OBV/684-FEM/1674

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME: L’INVESTISSEMENT DANS LES FEMMES ET LES FILLES, MOYEN INCONTOURNABLE POUR PROGRESSER VERS LE DÉVELOPPEMENT ET LA PAIX

06/3/2008
Assemblée généraleOBV/684
FEM/1674
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Commémoration de la Journée

internationale de la femme 2008 - matin


JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME: L’INVESTISSEMENT DANS LES FEMMES ET LES FILLES, MOYEN INCONTOURNABLE POUR PROGRESSER VERS LE DÉVELOPPEMENT ET LA PAIX


Le monde a dans les femmes le potentiel le plus important et le moins exploité pour le développement et la paix, a estimé le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors de la commémoration aujourd’hui, au Siège de l’ONU à New York, de la Journée internationale de la femme*.  Placée sous le signe de « l’investissement axé sur les femmes et les filles », la Journée a été célébrée en présence de nombreuses personnalités, dont la Ministre sud-africaine de la fonction publique, Géraldine Fraser-Moleketi, et le Président Directeur général du Groupe Goldman Sachs, Llyod Blankfein. 


En dehors de l’autonomisation des femmes, a souligné la Ministre sud-africaine de la fonction publique, aucune autre politique n’est en mesure d’accroître la productivité économique, de réduire la mortalité infantile ou maternelle, d’améliorer la nutrition, de promouvoir la santé, y compris la prévention du VIH/sida et d’accroître l’accès à l’éducation des nouvelles générations. 


Nous devons, a préconisé le Secrétaire général, utiliser les ressources publiques pour réduire les inégalités et augmenter la part des femmes dans les allocations de l’aide publique au développement (APD).  La Sénatrice belge, Sabine De Béthune, a mis en garde à ce propos contre des documents comme la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide qui, bien qu’ayant force d’autorité, est « aveugle » sur la dimension genre.  La Sénatrice a jugé important que la communauté internationale réagisse et saisisse l’opportunité de la Conférence d’Accra, en septembre 2008, pour donner une place prépondérante au genre dans le suivi de la Déclaration de Paris. 


Ce faisant, le Secrétaire général a préconisé le financement des infrastructures nécessaires aux femmes et l’intégration de services financiers comme le microfinancement dans les circuits bancaires officiels.  Aujourd’hui dans le monde, quelque 113 millions de personnes ont eu accès au microcrédit, a indiqué la Vice-Présidente du Women’s World Banking, Inez Murray, en précisant que 500 millions d’autres personnes attendent toujours aux portes des banques.  Soucieux de renforcer les capacités des femmes dans le domaine du commerce et de la gestion d’entreprises, le Président-Directeur général de la Banque d’investissements Goldman Sachs a lancé l’Initiative « 10 000 femmes », qui vise à donner une formation en matière d’entreprenariat à des femmes et à des jeunes filles pour leur ouvrir les portes du monde des affaires.


Le Secrétaire général a quant à lui, indiqué son intention de doubler les effectifs du Bureau de sa Conseillère spéciale pour l’égalité des sexes et la promotion de la femme, et d’accroître les ressources de la Division de la promotion de la femme.  Les participants à la commémoration onusienne de la Journée internationale de la femme 2008 ont également entendu Mme Muriel Siebert partager son expérience de Fondatrice et Présidente de la seule société de courtage de Wall Street créée et contrôlée par une femme.  Mme Zara Khatib, des Émirats arabes unis, a parlé du travail qu’elle accomplit à la direction de la société pétrolière et gazière Shell International. 


*La Journée internationale de la femme est célébrée normalement le 8 mars de chaque année.


COMMÉMORATION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME 2008 SUR LE THÈME « L’INVESTISSEMENT AXÉ SUR LES FEMMES ET LES FILLES » 


Déclarations


M. BAN KI-MOON, Secrétaire général des Nation Unies, a estimé qu’investir dans les femmes n’est pas seulement la chose à faire.  C’est aussi la voie la plus intelligente à suivre.  Le monde a dans les femmes le potentiel le plus important et le moins exploité pour le développement et la paix, a estimé Ban Ki-moon.  L’égalité des sexes, a poursuivi le Secrétaire général, n’est pas seulement un but en soi, mais une condition préalable à la réalisation de tous les objectifs de développement, y compris les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Le succès du microfinancement, qui touche désormais plus de 65 millions de femmes, montre ce dont les femmes sont capables.  Quand elles ont accès au financement, aux crédits, aux technologies et aux marchés, les femmes sont susceptibles de développer leurs entreprises et de contribuer efficacement à une croissance économique durable et au développement.  Elles apportent de nouvelles perspectives au processus de prise de décisions.  Elles accroissent les chances d’éducation et d’emploi pour les générations à venir, a insisté le Secrétaire général. 


