Conférence de presse

Conférence de presse de l’Ambassadeur Boniface Chidyausiku, Président de la troisième session du Comité préparatoire de la Conférence d’examen du TNP

15/05/2009
Communiqué de presseConférence de presse
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE L’AMBASSADEUR BONIFACE CHIDYAUSIKU, PRÉSIDENT DE LA TROISIÈME SESSION DU COMITÉ PRÉPARATOIRE DE LA CONFÉRENCE D’EXAMEN DU TNP


« Nous sommes parvenus à adopter l’ordre du jour » de la Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en 2010, et « c’est de bon augure pour la Conférence », s’est félicité aujourd’hui le Représentant permanent du Zimbabwe et Président de la troisième session du Comité préparatoire de la conférence, Boniface Chidyausiku.


Lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue cet après-midi au Siège de l’ONU à New York, M. Chidyausiku s’est félicité de « l’esprit de coopération » qui a présidé aux travaux de cette troisième session du Comité préparatoire.  Les deux précédentes avaient eu lieu à Vienne en 2007 et à Genève en 2008.


Mis au point dans le cadre de l’ONU, le TNP a été signé le 1er juillet 1968 et est entré en vigueur en mars 1970.  À ce jour, 190 États y ont adhéré, ce qui en fait le traité de désarmement le plus universel existant à l’heure actuelle.  Le Traité repose sur trois « piliers »: la non-prolifération, le désarmement et l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.  Prorogé en 1995 de manière indéfinie, le Traité prévoit un réexamen tous les cinq ans.  La prochaine Conférence d’examen doit se tenir du 26 avril au 21 mai 2010 à New York.


« Nous étions très ambitieux » pour cette session du Comité préparatoire, a déclaré M. Chidyausiku, car « nous voulions déterminer un ordre du jour et formuler des recommandations » pour la future Conférence, ce qui n’avait pas pu être obtenu dans le passé, lors des préparatifs des deux précédentes Conférences d’examen, en 2000 et en 2005.  L’Ambassadeur Chidyausiku a rappelé que la Conférence d’examen de 2005 ne disposait pas, à l’ouverture de ses travaux, de son ordre du jour et qu’il avait fallu consacrer deux semaines afin de l’adopter.  Il a affirmé qu’à l’ouverture de la présente session, les États parties lui avaient laissé entendre que le Comité préparatoire aurait fait un très bon travail si, à l’issue de la session, l’ordre du jour de la conférence était adopté.


« Nous l’avons fait.  Nous avons un ordre du jour pour 2010 et cela est de bon augure pour la Conférence d’examen », a déclaré le Président du Comité préparatoire, qui a rappelé que diverses questions de procédure délicates avaient également été résolues et qu’un accord avait été obtenu sur le choix du Président de la Conférence.  « Nous avons établi les fondations pour les discussions que nous aurons lors de la Conférence d’examen », a-t-il estimé.


L’adoption de recommandations, si elle avait été possible, aurait permis de guider le travail de la Conférence depuis le début, a affirmé M. Chidyausiku.  Il a estimé que les désaccords étaient « très mineurs » et auraient pu être surmontés « si nous avions eu le temps ».  Insistant sur le fait que l’adoption de l’ordre du jour était « suffisante », il a affirmé que l’adoption de recommandations aurait constitué « un bonus ».


Le Président du Comité préparatoire a attribué le succès de la session à « une atmosphère de bonne volonté politique ».  Il a ainsi cité « la nouvelle Administration américaine, les relations actuelles entre les États-Unis et la Fédération de Russie, et la volonté du Gouvernement américain de traiter avec la communauté internationale » comme des éléments constructifs.  « La position du Président Obama sur les questions nucléaires a été très utile », a-t-il ajouté, en faisant référence à la volonté affirmée du Président Barack Obama de traiter des questions de sécurité tant avec des États parties au TNP qu’avec des États non parties.


« Nous avons besoin de faire du TNP un instrument universel », a encore affirmé M. Chidyausiku, qui a souligné: « nous ne pouvons pas construire un monde libéré des armes nucléaires s’il existe des États non parties au TNP qui ont la capacité nucléaire ».  Le meilleur moyen d’y parvenir est, a-t-il dit, de veiller à maintenir l’équilibre entre les trois grands piliers du TNP.  Les États parties ne peuvent pas « faire leur marché » entre ces trois aspects du Traité, a-t-il rappelé, soulignant la nécessité d’adopter une approche holistique et de traiter des trois piliers à la fois.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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