DSG/SM/327-AFR/1555

LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE APPELLE À UN PARTENARIAT PLUS ÉTROIT POUR RENFORCER LE DÉVELOPPEMENT, LA PAIX ET LES DROITS DE L’HOMME EN AFRIQUE

2/7/2007
Vice-Secrétaire généraleDSG/SM/327
AFR/1555
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE APPELLE À UN PARTENARIAT PLUS ÉTROIT POUR RENFORCER LE DÉVELOPPEMENT, LA PAIX ET LES DROITS DE L’HOMME EN AFRIQUE


On trouvera, ci-après, le texte du discours que la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Mme Asha-Rose Migiro, a prononcé lors du Sommet de l’Union africaine, à Accra (Ghana), le 1er juillet:


Je voudrais tout d’abord remercier nos hôtes, le Président en exercice de l’Union africaine, le Président John Kufuor, et le peuple ghanéen, pour leur chaleureux accueil et leur généreuse hospitalité. Je tiens également à rendre hommage au Président de la Commission, S. E. M. Alpha Oumar Konaré, pour les qualités de dirigeant et les hauteurs de vues dont il continue de faire bénéficier cette organisation.


J’ai été chargée par le Secrétaire général Ban Ki-moon, qui ne pouvait malheureusement être avec vous aujourd’hui, de vous transmettre ses salutations et ses meilleurs vœux.


C’est pour moi un honneur de prendre la parole devant vos Excellences si peu de temps après avoir été nommée Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies. J’apprécie vivement le ferme soutien que vous m’avez témoigné et j’espère que votre collaboration ne cessera de se renforcer.


Le thème principal de discussion à ce sommet, le gouvernement d’union proposé pour l’Afrique, est opportun, venant au moment où l’Union africaine recentre son attention sur les progrès à réaliser vers son but ultime, la pleine intégration politique et économique.


L’Organisation des Nations Unies appuie depuis longtemps l’intégration régionale en Afrique. Nous demeurons résolus à lui apporter une assistance dans cette entreprise. Nous continuerons d’agir dans ce sens en aidant à identifier les moyens d’accélérer l’intégration, en suivant les progrès faits au niveau des différentes communautés économiques régionales et en appuyant les initiatives visant à surmonter les obstacles à une union de plus en plus étroite.


Je pense qu’il est judicieux également que l’Union africaine elle-même débatte des modalités et du rythme de l’intégration en Afrique. Un tel débat permettra aux États Membres de mieux s’approprier tout accord qui viendrait à être conclu.


Dans un contexte de mondialisation croissante où la concurrence est vive, il est essentiel que nous conjuguions nos efforts pour faire face aux problèmes que rencontre l’Afrique. Seule une étroite collaboration – entre les États africains tout d’abord, mais aussi entre l’Afrique et ses partenaires internationaux – nous permettra de relever les nombreux défis du continent et d’aider l’Afrique à réaliser son potentiel considérable.


Nous avons besoin de partenariats solides pour atteindre les objectifs assortis d’échéances du Millénaire pour le développement, de partenariats solides pour régler et gérer les conflits en Afrique, mais aussi pour renforcer les capacités de l’Afrique.


Je sais fort bien que les gouvernements et peuples d’Afrique ne ménagent pas leurs efforts pour surmonter le défi persistant de la pauvreté, par l’intermédiaire de l’Union africaine et du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique. Vos initiatives s’articulent autour de programmes communautaires et nationaux, avec l’appui du système des Nations Unies au niveau des pays.


Nombre d’États Membres africains ont déjà enregistré des progrès importants vers la réalisation des objectifs. Souvent, les progrès ressortent non des statistiques à l’échelle du continent, mais des incidences directes qu’ils ont sur la façon dont les gens vivent dans tel ou tel village ou ville.


Ainsi, les progrès se reflètent dans la productivité accrue des communautés d’agriculteurs au Malawi, qui s’explique par la réussite du programme relatif aux semences et engrais. Ils ressortent de l’augmentation spectaculaire du nombre d’étudiants au Ghana, au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie enregistrée à la suite de l’abolition des frais d’inscription à l’école primaire et de la prise d’autres mesures encourageantes dans ces pays; de l’efficacité accrue des efforts de lutte contre le paludisme au Niger, au Togo et en Zambie; de l’accès accru à l’eau et à l’assainissement au Sénégal. Ils se traduisent par un accès accru aux services de soins de santé primaire au niveau des communautés au Burundi, à la suite de l’introduction des soins médicaux gratuits pour les mères et les enfants.


Ces exemples de réussite, parmi de nombreux autres, montrent comment une direction gouvernementale vigoureuse, de bonnes politiques et des stratégies concrètes, allant de pair avec un appui adéquat de la communauté internationale, peuvent conduire rapidement à des progrès de grande ampleur vers la réalisation des objectifs du Millénaire. Inspirons-nous de ces exemples lorsque nous nous efforçons d’améliorer la vie et les moyens de subsistance des Africains sur l’ensemble du continent.


