SC/9703-AFR/1870

Déclaration à la presse du Conseil de sécurité sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC)

10/07/2009
Conseil de sécuritéSC/9703
AFR/1870
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

DÉCLARATION À LA PRESSE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA MISSION DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (MONUC )


On trouvera ci-après le texte de la déclaration faite à la presse, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, M. Ruhakana Rugunda (Ouganda), sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo: 


Les membres du Conseil de sécurité ont entendu un exposé du Représentant spécial du Secrétaire général, M. Alan Doss, sur la situation en République démocratique du Congo.


Les membres du Conseil ont exprimé leur entier soutien à la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) dans l’accomplissement de son mandat tel qu’il est défini dans la résolution 1856 (2008) du Conseil, et en particulier dans son action de protection des civils.  Ils ont aussi engagé la MONUC à continuer, en collaboration avec les autorités nationales, de surveiller le comportement et la conduite des unités des Forces armées de la République démocratique du Congo qui participent à des opérations conjointes contre les groupes armés.


Les membres du Conseil ont demandé que les accords du 23 mars soient appliqués intégralement et de toute urgence.  Ils ont accueilli avec satisfaction et encouragé l’approfondissement de la coopération régionale, notamment entre la République démocratique du Congo, le Rwanda et l’Ouganda, et salué le rôle joué par l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, M. Olusegun Obasanjo, et son cofacilitateur, M. Benjamin Mkapa.


Les membres du Conseil ont exprimé leur grave préoccupation face à la reprise des activités des groupes armés illégaux et condamné les attaques lancées contre les populations civiles par ces groupes, en particulier les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et l’Armée de résistance du Seigneur.  Ils ont également exprimé leur grave préoccupation face aux rapports qui continuent de faire état de violations massives des droits de l’homme, de violences sexuelles généralisées et du recrutement et de l’emploi persistants d’enfants par les groupes armés illégaux en République démocratique du Congo, ainsi que par certains éléments des forces de sécurité nationales congolaises.


Les membres du Conseil ont souligné que la lutte contre l’impunité fait partie intégrante de la nécessaire réforme générale du secteur de la sécurité.  Ils se sont félicité des mesures prises récemment par les autorités congolaises pour lutter contre l’impunité des forces de sécurité nationales, avec notamment l’annonce, le 5 juillet 2009, d’une « politique de tolérance zéro » à l’égard des actes criminels et des actes d’indiscipline commis par ces forces.  Ils ont engagé les autorités congolaises à continuer de prendre des mesures énergiques en ce sens et les ont exhortées à nouveau à doter les forces nationales de sécurité d’un véritable mécanisme de sélection.  Les membres du Conseil se sont engagés à continuer de suivre les progrès accomplis dans ce domaine et prié le Secrétaire général de tenir le Conseil informé de l’évolution de la situation.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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