Les gouvernements, a-t-il reconnu, en font de plus en plus.  À ce jour, plus de 50 d’entre eux ont introduit la budgétisation sensible au genre.  Plusieurs ont aboli les lois qui barraient l’accès à la propriété des terres aux femmes ainsi qu’à la propriété tout court, aux crédits et aux marchés.  Ils augmentent les investissements dans le secteur social, développent les chances d’emploi et élargissent l’accès des femmes à la technologie et à l’éducation.  Ils promeuvent l’entrepreneuriat féminin et ouvrent un plus grand accès au microcrédit et au microfinancement à leur population féminine.


Les Nations Unies, a rappelé le Secrétaire général, jouent un rôle critique dans l’élaboration des politiques et des stratégies d’égalité des sexes et de financement du développement, tout en y engageant les États Membres, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé.  Il faut, a estimé Ban Ki-moon, augmenter substantiellement les investissements faits au profit des femmes et des filles.  Nous devons calculer les coûts des inégalités persistantes entre les sexes.  Nous devons, a proposé le Secrétaire général, utiliser les ressources publiques pour réduire les inégalités et augmenter la part d’allocations de l’aide publique au développement (APD) dirigées vers les femmes.  Nous devons financer les infrastructures nécessaires aux femmes dans les pays en développement et intégrer les services financiers dont elles ont besoin dans le système officiel, a recommandé M. Ban, en soulignant qu’il faut aussi conduire des tâches sur les aspects juridiques pour éliminer les discriminations qui caractérisent encore trop souvent le fonctionnement des activités des institutions financières. 


Le Secrétaire général a promis de renforcer les mécanismes de promotion de la femme au sein du Secrétariat de l’ONU.  Il a proposé de doubler les effectifs du Bureau de sa Conseillère spéciale pour l’égalité des sexes et la promotion de la femme et d’accroître les ressources de la Division de la promotion de la femme.  Il s’est dit convaincu qu’à long germe, une entité dynamique et renforcée, qui consolide les ressources qui sont encore actuellement dispersées dans plusieurs structures, attirerait de meilleurs financements de la part de la communauté internationale et ferait un travail plus efficace pour changer la condition de la femme. 


Mme GERALDINE FRASER-MOLEKETI, Ministre de la fonction publique et de l’administration de l’Afrique du sud, a signalé que de nombreuses études avaient montré que rien n’était plus efficace que l’autonomisation des femmes pour parvenir au développement.  Citant l’ancien Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, elle a convenu qu’aucune autre politique, en dehors de l’autonomisation des femmes, n’est en mesure d’accroître la productivité économique, de réduire la mortalité infantile ou maternelle, d’améliorer la nutrition, de promouvoir la santé, y compris la prévention du VIH/sida et d’accroître l’accès à l’éducation des nouvelles générations.  Aucune autre politique n’est plus importante que l’autonomisation des femmes pour la prévention des conflits et la réconciliation nationale, a estimé Mme Fraser-Moleketi.


Cette session nous rappelle les défis que nos pays doivent relever pour ériger les capacités des femmes et des fillettes, dont l’insuffisance actuelle constitue le frein principal à notre développement, a dit la Ministre.  Vous devez savoir que la prévalence, en Afrique australe, du VIH/sida est la plus élevée en Afrique subsaharienne et que la région assiste à une féminisation de la pandémie.  Les femmes jouent un rôle non négligeable dans le développement de leur communauté, mais leur rôle est rarement reconnu, et elles sont à peine comptabilisées sur le marché du travail formel, a regretté la Ministre sud-africaine.  L’introduction de biens de consommation en provenance des pays occidentaux et asiatiques a affaibli, et nous dirions, a même mis un terme à l’indépendance économique de la femme africaine, a-t-elle accusé.


Mentionnant le Consensus de Monterrey et la Déclaration de Paris, la Ministre a précisé que cette dernière trace la voie à suivre en matière d’utilisation efficace des ressources de l’aide et établit des mécanismes de partage de modèles de financement dans le but de lancer des stratégies d’autonomisation des femmes.  Investir avec succès dans les femmes exige la création d’un environnement qui soit propice à leur participation active au niveau politique et économique.  Bien que les femmes représentent 52% de la population mondiale, elles ne sont présentes qu’à hauteur de 4% parmi les dirigeants mondiaux, a relevé Mme Fraser-Moleketi.  La Ministre a toutefois signalé que le Parlement d’Afrique du Sud comptait un nombre de femmes qui est parmi le plus élevé au monde.


L’investissement dans les femmes peut modifier la trajectoire actuelle des menaces que sont la pauvreté, le sous-développement, la violence, la dégradation de l’environnement, les maladies et l’accès de plus en plus difficile aux ressources naturelles.  Ceci confère à l’investissement dans les femmes un sens d’urgence.  Pour cela, nos partenaires internationaux doivent harmoniser et aligner leurs programmes avec les exigences en matière de financement qui existent sur le terrain, a recommandé la Ministre.


