santé dans les camps de réfugiés et des activités conjointes à mener dans le cadre de l’Initiative mondiale des Nations Unies contre la traite des êtres humains (UN.GIFT).  Géographiquement, le Mémorandum se concentre sur quatre régions, en se basant sur les travaux de l’UNODC et le HCR, à savoir l’Amérique latine, le Golfe d’Aden, l’Afghanistan et ses pays voisins, et l’Afrique du Nord.


Citant l’exemple de certaines parties d’Amérique latine où les activités de gangs armés forcent les gens à fuir, M. Guterres a répondu à un journaliste qu’en raison de l’évolution de la nature même des conflits, les réfugiés ne sont plus seulement victimes des persécutions traditionnelles des États, mais aussi de persécution par toute sorte d’acteurs, en particulier, des criminels. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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