AG/10314

L’ANNÉE 2005 SERA UNE ÉTAPE CRITIQUE POUR RÉFORMER L’ONU ET LUI PERMETTRE D’AFFRONTER LES MENACES, ESTIME M. KOFI ANNAN DEVANT L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

08/12/2004
Communiqué de presse
AG/10314


Assemblée générale

68e séance plénière – matin


L’ANNÉE 2005 SERA UNE ÉTAPE CRITIQUE POUR RÉFORMER L’ONU ET LUI PERMETTRE D’AFFRONTER LES MENACES, ESTIME M. KOFI ANNAN DEVANT L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE


Il affirme que le rapport du Groupe de personnalités

de haut niveau envisage la sécurité collective sous un angle nouveau


Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, a déclaré ce matin, en présentant devant l’Assemblée générale le rapport du Groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement, intitulé « Un monde plus sûr: notre affaire à tous »*, que l’année 2005 serait non seulement importante, mais qu’elle constituerait également une « étape critique » pour réformer l’Organisation et permettre à la communauté internationale d’affronter collectivement les menaces qui la guettent, comme le VIH/sida, les génocides ou le terrorisme.


« Si nous n’agissons pas résolument et collectivement, les menaces décrites dans le rapport pourraient avoir raison de nous », a affirmé M. Annan.  « Nous vivons dans un monde où les menaces sont indissociables les unes des autres et où riches et pauvres, faibles et puissants sont tout aussi vulnérables », a-t-il ajouté, estimant que « nul pays ne peut à lui seul répondre à ces menaces et nulle menace ne peut être véritablement tenue en échec à moins que l’on s’attaque aussi aux autres menaces ».


Le rapport du Groupe de personnalités de haut niveau avait été remis au Secrétaire général le 1er décembre dernier.  Nommé en novembre 2003 par M. Annan, et présidé par l’ancien Premier Ministre de Thaïlande, M. Anand Panyarachun, le Groupe de 16 « sages » était chargé d’« examiner les principales menaces et les défis auxquels est confrontée la communauté internationale dans le domaine plus large de la paix et de la sécurité, y compris les questions économiques et sociales qui sont liées à la paix et à la sécurité ».


« Ce rapport est excellent en ce sens que la sécurité collective au XXIe siècle y est envisagée de façon globale et sous un angle nouveau », a souligné le Secrétaire général, qui se déclare convaincu que l’Organisation des Nations Unies « doit évoluer –peut-être même de façon radicale– si elle veut pouvoir répondre aux difficultés à venir ».


Le Secrétaire général a déclaré qu’il entendait « jouer un rôle de chef de file », comme le Groupe le lui a demandé, « afin de promouvoir une stratégie globale de lutte contre le terrorisme qui soit fondée sur des principes ».  Il a annoncé qu’il soumettrait en mars 2005 à l’Assemblée générale un rapport sur la suite donnée à la Déclaration du Millénaire, dans lequel il s’inspirerait largement des idées formulées dans le rapport du Groupe et s’appuierait sur les débats qui se dérouleront à l’Assemblée.


M. Annan a été ovationné longuement et debout par les délégations, un hommage qualifié par le Président de l’Assemblée générale, M. Jean Ping, de « rare et exceptionnel ».  Cet hommage, a affirmé M. Ping, exprime un « ferme attachement » des États Membres « aux idéaux et aux valeurs qui constituent les fondements des Nations Unies, en cette période charnière de leur histoire ».


M. Ping s’est par ailleurs félicité de la « vision lucide des auteurs du rapport pour construire un monde plus sûr, plus libre et plus solidaire » et a particulièrement apprécié la « reconnaissance du rôle de l’Assemblée générale comme organe central de dialogue entre les nations ».  Il espéré que les États Membres tiendront compte des recommandations du rapport dans la phase préparatoire du sommet qui se tiendra en septembre 2005.