M. LLOYD BLANKFEIN, Président-Directeur général de la Banque d’investissements Goldman Sachs, a souligné que ce sont les femmes qui « dictent la loi de l’éducation de nos enfants » et qui sont l’élément vibrant de l’économie.  Parlant de son expérience, le Directeur général a dit avoir compris qu’on ne crée aucune valeur sans investissement préalable.  Nous avons aussi compris la puissance du lien entre femmes et croissance économique, a-t-il ajouté.  Il a donc annoncé « avec fierté, un pas certes modeste, mais important ».  Goldman Sachs, a-t-il dit, a décidé de créer des partenariats entre des écoles de commerce et des universités pour donner à 10 000 femmes dans le monde le savoir-faire dans la création et la gestion d’entreprises.  Les cours seront pragmatiques et concis et ouvriront la voie aux futures femmes entrepreneurs.  Outre ces cours, elles auront à travailler quelque temps avec des organisations non gouvernementales(ONG) pour mieux comprendre les défis auxquels les femmes se heurtent dans le monde.  Quand on éduque une femme, on éduque toute une nation, a estimé M. Blankfein.  En éduquant les femmes, on assure une croissance économique mieux partagée, a conclu le Président de Goldman Sachs.


Mme SABINE DE BÉTHUNE, Sénatrice belge, s’est demandé pourquoi il y avait un tel fossé entre les engagements pris aux niveaux national et international et la réalité qui existe sur le terrain.  Elle a attribué cet état de fait à un manque de volonté politique combiné à un manque de capacité.  Mme De Béthune a proposé cinq lignes stratégiques à suivre pour l’autonomisation des femmes.  La première étape qui devrait être atteinte serait de donner une bonne assise à la politique choisie en vue de la mise en place d’un cadre institutionnel adéquat, a dit la Sénatrice.  Il faut aussi se donner les moyens de la réalisation de cet effort, et les pays donateurs doivent investir plus de moyens financiers en faveur de politiques favorables au genre et au développement, en particulier pour atteindre l’Objectif nº3 du Millénaire pour le développement.  De manière générale, on constate qu’il y a un manque de transparence, a regretté Mme De Béthune.  Au niveau global nous disposons d’indicateurs de genre, mais ceux qui les ont adoptés n’en font pas usage, a-t-elle regretté.  Elle a aussi relevé que lors de l’adoption du Consensus de Monterrey, les pays donateurs se sont mis d’accord pour investir 0,7% de leur produit national brut dans des programmes de coopération pour le développement sans spécifier quel montant serait alloué à des projets relatifs au genre.  Pourquoi ne pas définir des objectifs budgétaires chiffrés?  Il faudrait aussi affiner et généraliser les indicateurs permettant de rendre plus transparents les moyens financiers mis en œuvre pour l’égalité, a recommandé la Sénatrice.  Les pays donateurs doivent aussi augmenter et diversifier leurs programmes et leurs actions et mener des politiques verticales et horizontales pour la promotion de l’égalité des chances.


Mme De Béthune a aussi mis en garde contre des documents comme la Déclaration de Paris qui, bien qu’ayant force d’autorité, est « aveugle » dans la considération de la dimension genre.  Il est donc de la plus haute importance que la communauté internationale réagisse et saisisse l’opportunité de la Conférence d’Accra pour donner une place prépondérante au genre dans le suivi de la Déclaration de Paris, a estimé la Sénatrice.  Dans la même veine, a-t-elle ajouté, l’aide axée sur les résultats contraint l’aide au développement à se concentrer sur l’élimination de la pauvreté sur la base des documents stratégiques rédigés par les pays récipiendaires.  Malheureusement, la référence à l’égalité est souvent absente de ces documents, a relevé Mme De Béthune.  Enfin, la Sénatrice a mis l’accent sur l’autonomisation des femmes dans le cadre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité, dans la mesure où trop peu de pays y ont donné suite de manière inclusive.


