AG/10684

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE APPROUVE SON BUDGET BIENNAL 2008-2009 POUR UN MONTANT DE 4 MILLIARDS 171 359 700 DOLLARS

22/12/2007
Assemblée généraleAG/10684
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Assemblée générale                                         

Soixante-deuxième session                                  

79e séance plénière – après-midi et soir


L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE APPROUVE SON BUDGET BIENNAL 2008-2009 POUR UN MONTANT DE 4 MILLIARDS 171 359 700DOLLARS


Elle adopte également la stratégie globale sur l’assistance et le soutien à apporter aux victimes d’exploitation et d’abus sexuels


L’Assemblée générale, sur recommandation de sa Cinquième Commission (administrative et budgétaire), a établi, au cours de la nuit du 21 au 22 décembre, à l’issue d’un vote de 142 voix contre 1 (États-Unis, un cadre pour le budget biennal 2008-2009, dont le montant est fixé, dans un autre texte, à 4 milliards 171 359 700 dollars.  Toujours sur recommandation de sa Cinquième Commission, elle a adopté une vingtaine d’autres résolutions et décisions.  L’Assemblée a notamment arrêté le montant définitif du budget 2006-2007 à 4 milliards 188 772 400.  Elle a également fixé le cadre de la refonte de l’administration de la justice, créant entre autres un bureau d’aide juridique au personnel qui prendra le relais de la liste des conseils.


Dans le domaine des opérations de maintien de la paix, l’Assemblée générale a adopté, par consensus, le budget annuel de 1 milliard 275 653 700 dollars pour le premier financement de l’opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et de 182 millions 444 000 dollars pour la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT).


L’Assemblée générale a aussi adopté une résolution* sur les océans et le droit de la mer, qui demande l’application de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et des accords et instruments s’y rapportant, et appelle au renforcement des capacités des pays en développement et au règlement pacifique des différends entre États parties à la Convention.


L’Assemblée a par ailleurs approuvé, sur recommandation de sa Première Commission (Désarmement et sécurité internationale)**, la création de trois postes supplémentaires au Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique, qui seront financés au moyen du budget ordinaire.  Elle a également décidé que les coûts de fonctionnement du Centre régional soient financés au moyen du budget ordinaire  et demande instamment à tous les États, de verser des contributions volontaires à cette fin.


L’Assemblée a également adopté une résolution*** de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) relative à la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace.  Par ce texte, elle approuve les Directives du Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique relatives à la réduction des débris spatiaux et juge indispensable que les États Membres prêtent davantage attention au problème des collisions d’engins spatiaux.


Aux termes de ce texte, elle engage tous les États à s’employer activement à empêcher une course aux armements dans l’espace, condition essentielle pour promouvoir la coopération internationale en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace à des fins pacifiques.  L’Assemblée générale note aussi avec satisfaction la création et la mise en œuvre du Programme des Nations Unies pour l’exploitation de l’information d’origine spatiale aux fins de la gestion des catastrophes et des interventions d’urgence.  Elle convient que celui-ci aura désormais pour acronyme UN-SPIDER.


L’Assemblée générale a en outre approuvé l’adoption de deux textes, le 18 juin, par le Conseil des droits de l’homme, par lesquels celui-ci a, d’une part, établi les modalités d’un mécanisme d’examen périodique universel, des procédures spéciales, un Comité consultatif de 18 experts, faisant fonction de groupe de réflexion sous la direction du Conseil et une procédure de requête.  Le deuxième texte concerne le Code de conduite pour les titulaires de mandats au titre des procédures spéciales.  Cette résolution sur les travaux du Conseil des droits de l’homme, transmise à la plénière par la Troisième Commission (questions sociales, humanitaires et culturelles) a été appuyée par 150 pays pour et 7 autres ayant voté contre.  Au cours de cette séance, l’Assemblée a adopté quatre autres textes qui lui étaient transmis par sa Troisième Commission.  Elle a adressé une série de recommandations au Gouvernement du Myanmar, le priant de prendre sérieusement en considération les propositions faites par le Conseiller spécial du Secrétaire général lors de sa visite en octobre 2007.