L’Assemblée générale se réunira de nouveau, cet après-midi à 15 heures.  Elle devra notamment examiner ses points de l’ordre du jour relatifs respectivement à la situation en Afghanistan et de ses répercussions pour la paix et la sécurité et à l’assistance internationale d’urgence, le retour à la normale et la reconstruction pour la paix en Afghanistan.


* Rapport publié sous les cotes A/59/565 et A/59/565/Corr.1


SUITE À DONNER AU TEXTES ISSUS DU SOMMET DU MILLÉNAIRE


Rapport du Groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement (A/59/565 et A/59/565/Corr.1)


Dans ce rapport, le Groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement, que le Secrétaire général avait chargé d’évaluer les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales et de recommander des mesures propres à donner aux Nations Unies les moyens de pourvoir à la sécurité collective au XXIe siècle, offre une conception nouvelle de la sécurité collective.  Il propose non seulement des mesures pour faire face à telles ou telles menaces bien déterminées, mais avance également une nouvelle grille d’analyse des liens qui existent entre ces dernières, et tire des enseignements quant aux politiques et aux institutions dont les Nations Unies doivent se doter.


Dans ce document, le Groupe dégage six catégories de menaces qui guettent l’humanité aujourd’hui et dans les décennies à venir, à savoir les menaces d’ordre économique et social (notamment pauvreté, maladies infectieuses, dégradation de l’environnement), les conflits entre États, les conflits internes (guerres civiles, génocide et autres atrocités), les armes nucléaires, radiologiques, chimiques et biologiques, le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.


Le Groupe estime que les menaces actuelles contre la sécurité internationale sont interdépendantes et que les problèmes comme le terrorisme, les guerres civiles ou la misère ne peuvent être envisagés indépendamment les uns des autres.  La lutte contre les menaces d’aujourd’hui doit être au premier chef l’affaire d’États compétents et responsables, indique le rapport, qui signale également que le développement doit être la pierre angulaire du nouveau système de sécurité collective, expliquant que si l’extrême pauvreté et les maladies infectieuses sont en soi des menaces, elles constituent aussi le terreau d’où surgissent d’autres menaces, dont les guerres civiles.


Le Groupe recommande donc aux États Membres de s’engager à atteindre les objectifs d’éradication de la pauvreté, de croissance économique soutenue et de promotion du développement durable.  Il enjoint les pays donateurs qui ne consacrent toujours pas 0,7% de leur produit national brut (PNB) à l’aide publique au développement (APD) à s'efforcer d'y parvenir, exhorte les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à tenter de conclure le cycle de négociations de Doha sur le développement en 2006 au plus tard, et encourage les gouvernements prêteurs et les institutions financières internationales à alléger encore la dette des pays pauvres fortement endettés, à rééchelonner leur dette et à leur ouvrir davantage les marchés mondiaux.


Le Groupe de haut niveau attire également l’attention de la communauté internationale sur la dégradation générale du système mondial de santé publique, sa vulnérabilité face aux nouvelles maladies infectieuses et les promesses et les périls de la biotechnologie.  Il recommande entre autres de lancer une vaste campagne en vue de reconstruire le système mondial de santé publique, et remarque qu'il faudrait plus de 10 milliards de dollars par an pour enrayer la pandémie du VIH/sida.  Par ailleurs, le Groupe exhorte les États Membres à réfléchir au décalage entre la promesse du Protocole de Kyoto et ses résultats, à revoir le problème du réchauffement de la planète et à ouvrir de nouvelles négociations en vue d’arrêter une nouvelle stratégie à long terme de réduction du réchauffement planétaire.


