SG/SM/10743-AFR/1465-REC/206

ALLONS DE L’AVANT ET FAISONS DU XXIE SIÈCLE LE SIÈCLE DE L’AFRIQUE, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

16/11/2006
Secrétaire généralSG/SM/10743
AFR/1465
REC/206
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ALLONS DE L’AVANT ET FAISONS DU XXI SIÈCLE LE SIÈCLE DE L’AFRIQUE, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


(Publié le 30 novembre – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après les observations formulées par le Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de la signature d’un accord entre l’ONU et l’Union africaine et du lancement, le 16 novembre, à Addis-Abeba, du plan de développement de la Commission économique pour l’Afrique (CEA):


Je suis heureux de me trouver aujourd’hui parmi tant de bons amis.  Je me félicite en particulier de ce que la fin de mon mandat coïncide avec l’ouverture d’un nouveau chapitre dans l’histoire des relations entre l’ONU et l’UA.


L’Organisation des Nations Unies a toujours été une alliée indéfectible de l’Afrique et, au fil des années, les institutions régionales et sous régionales africaines ont coopéré de plus en plus activement avec elle.  La Déclaration d’aujourd’hui non seulement réaffirme ces engagements, mais leur donne aussi davantage de poids.  Fait plus important encore, elle cherche à répondre aux besoins de l’Afrique, et le meilleur moyen d’atteindre cet objectif est d’unir nos efforts – c’est ainsi que nous obtiendrons les meilleurs résultats.


L’accord qui vient d’être adopté se fonde sur de précédents accords conclus entre l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et l’organisation qui l’a précédée, à savoir l’Organisation de l’unité africaine (OUA).  Il témoigne de notre volonté commune d’assurer le maintien de la paix et la sécurité de l’humanité, de promouvoir les droits de l’homme et la reconstruction après les conflits, et de faire progresser le développement et l’intégration régionale de l’Afrique.  Cette approche globale nous sera bénéfique à tous.


Le développement de l’Afrique est resté pendant trop longtemps l’otage des conflits.  Aujourd’hui, je suis fier de voir l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies œuvrer de concert pour remédier à cette situation.  Permettez-moi, à cette occasion, de saluer les efforts que l’Union africaine déploie au Darfour, et de vous assurer une fois encore que l’ONU continuera de soutenir votre action et de vous aider à renforcer les capacités du continent africain dans les domaines du rétablissement, du maintien et de la consolidation de la paix et dans d’autres encore.


L’Union africaine est certes une jeune organisation, mais chacun de nous peut être fier de ce qu’elle a déjà accompli.


Enfin, c’est avec plaisir que je salue ici le renouvellement et le resserrement des liens qui unissent la CEA, l’Union africaine et la Banque africaine de développement.  Ces trois institutions sont capitales pour l’avenir de l’Afrique.  Je tiens aussi à féliciter le Président Omar Konaré et M. Donald Kaberuka de leur ferme volonté de resserrer les liens de partenariat avec la CEE.  Je remercie également mon collègue, M. Abdoulie Janneh, des efforts qu’il a déployés pour faciliter ce processus.  Je suis convaincu que sous leur égide, le programme de développement de l’Afrique demeurera en bonnes mains.


Avant de conclure, je tiens à rendre un hommage particulier à mon ami et frère, le Président Alpha Konaré, qui, depuis son accession à la présidence de l’Union africaine, a dirigé avec dynamisme une jeune institution aux prises avec les conflits difficiles qui déchirent l’Afrique.  Grâce à sa direction avisée et à sa détermination sans faille, l’Union africaine n’a cessé de se renforcer.  Je suis certain que notre continent continuera à profiter de ses conseils.


Chers amis, nous autres Africains avons toutes les raisons de nous montrer optimistes.  Notre continent a toujours eu des ressources et du talent, mais nous n’avons malheureusement pas su en tirer parti comme il convient.  Aujourd’hui, en sus de tous ces atouts, nous possédons aussi des institutions et une vision.  Il ne nous reste donc qu’à aller de l’avant et à faire du XXI siècle le siècle de l’Afrique.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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