DH/4979

L’Instance permanente sur les questions autochtones, dont la session se tiendra du 18 au 29, entend intensifier la mise en œuvre de la déclaration sur les droits de ces peuples

14/05/2009
Conseil économique et socialDH/4979
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Communiqué de base


L’INSTANCE PERMANENTE SUR LES QUESTIONS AUTOCHTONES, DONT LA SESSION SE TIENDRA DU 18 AU 29, ENTEND INTENSIFIER LA MISE EN OEUVRE DE LA DÉCLARATION SUR LES DROITS DE CES PEUPLES


Elle insistera notamment sur l’impact des activités industrielles sur les peuples autochtones


L’Instance permanente sur les questions autochtones (UNPFII) se réunira, du 18 au 29 mai au Siège de l’ONU à New York, afin d’examiner des moyens d’intensifier la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.  La Déclaration a bénéficié d’un ralliement de poids le mois dernier avec l’adhésion de l’Australie qui l’a officiellement appuyée, alors qu’elle avait voté contre son adoption. 


Quelque 2 000 représentants autochtones de toutes les régions du monde sont attendus pour cette huitième session, de même que des représentants des gouvernements, de la société civile, des universités, de quelque 35 organismes des Nations Unies, ainsi que d’autres organisations intergouvernementales.


L’Instance permanente abordera la question des rapports entre peuples autochtones et entreprises industrielles, et l’importance de promouvoir la responsabilité sociale des entreprises.  Un rapport soumis à l’Instance permanente signale que les activités des industries extractives –minerais, pétrole et gaz- affectent les peuples autochtones de manière disproportionnée.


Les changements climatiques, la région Arctique et le régime foncier figurent aussi à l’ordre du jour.


Mise en œuvre de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones


Après plus de deux décennies de négociations, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, en 2007, la Déclaration sur les droits des peuples autochtones.  Ce document fondamental reconnaît les droits de près de 400 millions d’autochtones du monde entier en tant que droits de l’homme.  La Déclaration considère comme illégale toute discrimination faite à leur encontre et met l’accent sur les droits des peuples autochtones à préserver leurs institutions, cultures et traditions.


« Maintenant qu’elle a été adoptée, le plus grand défi consiste à s’assurer que la Déclaration soit mise en œuvre par les États, les organismes des Nations Unies, les peuples autochtones eux-mêmes et l’ensemble de la société »,  a déclaré Victoria Tauli-Corpuz, Présidente de l’Instance permanente de l’ONU sur les questions autochtones.


L’Arctique au centre des débats


Le jeudi 21 mai, l’Instance permanente consacrera une demi-journée à la situation des peuples autochtones dans l’Arctique, notamment sous l’angle des effets des changements climatiques dans la région.  L’un des participants d’une table ronde sera M. Louis Tapardjuk, Ministre dans le Gouvernement du territoire du Nunavut, au Canada.


Instance permanente


L’Instance permanente, créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) de l’ONU en 2000, a pour mandat de « discuter des questions autochtones sur le développement économique et social, l’environnement, la culture, l’éducation, la santé et les droits de l’homme ».  L’Instance permanente est composée de 16 experts indépendants, agissant à titre individuel.  Huit des membres sont nommés par les gouvernements.  Les huit autres le sont par les organisations autochtones dans leurs régions respectives.


Pour plus de détails sur la huitième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones, son ordre du jour, ainsi que les documents et la soixantaine d’activités parallèles prévues, prière de consulter le site Internet à l’adresse suivante: http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/fr/session_eighth.html.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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