Le Groupe estime que si l'objectif premier des Nations Unies doit être d’empêcher les menaces de naître, l'Organisation doit aussi mieux se préparer à y faire face lorsqu’elles se font jour, notamment en améliorant ses capacités de sanction et de médiation.  Il juge notamment que le Conseil de sécurité devrait être prêt à user des pouvoirs qu’il tire du Statut de Rome pour saisir la Cour pénale internationale d’allégations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, que le Département des affaires politiques devrait être doté de ressources supplémentaires et être restructuré de façon à pouvoir offrir davantage de services d’appui spécialisés conséquents dans le domaine de la médiation.  Le Groupe établit également cinq critères de légitimité (gravité de la menace, légitimité du motif, dernier ressort, caractère proportionné des moyens et mise en balance des conséquences) que le Conseil de sécurité devrait toujours prendre en considération dès lors qu’il envisage d’autoriser la force militaire ou d’y recourir.  L'adoption de ces critères ne débouchera pas à coup sûr sur des résultats faisant l’unanimité, estime le Groupe, mais devrait améliorer sensiblement les chances de parvenir à un consensus international sur des questions qui ont été profondément conflictuelles ces dernières années.


Le Groupe constate par ailleurs que l’Organisation des Nations Unies n’utilise pas au mieux ses ressources pour combattre le terrorisme, et l'encourage donc à mettre en place une stratégie globale de lutte contre le terrorisme qui s'attaquerait à ses causes profondes et renforcerait les États, la primauté du droit et les droits fondamentaux de la personne humaine.  Il estime également qu'il faudrait s'accorder sur une définition consensuelle du terrorisme, et explique que l'Assemblée générale constitue l'organe approprié pour ce faire.  Expliquant que l'ONU ne pourrait protéger les civils et aider à mettre fin aux conflits que dans la mesure où la sécurité de son personnel, qui se dégrade depuis le milieu des années 90, serait garantie, le Groupe estime notamment que l'Organisation devrait disposer d’un service de sécurité hautement qualifié, qui aurait accès aux renseignements et aux évaluations des menaces dont disposent les États Membres.  À cette fin, il engage les États Membres à approuver la création de la Direction de la sécurité, à en financer intégralement les opérations et à aider le Secrétaire général à mettre en place un nouveau système de sécurité du personnel en 2005. 


Exprimant sa profonde préoccupation quant à la précarité du régime de non-prolifération nucléaire, le Groupe de haut niveau met en garde contre le risque de prolifération nucléaire en chaîne. Il recommande donc de renforcer ce régime au moyen du Protocole additionnel, d’offrir des mesures d’incitation aux États qui renonceraient à leurs installations d’enrichissement et de retraitement de l’uranium, de déclarer un moratoire volontaire limité dans le temps sur la construction d’installations de ce type, et de négocier un traité de limitation à des fins civiles ou d’armement de la production de matières fissiles.  Il estime également que le Conseil de sécurité devrait s’engager expressément à prendre des mesures collectives en cas d’attaque nucléaire ou de menace d’attaque nucléaire contre un État non doté d’armes nucléaires.


Concernant la criminalité transnationale organisée, le Groupe de haut niveau préconise entre autres la création d'une administration centrale chargée de faciliter l’échange d’éléments de preuve entre les pouvoirs judiciaires nationaux, l’entraide judiciaire entre les parquets et l’exécution des demandes d’extradition, et la négociation d'une convention internationale globale sur le blanchiment de capitaux visant à remédier aux problèmes liés au secret bancaire et au développement des paradis financiers.


Enfin, le Groupe recommande une série de changements relatifs aux principaux organes des Nations Unies afin d'aboutir à une Organisation plus efficace pour le XXIe siècle.  Il propose notamment deux formules d'élargissement du Conseil de sécurité, qui conduiraient dans les deux cas à un nombre total de 24 membres.  La formule A recommande l'ajout de six sièges permanents sans droit de veto (deux pour l'Afrique, deux pour l'Asie et le Pacifique, un pour l'Europe et un pour les Amériques) et trois nouveaux sièges non permanents avec mandat de deux ans, alors que la formule B suppose la création non pas de nouveaux sièges permanents, mais d’une nouvelle catégorie de huit sièges (deux pour chaque grande zone régionale) avec mandat renouvelable de quatre ans et d’un nouveau siège avec mandat de deux ans, non renouvelable.  Le Groupe recommande que, quelle que soit la formule retenue, le droit de veto ne soit pas élargi, et conseille que la composition du Conseil de sécurité soit réexaminée en 2020.  Le Groupe encourage également les États Membres de s’efforcer de permettre à l’Assemblée générale de tenir son rôle de principal organe délibérant du système des Nations Unies, plaidant notamment pour une rationalisant de son ordre du jour et un dialogue systématique avec les organisations de la société civile.