Au cours de sa séance de ce matin, l’Assemblée générale a adopté la Stratégie globale**** sur l’assistance et le soutien à apporter aux victimes d’exploitation et d’abus sexuels commis par le personnel des Nations Unies et le personnel associé.


Cette Stratégie permettra aux Nations Unies d’aider d’une manière coordonnée et responsable ces victimes et de répondre aux besoins résultant de ces abus, notamment en leur fournissant traitement médical, conseil, soutien social et aide juridique et matérielle.  La Stratégie engage aussi l’ONU à aider les enfants nés à la suite d’exploitation ou d’abus sexuels perpétrés par son personnel.  Les délégations des États-Unis et du Costa Rica se sont félicitées de l’adoption de la Stratégie.


L’Assemblée a ensuite adopté sans vote une résolution intitulée « Rôle des Nations Unies dans la promotion d’un nouvel ordre mondial privilégiant l’humain »*****, qui avait été présentée lundi par le Guyana.  Ce texte souligne la nécessité de dégager un large consensus concernant les mesures à prendre dans une perspective globale et intégrée en vue d’atteindre les objectifs du développement et de l’élimination de la pauvreté avec la participation de toutes les parties concernées.


Au nombre de ces mesures, l’Assemblée réaffirme son attachement à des politiques rationnelles, à la bonne gouvernance et à l’état de droit, et sa volonté de mobiliser les ressources nationales, d’attirer les flux internationaux de capitaux, d’assurer des investissements à long terme dans la mise en valeur du capital humain et des infrastructures.


Elle entend également promouvoir le commerce international en tant que moteur de la croissance économique et du développement, intensifier la coopération financière et technique internationale au service du développement, favoriser un financement viable de la dette et un allégement de la dette extérieure et renforcer la cohérence des systèmes monétaires, financiers et commerciaux internationaux.


L’Assemblée générale a par ailleurs approuvé****** le rapport de la Commission de vérification des pouvoirs.  La République islamique d’Iran a expliqué sa position.


Elle a ainsi achevé les travaux de la première partie de sa soixante-deuxième session.


*A/62/L.27

 ** A/62/392, projet de résolution IV

  *** A/62/403, projet de résolution II

  **** A/62/595, voir également le communiqué de presse paru sous la cote AG/10682

   ***** A/62/L.35/Rev.1

    ****** A/62/596

LES OCÉANS ET LE DROIT DE LA MER: PROJET DE RÉSOLUTION (A/62/L.27)


La représentante du Venezuela a déclaré, s’agissant du projet de résolution L.27 sur les océans et le droit de la mer, que son pays est d’avis qu’il faut, en effet, « agir ensemble » pour accroître la coopération internationale dans le domaine considéré.  Mais, a-t-elle ajouté, l’action doit être menée conformément au droit international « sans se référer à une convention en particulier ».  Pour la représentante, le texte examiné ne reflète pas tous les intérêts juridiques des États Membres.  C’est pourquoi notre délégation, cette année encore, n’a pas été en mesure de s’associer aux États qui appuient ce projet.  La déléguée a rappelé que son pays n’est pas partie à la Convention sur le droit de la mer de l’ONU, et, qu’à ce titre également, elle s’abstiendrait sur le projet de résolution L.27.


Expliquant son vote après l’adoption de la résolution sur les océans et le droit de la mer le représentant du Pakistan, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a affirmé que c’est animé d’un esprit de compromis que le Groupe avait accepté la proposition conjointe faite par son pays et les États-Unis, laquelle, pour la première fois, reconnaissait des problèmes liés au régime juridique au-delà des zones économiques exclusives et réglait des questions liées au renforcement des capacités et des biens et services dérivés des ressources marines génétiques.  Le représentant a mis l’accent sur la nécessité d’assurer un écho plus important à ces questions liées aux droits de propriété intellectuelle.  Le Groupe des 77 et de la Chine demeure engagé à poursuivre ses efforts en vue d’élaborer sa position sur ces questions à l’avenir, a-t-il conclu.


