SG/SM/13178-OBV/923-FEM/1829

Ban Ki-moon rappelle aux États leur engagement d’ouvrir aux femmes rurales un accès égal à la terre, au crédit, à la technologie, à la formation et aux marchés

12/10/2010
Secrétaire généralSG/SM/13178
OBV/923
FEM/1829
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

BAN KI-MOON RAPPELLE AUX ÉTATS LEUR ENGAGEMENT D’OUVRIR AUX FEMMES RURALES UN ACCÈS ÉGAL À LA TERRE, AU CRÉDIT, À LA TECHNOLOGIE, À LA FORMATION ET AUX MARCHÉS


On trouvera ci-après, le message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale des femmes rurales, le 15 octobre:


Aujourd’hui, nous saluons l’importance de la contribution que les femmes rurales, y compris les autochtones, apportent au développement.  Les femmes rurales sont agricultrices, pêcheuses, éleveuses et chefs d’entreprise; elles sont les garantes des identités ethniques, des savoirs traditionnels et des pratiques durables; elles élèvent les enfants, s’occupent d’autres membres de la famille, prennent en charge ceux qui n’en n’ont plus.


Cette année, la Journée internationale des femmes rurales tombe au début de l’Année internationale de la jeunesse; c’est l’occasion de souligner combien il importe de veiller à ce que les filles et les jeunes femmes des zones rurales puissent concourir au même titre que les garçons et les jeunes gens au développement durable de leur pays et du milieu rural.


Les femmes rurales, qui accomplissent la plus grande part des tâches agricoles dans les pays en développement, travaillent dans les pires conditions, sont mal payées et n’ont quasiment aucune protection sociale.  Beaucoup de ces femmes, qui produisent la plus grande partie de la nourriture consommée dans le monde, n’ont pas de droits d’occupation des terres et ne bénéficient pas des services bancaires et commerciaux dont elles auraient besoin pour prospérer.  Elles sont les premières à utiliser et à protéger les ressources naturelles locales, mais ont rarement voix au chapitre dans les instances nationales et locales qui décident de la façon dont ces ressources sont gérées.  Elles assurent le bien-être de la famille et gèrent le ménage, mais les hommes, qui sont peu nombreux à partager ce fardeau avec elles, les consultent rarement au moment de prendre une décision importante.


Au Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le développement qui s’est tenu à New York le mois dernier, les États Membres se sont engagés à faire en sorte que dans les zones rurales, les femmes aient le même accès que les hommes aux ressources productives, à la terre, au crédit, à la technologie, à la formation et aux marchés.  Ils ont également pris l’engagement de veiller à ce que les femmes rurales puissent prendre part sans restriction et sur un pied d’égalité au développement de leur pays, non pas seulement en tant que bénéficiaires, mais en tant que partenaires à part entière.


En cette journée internationale, je demande aux gouvernements et aux collectivités du monde entier de faire le nécessaire pour que ces promesses soient tenues, de sorte que les femmes et les filles qui vivent en milieu rural puissent exercer tout l’éventail des droits, de celui d’être propriétaire et d’hériter à celui d’être en bonne santé en passant par celui de s’instruire et celui de vivre à l’abri de la violence.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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