SG/A/866-BIO/3558

LE SECRETAIRE GENERAL PROPOSE LA NOMINATION DE LOUISE ARBOUR, JUGE A LA COUR SUPREME DU CANADA, AU POSTE DE HAUT COMMISSAIRE DE L’ONU AUX DROITS DE L’HOMME

20/02/2004
Communiqué de presse
SG/A/866
BIO/3558


LE SECRETAIRE GENERAL PROPOSE LA NOMINATION DE LOUISE ARBOUR, JUGE A LA COUR SUPREME DU CANADA, AU POSTE DE HAUT COMMISSAIRE DE L’ONU AUX DROITS DE L’HOMME


A la suite de consultations avec les Présidents des cinq groupes régionaux des Etats Membres, le Secrétaire général de l’ONU, a informé l’Assemblée générale de son intention de nommer, Mme Louise Arbour, Juge à la Cour suprême du Canada, au poste de Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.


L’Assemblée générale devrait examiner et approuver la nomination dans un avenir proche.  Mme Arbour devrait alors démissionner de la Cour suprême à la fin du mois de juin 2004 pour prendre ses nouvelles fonctions à Genève.


Mme Louise Arbour est Juge à la Cour suprême du Canada depuis 1999.  En 1996, elle a été nommée par le Conseil de sécurité Procureur des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, à La Haye.


Admise au Barreau du Québec en 1971 et à celui de l’Ontario en 1977, Mme Arbour a été pendant 13 ans Professeur agrégé de droit et plus tard, Vice-Doyenne à la « Osgoode Hall Law School » de l’Université de York.  Elle est devenue magistrat d’abord à la Cour suprême de l’Ontario puis, en 1990, à la Cour d’appel de la même Province. 


En avril 1995, elle a été désignée pour mener une enquête officielle sur le système carcéral du Canada, sur la base des allégations de femmes incarcérées à la prison de Kingston dans l’Ontario.


Jusqu’à sa nomination au poste de Procureur des Tribunaux internationaux, Mme Arbour était Vice-Présidente de l’Association canadienne des libertés civiles.  Elle est également membre à vie de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario.


Pendant toute sa carrière, Mme Arbour a publié de nombreux livres, en anglais et en français, sur les droits de l’homme, les libertés civiles, les questions sexospécifiques et la procédure pénale.  Elle a aussi assumé des fonctions de rédactrice pour de nombreuses publications de droit et a été invitée à s’exprimer dans différentes conférences et réunions dans le monde.


Entre autres distinctions, Mme Louise Arbour a obtenu la Médaille de la Faculté de droit de l’Université de Montréal.


Née à Montréal le 10 février 1947, Mme Arbour parle couramment le français et l’anglais.


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