Le représentant de la Turquie a affirmé que sa délégation s’était prononcée contre le projet de résolution sur les océans et le droit de la mer (L.27).  Il a précisé que les raisons qui ont empêché son pays de devenir partie à la Convention des Nations Unies sur les océans et le droit de la mer demeuraient valides.  La Turquie appuie les efforts internationaux visant à établir un régime basé sur le principe de l’équité et qui soit acceptable pas tous les États, a-t-il dit.  La Convention ne contient pas de dispositions qui soient propres à des situations géographiques qui peuvent être spéciales et, par conséquent, n’est pas en mesure d’établir un équilibre acceptable permettant de satisfaire les conflits d’intérêt qui peuvent exister, a regretté le représentant. 


Le représentant du Japon a indiqué que sa délégation a voté en faveur du projet de résolution relatif aux océans et au droit de la mer.  Il a précisé que le Japon partage avec d’autres États Membres l’idée qu’il faut renforcer les fonctions du Secrétariat de la Commission des limites du plateau continental, les efforts à consentir devant l’être dans les limites des ressources financières existantes.  Le représentant a noté à cet égard que le budget ordinaire de l’ONU augmente à un rythme qui excède les capacités des États à verser leurs contributions dans les délais impartis.  Le Japon est donc d’avis qu’il ne faudrait pas autoriser les incidences budgétaires qu’impliquent des résolutions nécessitant des ressources supplémentaires.   


COOPÉRATION INTERNATIONALE TOUCHANT LES UTILISATIONS PACIFIQUES DE L’ESPACE: RAPPORT DE LA COMMISSION DES QUESTIONS POLITIQUES SP’ECIALES ET DE LA DÉCOLONISATION (QUATRIÈME COMMISSION)


Le représentant des États-Unis est intervenu brièvement pour indiquer que sa délégation se dissociait du consensus concernant la coopération internationale touchant aux utilisations pacifiques de l’espace (A/62/403, résolution II).  Les incidences budgétaires estimées pour la mise en œuvre du texte correspondant sont « inacceptables » pour le Gouvernement américain, a-t-il dit.


La représentante de l’Égypte a indiqué que sa délégation avait voté contre le maintien du paragraphe 15 du dispositif de la résolution relative à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (A/62/433, résolution VI) lors des travaux de la Troisième Commission.  Toutefois, nous appuyons d’autres éléments du projet, notamment ceux plaidant pour un renforcement du nombre de séances du Comité pertinent en vue d’accroître son efficacité, a-t-elle dit.  Au final, l’Égypte est partagée et s’abstiendra donc lors du vote séparé sur le paragraphe 15, a indiqué la représentante. 


PROMOTION DE LA FEMME: RAPPORT DE LA TROISIÈME COMMISSION


Le représentant de la République arabe syrienne a déclaré que sa délégation avait voté contre le maintien du paragraphe 15 du dispositif du projet de résolution relatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (A/62/433, résolution VI).  Nous sommes partie à la Convention CEDAW, a-t-il dit, et la Syrie attache une grande importance à la réussite du mandat de cet instrument.  Il a toutefois estimé que le mécanisme prévu par le texte de résolution considéré est peu efficace et constitue un obstacle à la transparence et à l’impératif d’objectivité devant prévaloir lors de l’examen des rapports périodiques des pays sur la situation des femmes au plan national. 


Le représentant de la Colombie a indiqué que son pays soutenait le texte de résolution (A/62/433 résolution VI).


Expliquant son vote contre la résolution concernant la « Mise en place des institutions du Conseil des droits de l’homme » (A/62/434), le représentant des États-Unis a déclaré qu’il aurait souhaité que la session du Conseil consacrée à cette question prenne en compte la politisation que subit cet organe.  Il a reproché au Conseil d’avoir concentré ses critiques sur un seul pays –Israël– au lieu de s’intéresser aux violations graves des droits de l’homme au Zimbabwe, en République populaire démocratique de Corée (RPDC), en Iran, au Bélarus et à Cuba.  Le seul point à l’ordre du jour du Conseil des droits de l’homme lié à la situation spécifique d’un pays concerne Israël, a regretté le représentant, ce qui soulève de vraies questions quant aux priorités institutionnelles du Conseil.  Il a également affirmé que des procédures injustes et dénuées de transparence avaient entaché le vote sur la mise en place des institutions.