Mme MURIEL SIEBERT, Fondatrice et Présidente de la société de courtage de Wall Street « Muriel Siebert and Co., Inc. », a estimé qu’une des façons d’investir dans les femmes et les filles est de leur apprendre à se voir elles-mêmes comme investisseurs potentiels.  Le message à leur transmettre est d’investir dans les marchés, les communautés locales et ensuite dans leurs propres personnes et avenir.  La Présidente de « Muriel Siebert and Co., Inc » a rappelé qu’elle vient du secteur dont l’accès a pendant très longtemps été barré aux femmes.  Elle a donc recommandé que le secteur des marchés financiers soit le premier terrain visé par un effort de conquête agressif de la part des femmes.  Il faut, a-t-elle conseillé, créer un ensemble de modèles pour que d’autres femmes puissent s’en inspirer.  Je viens de fêter mon quarantième anniversaire de vie professionnelle, et mon expérience m’a donné une perspective non seulement des contraintes que subissent les femmes, mais aussi des chances qu’elles peuvent saisir, a déclaré Mme Siebert.  J’ai appris très tôt que malgré mon excellent travail, je ne percevrais sans doute jamais le même salaire qu’un homme.  C’est la raison pour laquelle j’ai créé ma propre entreprise.  Il faut savoir ce que l’on veut et être avisé sur la lutte que l’on est prête à mener en tant que femme dans un univers essentiellement masculin, a dit Mme Siebert sur un ton encourageant.  J’ai dû faire preuve d’une certaine vision et de ténacité pour m’imposer et me défendre, a-t-elle indiqué, tout en reconnaissant qu’aujourd’hui le monde est plus ouvert et que les femmes peuvent être partout.  Les voies sont ouvertes et des possibilités se présentent dans chaque entreprise, a souligné Mme Siebert.  Les femmes ont le devoir, a insisté l’oratrice, d’améliorer la société et d’y renforcer leur position.  L’objectif à atteindre est de faire en sorte que les hommes soient jaloux de ce que les femmes peuvent accomplir, a-t-elle dit, avec humour.  Il est très important d’être un exemple pour les autres, a insisté Mme Siebert, en répétant qu’une des manières d’investir dans les femmes serait d’aller plus loin que ce qui a été accompli à ce jour et de montrer à la société que les femmes peuvent réussir et contribuer à l’amélioration du monde, en faisant en sorte que chaque pays où elles vivent utilise enfin la totalité de ses cerveaux et de ses intelligences.


Mme ZARA KHATIB, société Shell International, Émirats arabes unis, a estimé qu’il était nécessaire de disposer de personnels féminins qualifiés pour permettre aux compagnies de subvenir aux besoins énergétiques actuels et futurs.  Le monde des affaires à lui seul ne peut pas fournir les solutions aux problèmes de la durabilité de l’énergie et du développement, a estimé Mme Khatib.  Il est essentiel de disposer d’un partenariat avec tous les segments de la société, a-t-elle ajouté.  Elle a évoqué le programme de formation de Shell, lancé dans 25 pays, et qui a été initié en 1996 au Qatar et est maintenant disponible en Égypte, au Qatar, en Libye et à Abu Dhabi.  Ce programme sera lancé cette année en Syrie.  Des milliers de jeunes gens, dont des femmes d’âge mûr, ont participé à ce programme qui vise à les aider à développer les qualifications nécessaires à la mise en place de leur propre entreprise, a dit Mme Zara Khatib.  Shell et ses partenaires ont un rôle distinct à jouer, dans la mesure où Shell aide au recrutement des candidats et met en place des ateliers de formation.  Plus de 5 300 personnes ont été formées à Oman, et 37% d’entre elles se sont lancées dans la création de leur propre entreprise.  Shell a également lancé l’idée de la création du prix « Emirates Business Women Award », et en 2007, 88 candidates s’étaient inscrites au concours.  Le prix a été remis à des femmes pour leur action dans divers secteurs, comme les secteurs humanitaire, académique ou financier.


Mme INEZ MURRAY, Vice-Présidente du « Women’s World Banking », a indiqué que les différents services de microfinancement touchent aujourd’hui 113 millions de femmes dans le monde, ce qui représente une augmentation annuelle de 34%.  À la fin de 2005, 83,5% d’emprunteurs étaient des femmes.  Pourquoi ce succès?  Parce que la mise en place d’une méthode de prêts qui permet aux femmes d’être cogarantes signifie qu’elles n’ont plus à apporter de garanties individuelles, a indiqué Mme Murray.  Le microfinancement doit continuer à viser les femmes parce qu’elles sont la voie la plus efficace à suivre pour éradiquer la pauvreté.  Lorsqu’elles ont accès à des fonds, les femmes les consacrent principalement à l’amélioration de l’éducation et de la santé de leurs enfants et de la leur.  Le microfinancement a aussi démontré que les femmes sont « nécessaires » à la lutte contre la pauvreté.  Mais le système continue de montrer des lacunes, a estimé la Vice-Présidente, en citant d’abord le fait que 500 millions de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès au microfinancement.  En outre, la qualité des services offerts n’est pas toujours à la hauteur des attentes, car les prêts sont trop onéreux et les services d’épargne quasi inexistants, alors qu’ils sont essentiels à l’accroissement du portefeuille.  Les emprunteurs n’ont d’autre part pas accès à l’assurance, alors que c’est un aspect essentiel du financement, a regretté Mme Murray.  La manière de mesurer l’impact réel du microfinancement qui a été adoptée à ce jour pose également problème, a expliqué la Vice-Présidente, tableaux statistiques à l’appui. 


*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.