SG/SM/11009-OBV/625-PKO/161

JOURNÉE INTERNATIONALE DES CASQUES BLEUS: BAN KI-MOON REND HOMMAGE AU « PROFESSIONNALISME, AU DÉVOUEMENT ET AU COURAGE » DES 100 000 SOLDATS DE LA PAIX DÉPLOYÉS DANS 18 OPÉRATIONS DE L’ONU

23/5/2007
Secrétaire généralSG/SM/11009
OBV/625
PKO/161
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

JOURNÉE INTERNATIONALE DES CASQUES BLEUS: BAN KI-MOON REND HOMMAGE AU « PROFESSIONNALISME, AU DÉVOUEMENT ET AU COURAGE » DES 100 000 SOLDATS DE LA PAIX DÉPLOYÉS DANS 18 OPÉRATIONS DE L’ONU


On trouvera ci-après le texte intégral du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon,  à l’occasion de la Journée internationale des forces de maintien de la paix des Nations Unies, le 29 mai:


Aujourd’hui, dans le monde entier, les membres de la famille des Nations Unies s’unissent pour commémorer nos collègues qui ont donné leur vie au service de la paix au cours de l’année écoulée.  En 2006, pour la quatrième année consécutive, plus de 100 membres des forces de maintien de la paix ont perdu la vie.  Ceci nous fait comprendre les risques que prennent nos collègues chargés du maintien de la paix au nom de la communauté internationale, pour apporter paix, sécurité et espoir à des centaines de millions d’individus.


En même temps que nous pleurons ceux que nous avons perdus, nous rendons hommage au professionnalisme, au dévouement et au courage de ceux qui poursuivent l’œuvre fièrement entreprise par nos camarades tombés dans 18 opérations de maintien de la paix sur quatre continents.


L’an dernier, pour la première fois, l’Organisation des Nations Unies a déployé plus de 100 000 soldats de la paix.  Cent quinze pays fournissent maintenant du personnel aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies.  Ces deux chiffres sont plus élevés que jamais.  Ils dénotent la confiance et les espoirs sans précédent que font naître les opérations de maintien de la paix.


Or, ils ne suffisent pas à rendre hommage aux milliers de contributions qu’apportent les différents soldats, policiers, spécialistes des élections, spécialistes de la protection de l’enfance et des autres agents de nos missions.  Outre qu’ils s’acquittent des fonctions de sécurité de base –maintien de l’ordre et déminage– ils reconstruisent des écoles et des ponts et l’effet combiné de leurs efforts est d’élever lentement mais sûrement le niveau de la vie.


Les gens ordinaires qui bénéficient de cette action invisible sont souvent parmi les plus vulnérables.  Les forces de maintien de la paix veillent à ce que les réfugiés et les déplacés puissent retourner chez eux; que les anciens combattants soient désarmés et réintégrés dans la société; que les enfants soient retirés des champs de bataille et envoyés à l’école; que les gens exercent leur droit de vote dans des élections démocratiques; que les droits de l’homme des individus soient protégés et non violés par les forces de police et des systèmes judiciaires; et que les champs et les forêts soient déminés de manière à servir à maintenir la vie au lieu de donner la mort.


Nous devons tous être fiers de ces réalisations.  Mais nous ne saurions nous reposer sur nos lauriers.  Nous devons être dûment équipés face aux problèmes qui se posent.  C’est pourquoi j’ai proposé un ensemble hardi de mesures pour restructurer et renforcer nos capacités.


Pour ma part, je continuerai à me rendre aussi souvent que possible dans les pays ravagés par les conflits, où nos Casques bleus sont fiers de servir.  Je demande toujours au Conseil de sécurité de donner aux forces de maintien de la paix le mandat et les outils nécessaires pour accomplir leur travail.  Je demande aux pays qui fournissent des contingents de maintenir leur appui.


En cette Journée internationale des forces de maintien de la paix des Nations Unies, je rends hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui participent à nos opérations.  Votre œuvre est une source d’orgueil pour l’ONU chaque jour de l’année.


*   ***   *


À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.