Le représentant de l’Australie a affirmé que son pays se prononcerait contre le projet de résolution A/62/434.  L’Australie, a-t-elle dit, souhaite que le Conseil des droits de l’homme joue un rôle ferme et efficace pour promouvoir les droits de l’homme dans le monde.  Elle s’est de même félicitée du rôle que les rapporteurs spéciaux continuent de jouer au Conseil des droits de l’homme et des dialogues interactifs qu’il a avec eux.  Enfin, les nouvelles sessions extraordinaires se sont avérées utiles pour des questions touchant aux situations urgentes au Soudan ou au Myanmar, a-t-elle ajouté.  Toutefois, a-t-elle estimé, l’ensemble du renforcement de l’institution concernant les droits de l’homme est déséquilibré.


Expliquant son vote contre la résolution concernant l’élimination du racisme et de la discrimination raciale (A/62/437), le représentant des États-Unis a déclaré qu’en dépit du soutien de son gouvernement aux objectifs de la Conférence mondiale de Durban de 2001, la Conférence elle-même avait été à l’origine de profondes divisions.  La résolution dont est saisie l’Assemblée entérine le suivi de cette Conférence et ne peut que soulever des problèmes à son tour, a estimé le représentant.  Il a estimé que les activités de suivi menées par le Comité préparatoire basé à Genève ne faisaient que répéter celles du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale et du Comité des droits de l’homme pour le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.  Pour ces raisons, les États-Unis ne pensent pas qu’il serait approprié pour les Nations Unies de dépenser des ressources pour les préparatifs d’une Conférence d’examen des recommandations de Durban, a dit le représentant.


À propos de la résolution sur le Conseil des droits de l’homme (A/62/434), le représentant de Cuba a déclaré que les États-Unis attaquaient son pays, car ils ont selon lui besoin d’arguments pour poursuivre leur « politique d’hostilité » envers Cuba.  Les États-Unis ne veulent pas d’un Conseil des droits de l’homme crédible, cela alors même que ce pays a mis en place un camp de concentration à Guantanamo et bloque les droits fondamentaux des pays à se développer, a dit le représentant cubain.  Le représentant a dit que son pays reste prêt à coopérer et à construire un Conseil des droits de l’homme en vue de répondre aux revendications de justice sociale des peuples du Sud, « condamnés par certains pays à la pauvreté ».


Le représentant du Soudan a déclaré que le renforcement des institutions du Conseil des droits de l’homme avait souffert du vote négatif de quelques États, dont l’Australie, qui n’a pourtant pas un palmarès glorieux en matière des droits de l’homme, a-t-il estimé.


Le représentant du Myanmar a indiqué que son pays s’était prononcé contre ce texte, car, a-t-il précisé, l’exploitation des droits de l’homme à des fins politiques n’est pas acceptable.  Selon lui, le processus politique national a fait de grands progrès au Myanmar.  Son pays, a-t-il souligné, s’efforce d’assurer une transition sans heurt vers la démocratie et est décidé à avancer dans ce processus.  Il a ainsi rappelé que la commission chargée de rédiger une constitution avait commencé ses travaux le 1er décembre dernier.  La résolution traite de questions qui, d’après la Charte des Nations Unies, relèvent de la juridiction nationale d’un État souverain, ce qui, a-t-il souligné, constitue une ingérence flagrante dans la politique intérieure du Myanmar. 


Résolution IV


Adoptée par 154 voix pour et 1 contre (États-Unis).  Un vote séparé avait été demandé pour le paragraphe 14 du dispositif, qui a été adopté par 143 voix pour, 1 contre (États-Unis) et 6 abstentions (Brunei Dar-Salam, Chine, Liechtenstein, Malaisie, Nigéria et Singapour).  Un vote séparé avait été également demandé pour le paragraphe 15, qui a été adopté par 132 voix pour, 2 contre (États-Unis et République arabe syrienne) et 15 abstentions.


Aux termes de cette résolution relative à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, l’Assemblée générale, préoccupée par le grand nombre de rapports nationaux en retard (215) engage les États parties à s’acquitter pleinement des obligations qui leur incombent.