Il est encourageant également de noter la croissance économique soutenue enregistrée par de nombreux pays africains ces dernières années. Les entreprises africaines attirent des investissements intérieurs accrus et réalisent des gains de productivité. Nombre de vos pays ont fait de nouveaux progrès en matière de gouvernance transparente et démocratique.


Toutefois, l’Afrique reste en retard par rapport au reste du monde pour la réalisation des objectifs communs de développement. Les problèmes demeurent énormes :


-- Globalement, le nombre d’habitants en Afrique qui vivent dans l’extrême pauvreté augmente, même si cette augmentation s’est stabilisée depuis 1999;


-- Les taux de mortalité infantile ont chuté, mais guère, atteignant 166 pour 1 000 naissances vivantes. On est loin de l’objectif d’une réduction des deux tiers d’ici à 2015;


-- 2Les taux de mortalité maternelle demeurent scandaleusement élevés. Une femme en Afrique a 1 chance sur 16 de mourir en couches ou de complications liées à l’accouchement, contre 1 chance sur 3 800 dans les pays développés.


Ces chiffres choquants devraient nous inciter à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs du Millénaire. Cette année marque le mi-parcours entre l’adoption des objectifs et l’échéance de 2015, année où nous nous sommes engagés à atteindre les objectifs. Pour cette raison, il est particulièrement important que les efforts résolus se multiplient, que les partenariats s’approfondissent, pour réduire la pauvreté, s’efforcer de satisfaire les besoins dans les domaines notamment de la santé et de l’éducation, et promouvoir l’égalité des sexes.


Parmi les nombreuses difficultés auxquelles se heurte le continent africain, la propagation du VIH est l’une des plus redoutables, et nous devons lutter contre ce fléau si nous voulons gagner la lutte pour le développement. Il est indispensable de gagner ce combat si l’on veut atteindre la plupart des autres objectifs du Millénaire pour le développement. À ce jour, le nombre de nouveaux cas de sida augmente plus vite que le rythme auquel les nouveaux traitements sont dispensés. Nous devons donc intensifier les efforts de prévention, sans nous borner aux traitements, aux soins et à l’aide donnée aux personnes vivant avec le VIH.


En particulier, nous devons nous attaquer aux racines profondes de l’épidémie et sa propagation parmi les femmes et les filles. Les femmes sont disproportionnellement touchées par le sida en Afrique. En Afrique subsaharienne, elles représentent près de 60 % des personnes vivant avec le VIH, et près de trois personnes entre 15 et 24 ans sur quatre qui ont le VIH sont des jeunes femmes. Les femmes sont également plus disposées que les hommes à s’occuper des malades. Il faut donc promouvoir l’égalité entre les sexes, car c’est aussi un moyen de lutter contre le sida.


En fait, comme nous le savons tous, ce n’est qu’en donnant plus de pouvoirs aux femmes et aux filles que nous pourrons réaliser un développement véritable et durable. Le continent africain progresse sur ce front, en particulier dans le domaine politique. Ce jour, après tout, marque la première occasion pour l’une des vôtres, une Africaine, de s’adresser au Sommet de l’Union africaine au nom des Nations Unies.  Je le fais en m’adressant à un auditoire distingué, qui, il y a un an et demi seulement, célébrait l’élection de la première Africaine élue à la présidence de son pays.


Il faut faire beaucoup plus pour que les Africaines occupent dans leur société la place qui leur revient de droit. Il faut pour cela éliminer les inégalités entre garçons et filles dans l’enseignement primaire et secondaire et veiller à ce que les femmes aient les mêmes droits que les hommes en matière de propriété et d’héritage. Cela signifie aussi un accès égal aux actifs et ressources productives telles que le crédit et la technologie et à un accès égal au marché du travail et à des emplois qui ne soient pas précaires. Cela signifie qu’il faut tout faire pour éliminer toutes les formes de discrimination et de violence contre les femmes et les filles. Aujourd’hui, j’aimerais appeler tous les États Membres à ratifier votre propre instrument : le Protocole de l’Union africaine sur les droits des femmes.


Plus généralement, sur le front du développement, le Secrétaire général et moi-même ferons des efforts particuliers pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement, par des efforts renouvelés. Dans ce contexte, le Secrétaire général, à la réunion toute récente du G‑8, tenue en Allemagne, a lancé le Groupe directeur pour les OMD en Afrique, qui rassemble les dirigeants des organismes des Nations Unies, des institutions internationales et de la Commission de l’Union africaine. Ce groupe directeur travaillera étroitement avec les donateurs et les pays en développement pour apporter une nouvelle impulsion indispensable à l’augmentation d’échelle, au niveau du continent, des interventions entreprises.


