SG/SM/9213-OBV/413-ORG/1408

KOFI ANNAN RESOLU A S’ASSURER QUE LES MESURES DE SECURITE SONT EN PLACE POUR PERMETTRE AU PERSONNEL DE L’ONU SUR LE TERRAIN DE S’ACQUITTER DE SA MISSION

24/03/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9213
OBV/413
ORG/1408


KOFI ANNAN RESOLU A S’ASSURER QUE LES MESURES DE SECURITE SONT EN PLACE POUR PERMETTRE AU PERSONNEL DE L’ONU SUR LE TERRAIN DE S’ACQUITTER DE SA MISSION


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec les fonctionnaires détenus ou portés disparus, le 25 mars:


Le 25 mars 1985, Alec Collett, qui était détaché auprès de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a été enlevé par des hommes armés à proximité de l’aéroport de Beyrouth. On est toujours sans nouvelles de lui.


La Journée internationale de solidarité avec les fonctionnaires détenus ou portés disparus, que nous célébrons aujourd’hui pour la dix-neuvième fois, a pour objet d’appeler l’attention non seulement sur le cas d’Alec Collett, mais aussi sur le sort de tous les membres du personnel civil qui ont été arrêtés, détenus ou « portés disparus » alors qu’ils s’acquittaient de leur mission au service de l’Organisation des Nations Unies.


L’an dernier, au moins 10 membres du personnel ont été pris en otage lors de plusieurs incidents séparés en République démocratique du Congo, en Géorgie et au Libéria. Au début de l’année, un membre du personnel a été enlevé et détenu pendant plus d’une semaine en Somalie. Le personnel de l’Organisation des Nations Unies, aussi bien international que local, ainsi que nos collaborateurs des organisations non gouvernementales et les journalistes, continuent d’être exposés à de graves menaces.


Je remercie le Comité de la sécurité et de l’indépendance de la fonction publique internationale du Syndicat du personnel de la détermination dont il fait preuve pour appeler l’attention de la communauté internationale sur cette question d’une importance cruciale pour notre mission. J’engage de nouveau les 120 États Membres qui ne l’ont pas encore fait à ratifier sans plus tarder la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé. Mais il ne s’agit bien sûr que d’un premier pas et d’un simple engagement par écrit. Les États ont les moyens et le devoir de faire beaucoup plus pour instaurer des conditions de travail sûres, prévenir les prises d’otages, les détentions arbitraires et les « disparitions », et traduire, le cas échéant, les coupables en justice.


Pour le personnel de l’Organisation des Nations Unies, le souvenir et les séquelles de l’horrible attaque perpétrée l’an passé à Bagdad sont plus vifs que jamais. Nous devrons désormais être systématiquement sur nos gardes et nos conditions de travail sont à tout jamais changées. Je tiens à faire savoir à tous les membres du personnel que leur sécurité est pour moi une priorité absolue et que je suis résolu à m’assurer que les politiques et mesures de protection et de sécurité qui s’imposent sont en place pour leur permettre de s’acquitter de leur mission cruciale.


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