Elle demande instamment aux États parties qui feraient des réserves d’en limiter la portée et de les formuler de façon aussi précise et restrictive que possible.


RAPPORT DU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME: RAPPORT DE LA TROISIÈME COMMISSION (A/62/434)


Adoptée par 150 voix pour, 7 voix contre (Canada, Australie, Israël, États fédérés de Micronésie, Palaos, États-Unis, Îles Marshall) et 1 abstention (Nauru).


Aux termes d’une la résolution sur la question,l’Assemblée générale approuvela décision du Conseil des droits de l’homme d’adopter les résolutions 5/1 et 5/2 du 18 juin 2007, y compris leurs annexes et appendices respectivement intitulées « Mise en place des institutions du Conseil des droits de l’homme » et « Code de conduite pour les titulaires de mandats au titre des procédures spéciales du Conseil ».


Le Mécanisme d’examen périodique universel, qui est décrit en annexe, vient compléter les autres mécanismes relatifs aux droits de l’homme sans faire double emploi et ne doit pas diminuer la capacité du Conseil à répondre à des situations urgentes en matière de droits de l’homme.  Tous les États membres du Conseil des droits de l’homme feront l’objet d’un examen pendant qu’ils siègent au Conseil.  L’examen sera fondé sur des renseignements rassemblés par l’État intéressé qui pourront être présentés sous forme d’un rapport national; sur d’autres informations crédibles et dignes de foi émanant d’autres parties prenantes à l’examen.  L’examen et le dialogue seront conduits pendant une période de trois heures au sein d’un groupe de travail, présidé par le Président du Conseil et composé des 47 membres du Conseil.  Les rapporteurs pourront faire une liste de points ou de questions qui sera communiquée à l’État examiné pour lui permettre de se préparer afin d’avoir ensuite un dialogue sur des points précis.


En annexe figurent également les critères généraux de sélection et de nomination des titulaires de mandats et ceux définissant le fonctionnement du Comité consultatif des droits de l’homme.  L’annexe détaille également l’objectif et la portée des procédures de requête, les critères de recevabilité des communications.


ÉLIMINATION DU RACISME ET DE LA DISCRIMINATION RACIALE: RAPPORT DE LA TROISIÈME COMMISSION (A/62/437, PROJET DE RÉSOLUTION II).


Adoptée par 105 voix pour, 46 contre et six abstentions).


Dans la résolution sur les Efforts déployés au niveau mondial pour éliminer le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée et mise en œuvre intégrale et suivi de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, l’Assemblée générale dans ce texte s’inquiète de la multiplication des incidents à caractère raciste lors de manifestations sportives, invite dans ce contexte, la Fédération internationale de football à envisager de faire du refus du racisme dans le football, un des grands thèmes de la Coupe du monde de football qui doit se disputer en Afrique du Sud en 2010.


Aux termes de la partie de la résolution relative au Rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, l’Assemblée engage les États à envisager de répondre favorablement à ses demandes de visite.


Aux termes de la partie de la résolution consacrée à la Réunion de la Conférence d’examen de Durban, l’Assemblée générale demande aux États Membres qui sont en mesure de le faire d’offrir d’accueillir les conférences préparatoires qui se tiendront dans leur région. 


Elle prie le Secrétaire général d’inscrire des montants suffisants au budget ordinaire de l’Organisation des Nations Unies, pour financer les dépenses non prévues dans la décision 1/12 du Comité préparatoire, afin de faciliter la participation de tous les titulaires de mandat au titre des procédures spéciales et mécanismes concernés du Conseil des droits de l’homme aux réunions du Comité préparatoire et aux conférences préparatoires régionales.


QUESTIONS RELATIVES AUX DROITS DE L’HOMME, Y COMPRIS LES DIVERS MOYENS DE MIEUX ASSURER L’EXERCICE EFFECTIF DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTÉS FONDAMENTALES: RAPPORT DE LA TROISIÈME COMMISSION (A/62/439/ADD.2, PROJET DE RÉSOLUTION X)


Aux termes de cette résolution relative au Centre sous-régional des droits de l’homme et de la démocratie en Afrique centrale, adoptée sans vote, l’Assemblée générale se félicite des activités du Centre et prie de nouveau le Secrétaire général et la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de fournir au Centre des fonds et des ressources humaines supplémentaires pour lui permettre de répondre réellement et efficacement à l’accroissement des besoins en matière de promotion et de protection des droits de l’homme et de susciter une culture de la démocratie et de l’État de droit dans la sous-région de l’Afrique centrale.