L’ONU s’est également engagée à renforcer la cohérence du système en organisant, en particulier au niveau du pays, l’unité de son action. J’encourage fermement vos pays à soutenir durablement la notion d’une « Organisation unique », en particulier au niveau du pays. Cela nous permettra de valoriser au mieux les nombreux atouts de l’Organisation, dans un cadre cohérent, plus efficace, unifié, tout en renforçant l’appropriation de l’action de développement par le pays. Cela permettrait aux Nations Unies de mieux soutenir les tentatives des États Membres pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement et de mieux concourir aux actions prioritaires des gouvernements. Et cela aidera à faire avancer le programme de réformes du Secrétaire général, qui vise à renforcer l’aptitude des Nations Unies à mieux s’occuper des besoins et des problèmes du XXIe siècle.


Ce faisant, nous aurons besoin de votre soutien constant et de la ferme volonté de votre gouvernement d’élaborer les politiques nécessaires pour atteindre les OMD et les autres objectifs du développement. Un grand nombre d’entre vous donnent déjà l’exemple. Pour atteindre les différents objectifs, les pays africains ont besoin d’une nette augmentation de l’aide publique au développement qui doit être aussi de meilleure qualité. L’APD accordée à l’Afrique, si l’on exclut l’assistance humanitaire et un effort ponctuel de radiation de la dette, n’a pas augmenté notablement depuis 2004.


Aux Nations Unies, nous continuons de préconiser une augmentation de l’aide des donateurs, un allégement plus substantiel encore de la dette et un meilleur suivi des engagements déjà pris par les donateurs. Le bon achèvement des négociations commerciales lancées à Doha pour l’obtention d’un ensemble de résultats réellement favorables au développement et l’application pratique de l’initiative « Aide au commerce » revêtent une grande importance pour l’Afrique. Le Secrétaire général et moi-même ferons tout pour que l’on progresse dans ces domaines. Le régime commercial mondial laisse de trop nombreux pays très pauvres – en Afrique et ailleurs – dans une situation désavantageuse, alors qu’ils devraient au contraire voir s’ouvrir de nouvelles possibilités.


Et les Nations Unies seront le partenaire fiable de l’Afrique dans la lutte contre les effets du changement climatique, dont l’impact tombe de façon disproportionnée sur certains des pays africains les plus pauvres.


La paix et la sécurité constituent un autre défi.


Nous devons faire converger nos forces pour prévenir les conflits, achever ceux qui ont déjà éclaté et aider les pays qui sortent d’une guerre pour se relever et s’engager dans la voie d’une paix durable. Là encore, nous observons de nombreuses tendances encourageantes.


En Afrique de l’Ouest, la situation générale sur le plan de la sécurité continue à s’améliorer et les perspectives d’une paix durable, dans cette région, semblent de plus en plus prometteuses. Le Libéria a continué à faire des progrès réguliers dans la consolidation de la paix et, en Côte d’Ivoire, le processus de paix a continué de progresser après la signature de l’Accord politique de Ouagadougou en mars dernier. Nous espérons que le récent incident ne fera pas dérailler le processus.


La Sierra Leone, qui tiendra en août prochain des élections d’une importance capitale, a déjà beaucoup progressé sur le front de la consolidation de la paix. Les élections du mois prochain serviront de test de la stabilisation actuelle. J’appelle la communauté internationale à apporter toute l’assistance voulue à la Sierra Leone pour qu’elle puisse mener cette consultation électorale indispensable et pour écarter les risques d’instabilité.


Nous devons également résoudre un certain nombre de problèmes existant de longue date dans la région – tels que les migrations désordonnées, la traite des êtres humains, le trafic de drogues, le chômage des jeunes, la prolifération des armes légères et la question de la réforme du secteur de la sécurité – pour préserver la stabilité à l’échelle régionale et renforcer l’élan positif vers une amélioration de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Les Nations Unies travaillent avec les gouvernements de la région, avec la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et avec d’autres partenaires pour mettre au point une approche sous-régionale cohérente de ces problèmes et pour promouvoir, dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, la paix, la sécurité et le développement.


En Afrique centrale, nous considérons la région des Grands Lacs comme un exemple de la façon dont une collaboration étroite entre l’Union africaine et les Nations Unies pourrait conduire à des résultats remarquables. Par son appui multidimensionnel aux efforts de paix menés par la région, tant au Burundi que dans la République démocratique du Congo, l’ONU a aidé ces deux pays à surmonter les séquelles d’années de conflit et d’instabilité et à s’engager dans la voie de la paix.