Au-delà de la réforme des institutions qui existent déjà, le Groupe propose également de créer un nouvel organe intergouvernemental, la Commission de consolidation de la paix, qui serait l'œuvre du Conseil de sécurité.  La mission de cette commission consisterait essentiellement à déterminer quels sont les pays en difficulté et risquant de sombrer dans la déliquescence; à organiser, en collaboration avec le gouvernement de tel ou tel pays, la fourniture d’une aide préventive afin d’éviter que le mouvement ne s’amplifie; à aider à préparer le passage de l’état de conflit à la consolidation de la paix qui doit suivre; et, en particulier, à mobiliser la communauté internationale aux fins de la consolidation de la paix après les conflits et à entretenir son intérêt aussi longtemps que nécessaire.


Le Groupe préconise enfin le renforcement du Secrétariat, estimant qu'un Secrétaire général puissant à la tête d’un Secrétariat d’une plus haute compétence professionnelle et mieux organisé constituerait l'un des éléments indispensables de tout système efficace de sécurité collective pour le XXIe siècle.  Il recommande notamment la création d'un poste de vice-secrétaire général chargé des problèmes de paix et de sécurité, et estime qu'il faudrait doter le Secrétaire général de toutes les ressources dont il a besoin, et lui donner le pouvoir de gérer son personnel et ses autres ressources de la manière qu’il juge la meilleure.


Déclarations


M. KOFI ANNAN, Secrétaire général des Nations Unies, a qualifié d’excellent le rapport du Groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement, intitulé « Un monde plus sûr: notre affaire à tous », en ce sens que la sécurité collective au XXIe siècle y est envisagée de façon globale et sous un angle nouveau.  L’une de ses idées principales, selon lui, est que, du fait de la mondialisation, nous vivons dans un monde où les menaces sont indissociables les unes des autres et où riches et pauvres, faibles et puissants sont tout aussi vulnérables.  Nul pays ne peut à lui seul répondre à ces menaces et nulle menace ne peut être véritablement tenue en échec à moins que l’on s’attaque aussi aux autres menaces, a-t-il estimé, ajoutant que la communauté internationale a, pour cela, besoin de politiques à l’échelle mondiale et d’organisations internationales qui soient efficaces.  L’Organisation des Nations Unies a obtenu de bons résultats sur plusieurs fronts, mais son action est souvent sous-estimée, a-t-il affirmé, jugeant qu’elle devait désormais évoluer, peut-être même de façon radicale, si elle voulait pouvoir répondre aux difficultés à venir.


Si nous n’agissons pas résolument et collectivement, les menaces décrites dans le rapport pourraient avoir raison de nous, a également assuré le Secrétaire général.  Souhaitons-nous réellement que les coûts humains du VIH/sida s’alourdissent au point de provoquer l’effondrement des sociétés et des États? a-t-il lancé.  Voulons-nous vraiment assister à une prolifération effrénée dans le domaine nucléaire? a-t-il ajouté.  La prochaine fois que la menace d’un génocide se profilera, nous résignerons-nous encore une fois à rester passifs jusqu’à ce qu’il soit trop tard?  Souhaitons-nous élever nos enfants dans un monde où de petits groupes de terroristes peuvent à tout moment assassiner des centaines de milliers de personnes?  La réponse à toutes ces questions ne peut-être qu’un Non retentissant! a souligné M. Annan.  De l’avis du Secrétaire général, les États Membres ont le choix entre renoncer à la notion de sécurité collective ou tout mettre en œuvre pour faire en sorte qu’elle signifie véritablement quelque chose et montrer de façon pratique et décisive qu’ils sont capables d’arrêter un programme d’action et de prendre les mesures qui s’imposent dans les années à venir.  La balle est désormais dans votre camp, leur a-t-il dit.  Il vous appartient de donner suite à leurs recommandations et de faire de 2005 une année de changement pour l’Organisation.