SITUATIONS RELATIVES AUX DROITS DE L’HOMME ET RAPPORTS DES RAPPORTEURS ET REPRÉSENTANTS SPÉCIAUX: RAPPORT DE LA TROISIÈME COMMISSION (A/62/439/ADD.3, PROJET DE RÉSOLUTION II)


Adoptée par 83 voix pour, 22 contre et 47 abstentions.


Aux termes de la résolution relative à la Situation des droits de l’homme au Myanmar, l’Assemblée générale condamne énergiquement le recours à la violence contre les manifestants paisibles exerçant leur droit à la liberté d’opinion, d’expression, de réunion et d’association pacifique et exprime ses condoléances aux victimes et à leur famille.  Elle prie instamment le Gouvernement du Myanmar de veiller au respect inconditionnel de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales et de lever les restrictions limitant ces libertés; de prendre sérieusement en considération les recommandations et propositions faites par le Conseiller spécial du Secrétaire général au cours de sa visite au Myanmar en octobre 2007.


Elle le prie également de veiller à ce que les Nations Unies et les organisations humanitaires internationales aient accès à toutes les régions du Myanmar; de mettre fin immédiatement à la pratique persistante de recrutement d’enfants soldats et aux opérations militaires visant des civils dans les zones où vivent les minorités ethniques.


Elle prie le Secrétaire général de continuer à fournir ses bons offices, de poursuivre ses entretiens sur la situation des droits de l’homme, de suivre de près l’évolution de la situation et d’accorder toutes l’assistance nécessaire à son Conseiller spécial et au Rapporteur spécial pour leur permettre de s’acquitter pleinement et efficacement de leur mandat.


Le représentant de la République arabe syrienne a déclaré que le cadre logique du mandat du Coordonnateur spécial pour le Liban allait au-delà des dispositions de la résolution 1559 (2005).  La délégation regrette les tentatives de certains d’imposer des programmes favorables à Israël au détriment des intérêts vitaux du Liban.  Le représentant du Liban a déclaré quant à lui que la Syrie était un pays frère.  Nous disons que la violation de la souveraineté du Liban par Israël relève du mandat de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Liban.


Le représentant de Singapour s’est félicité de l’adoption par consensus de la résolution A/C.5/62/L. 26.  Il a salué le fait que les accusations de corruption qui visaient certains pays en ce qui concerne les achats n’avaient pas entraîné l’Assemblée générale « dans de mauvaises directions ».


Le représentant du Japon s’est félicité de l’adoption du budget biennal pour 2008-2009.  Ce budget, a-t-il précisé, constitue seulement l’étape initiale du financement des activités de l’ONU pour les deux prochaines années.  Le Japon plaide en faveur d’une présentation par le Secrétaire général, le plus tôt possible, de sa vision et des besoins requis pour les deux prochaines années.  Afin de renforcer la prévision sur la responsabilité financière des États Membres et l’examen des possibilités de redéploiement, a-t-il dit, une indication rapide d’un tableau général complet serait utile et faciliterait la négociation intergouvernementale.  Le représentant a souhaité qu’en préparant et en mettant en œuvre le budget, le Secrétaire général entreprenne tous les efforts pour renforcer davantage l’unité et la cohérence du Secrétariat et le contrôle financier général.    


Le représentant de l’Équateur s’est félicité de l’adoption d’un budget biennal.  Il a cependant regretté qu’un groupe d’États Membres ait néanmoins souhaité s’abstenir lors du passage de cette résolution en Assemblée générale.  Le représentant du Portugal a déclaré que l’Union européenne s’était abstenue sur le paragraphe 10 car il pouvait être interprété comme créant un précédent.