Il y a eu des reculs, et beaucoup de problèmes demeurent. Mais les deux pays ont un avenir assez prometteur et jouissent du soutien de la communauté internationale. L’engagement constant des partenaires régionaux et internationaux de la République démocratique du Congo et du Burundi aidera à stabiliser l’ensemble de la région des Grands Lacs africains.


Avec l’adoption du Pacte de sécurité, stabilité et développement, les pays de la région des Grands Lacs africains ont désormais la responsabilité commune d’entretenir l’élan de cette action. Ils doivent désormais traduire leurs engagements en actes. La communauté internationale doit les aider dans cette entreprise.


Ce n’est qu’en travaillant ensemble, dans une authentique coopération, que nous pourrons surmonter les graves problèmes de ce continent pourtant riche et varié.


Nulle part plus qu’au Darfour la paix et la sécurité ne sont remises en cause, en Afrique, à ce jour, car c’est dans cette région que la guerre continue à prélever un énorme tribut sur les femmes, les enfants et les hommes. Le cycle tragique de la violence, au Darfour, se poursuit depuis trop longtemps déjà. L’Union africaine a pourtant le grand mérite d’être intervenue à un moment où personne d’autre n’était prêt à le faire.


La mission de l’Union africaine au Soudan a eu un impact notable sur le terrain mais elle n’a pas la capacité de répondre aux redoutables difficultés que constituent la protection des civils et le retour à la stabilité au Darfour. Le Secrétaire général salue la collaboration qui s’est engagée entre les Nations Unies, l’Union africaine et le Gouvernement du Soudan. Nous sommes heureux que le Gouvernement soudanais ait enfin accepté l’opération hybride Union africaine-Nations Unies. Nous devons donc d’urgence la mettre en œuvre. Le déploiement de l’opération hybride sera sans précédent. Et il constitue un chapitre nouveau des efforts que nous menons en commun pour résoudre les problèmes de la paix et de la sécurité sur le continent africain.


Mais nous devons aussi chercher à éliminer les causes profondes du conflit au Darfour. L’Union africaine et les Nations Unies travaillent ensemble pour relancer le processus politique et dégager un règlement négocié de la crise.


En même temps, il ne faut pas que nos efforts au Darfour amenuisent notre volonté de faire avancer l’Accord de paix global, d’importance cruciale, pour l’ensemble du Soudan.


De même que nous saluons le rôle courageux de l’Union africaine au Darfour, nous devons rendre hommage à la forte détermination de l’Union africaine de contribuer à la stabilisation de la Somalie. Le déploiement de la mission de l’Union africaine en Somalie, dans un environnement aussi dangereux et aussi instable, est une tâche redoutable qui suppose et mérite le soutien sans faille de la communauté internationale.


Mais ce n’est que par la réconciliation nationale et par un processus politique sans aucune exclusive que la paix pourra durablement être rétablie en Somalie. Là encore, les Nations Unies travaillent avec l’Union africaine et avec d’autres partenaires régionaux et internationaux pour faire progresser la recherche d’une paix et d’une réconciliation durables.


Les exemples du Soudan et de la Somalie montrent bien comment notre aptitude collective à répondre aux problèmes les plus divers qui se posent à nous est de plus en plus mise à l’épreuve.


L’adoption au cours de l’année 2005 du Programme décennal des Nations Unies pour la création de capacités en faveur de l’Union africaine a été suivie l’an dernier par la déclaration sur « L’amélioration de la coopération entre les Nations Unies et l’Union africaine ». Ce programme et cette déclaration attestent notre volonté commune de trouver des moyens plus efficaces de faire progresser la paix et la sécurité en Afrique.


Les Nations Unies travaillent avec l’Union africaine pour mettre en place une force africaine d’intervention, capable de déploiement rapide. L’objectif ultime est de développer une structure nouvelle de la paix et de la sécurité qui puisse contribuer à la prévention des conflits et à la préservation d’une paix durable sur le continent africain.


Il est réconfortant que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et le Conseil de sécurité des Nations Unies, réunis ensemble à Addis-Abeba il y a quelques jours, se soient engagés à développer une relation plus robuste et plus structurée dans les domaines de la prévention, de la gestion et du règlement des conflits, du maintien de la paix et de la consolidation de la paix.


Pour résoudre au mieux ces problèmes et les autres problèmes pressants qui se posent à l’Afrique, le système des Nations Unies s’est engagé à travailler ensemble dans un partenariat toujours plus étroit. Redoublons nos efforts pour faire progresser le développement, améliorer la paix et la sécurité et renforcer le respect des droits de l’homme sur l’ensemble du continent africain.


Nous avons engagé une collaboration très fructueuse dans tout un ensemble de domaines, qui va du maintien de la paix à la lutte contre le sida. Renforçons et multiplions ces liens, pour mieux réaliser nos objectifs communs.


Je vous remercie. Choukran jazeelan. Muito obrigada. Muchas gracias. Asante Sana.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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