M. Annan a indiqué qu’il entendait jouer un rôle de chef de file, comme le Groupe le lui a demandé, afin de promouvoir une stratégie globale de lutte contre le terrorisme qui soit fondée sur des principes et je me propose de vous en présenter les grandes lignes en 2005.  Il a en outre insisté sur la recommandation les membres du Groupe par laquelle ils ont engagé les États Membres à approuver la création de la Direction de la sécurité et à en financer intégralement les opérations, et les ont invités à aider le Secrétaire général à mettre en place, à titre prioritaire, en 2005, un nouveau système de sécurité du personnel.  Les événements récents nous ont montré de la façon la plus cruelle possible à quel point cela était nécessaire, a-t-il déclaré, engageant les États Membres à prendre les décisions qui s’imposent en la matière afin de faciliter l’exécution des mandats confiés à l’Organisation.


M. Annan a annoncé qu’il soumettrait en mars 2005 à l’Assemblée générale un rapport sur la suite donnée à la Déclaration du Millénaire, dans lequel il s’inspirerait largement des idées formulées dans le rapport du Groupe et s’appuierait aussi sur les débats qui se dérouleront à l’Assemblée.  J’espère que le sommet qui se tiendra en septembre 2005 nous permettra de faire un large tour d’horizon et de prendre des décisions au sujet des grandes options, a-t-il observé.  M. Annan a rappelé que l’année 2005 serait importante et qu’elle constituerait en fait une étape critique.  Nous devons faire des progrès et nous entendre sur les changements dont l’Organisation a besoin, a-t-il dit, car il ne s’agit pas seulement d’améliorer celle-ci, mais aussi d’examiner, de la seule manière possible, les dangers réels qui nous guettent.


Le Président de l’Assemblée générale, M. JEAN PING (Gabon) a estimé que la longue ovation de l’Assemblée générale, à la suite du discours du Secrétaire général, constituait un hommage rare et exceptionnel et témoignait de la confiance que les États Membres lui accordent.  Dans un monde en proie au doute, à la confusion et à la confrontation, vous avez été et demeurez un point de référence et une source d’inspiration et de sagesse pour des millions de personnes à travers le monde, a-t-il déclaré en s’adressant à M. Kofi Annan, ajoutant qu’il s’associait sans réserve à ce vibrant hommage.  Il a estimé qu’au-delà de la personne du Secrétaire général, cette ovation exprimait un ferme attachement aux idéaux et aux valeurs qui constituent les fondements des Nations Unies, en cette période charnière de leur histoire.


M. Ping a jugé que le rapport du Groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement illustrait bien la volonté du Secrétaire général d’adapter l’Organisation aux réalités d’un monde confronté à de profondes mutations, afin de mieux faire face collectivement aux menaces, anciennes et nouvelles, ainsi qu’aux défis de ce siècle.  Il s’est félicité de la vision lucide des auteurs du rapport pour construire un monde plus sûr, plus libre et plus solidaire et a particulièrement apprécié la reconnaissance du rôle de l’Assemblée générale comme organe central de dialogue entre les nations.  Il espéré que les États Membres tiennent compte des recommandations du rapport dans la phase préparatoire du sommet qui se tiendra en septembre 2005.


*   ***   *


À l’intention des organes d’information. Document non officiel.