Dans son allocution de clôture, M. SRGJAN KERIM, Président de La soixante-deuxième session de l’Assemblée générale, a rappelé que l’Assemblée avait organisé cette année trois évènements de haut niveau sur des défis contemporains afin de promouvoir la compréhension entre les religions et les cultures, pour évaluer le financement du développement, pour assurer un suivi des engagements pris lors du Sommet de 2002 consacré aux enfants et pour évaluer la mise en œuvre de la Stratégie antiterroriste mondiale adoptée par l’Assemblée générale en 2006.  M. Kerim a estimé que la relation complémentaire entre le Secrétaire général et l’Assemblée avait permis d’obtenir des résultats, en particulier sur les changements climatiques, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et le Plan-cadre d’équipement.


Le Président s’est également félicité de l’atmosphère de coopération entre États Membres, comme en témoignent l’adoption de la résolution sur la justice sociale, l’initiative sur la révision des mandats ou encore la réflexion autour de la réforme du Conseil de sécurité.  Une approche plus adaptée aux évènements contemporains a été évidente lors que l’adoption d’une série de résolutions sur la Palestine et les changements climatiques, qui reflétait une volonté de changement, a-t-il ensuite indiqué.  L’Assemblée a renforcé et mieux coordonné ses relations de travail avec le Secrétariat et les autres organes principaux des Nations Unies, en invitant notamment Ban Ki-moon à faire des exposés devant les États Membres et de hauts fonctionnaires à venir présenter la situation politique dans certains pays, tels que le Myanmar. 


Le Président de l’Assemblée générale s’est par ailleurs félicité des nombreuses réunions fructueuses qu’il a eues avec différents groupes régionaux et politiques d’États Membres afin d’accroître la coopération et la compréhension mutuelle.  Tout cela prouve, a-t-il estimé, que l’Assemblée générale est plus réactive, plus dynamique et plus attachée aux résultats.  M. Kerim a ainsi estimé que la question de l’ordre du jour concernant la revitalisation de l’Assemblée générale devait être associée à la notion du rôle de l’Assemblée dans le renforcement du système des Nations Unies.


M. Kerim est, de même, revenu sur les cinq priorités interdépendantes définies au début de la soixante-deuxième session.  S’agissant des changements climatiques, l’Assemblée tiendra un débat de haut niveau les 11 et 12 février sur le thème des partenariats des Nations Unies avec le secteur privé et la société civile, l’occasion, a-t-il précisé, d’évaluer le travail de l’Organisation à la lumière de l’Accord de Bali.  Sur le financement pour le développement, un accord a été trouvé sur un processus préparatoire global, y compris plusieurs sessions d’examen des parties prenantes, a-t-il expliqué, appelant tous les États Membres et les parties prenantes de Monterrey à jouer un rôle moteur dans l’organisation et dans le débat de fond lors de ces sessions.  Concernant les Objectifs du Millénaire pour le développement, l’Assemblée organisera un débat thématique interactif les 1er et 2 avril afin d’examiner les priorités à engager pour accélérer les progrès sur les objectifs liés à la pauvreté, à la santé et à l’éducation.  Il a également invité les États Membres à profiter de cette occasion pour établir tout au long de 2008 des priorités stratégiques de développement pour la communauté internationale.  Dans le cadre des efforts visant à améliorer la gestion, l’efficacité et la cohérence de l’Organisation, une séance plénière aura lieu le 8 avril afin d’étudier les propositions de réforme et des consultations seront entamées sur la cohérence à l’échelle du système, a-t-il annoncé.  Enfin, en matière de lutte contre le terrorisme, l’Assemblée générale restera étroitement engagée aux côtés du Groupe spécial et œuvrera à trouver un accord sur la Convention global.


Au titre des mesures concrètes prises, le Président de l’Assemblée générale a indiqué que les États Membres avaient adopté une résolution portant sur l’« Examen global de la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida », les 10 et 11 juin 2008.  Ils ont également accepté de poursuivre le processus de réforme du Conseil de sécurité reposant sur un cadre de principe et, avec le Groupe spécial, ont commencé à identifier des éléments susceptibles de servir de base à des négociations intergouvernementales.  M. Kerim a enfin informé les États Membres que des débats thématiques interactifs sur la sécurité humaine et les trafics humains seraient organisés. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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