OS/1387

CLOTURE DE LA QUARANTE-SIXIEME SESSION DU COMITE DES UTILISATIONS PACIFIQUES DE L’ESPACE EXTRA-ATMOSPHERIQUE A VIENNE

24/06/03
Communiqué de presse
OS/1387


CLOTURE DE LA QUARANTE-SIXIEME SESSION DU COMITE DES UTILISATIONS PACIFIQUES DE L’ESPACE EXTRA-ATMOSPHERIQUE A VIENNE


Le Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique a tenu sa quarante-sixième session à Vienne du 11 au 20 juin.  Le Comité a finalisé à cette occasion les conclusions du rapport sur la mise en œuvre des recommandations de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’exploration et les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique (UNISPACE III) qui sera soumis à l’Assemblée générale en 2004.  Le Comité a examiné puis adopté les rapports de ses deux sous-comités : scientifique et technique, et juridique.  Il s’est penché également sur la question des débris spatiaux, sur l’exploitation d’un système spatial mondial intégré de gestion des catastrophes naturelles. 


La troisième Conférence des Nations Unies sur l’exploration et les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique (UNISPACE III) s’est tenue en 1999 et onze équipes ont été mises sur pied pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations de la Conférence dans leurs domaines d’action respectifs, notamment concernant les stratégies de surveillance et de protection de l’environnement, les activités du réseau international GPS, et les nouvelles sources de financement.  Une nouvelle équipe a été mise en place sur l’échange de connaissances et d’expériences et sera chargée, entre autres, de réfléchir aux moyens de combler le fossé numérique.  Le Comité a finalisé les recommandations du rapport qu’il soumettra à l’Assemblée générale sur le processus de suivi « plus 5 » de la Conférence UNISPACE III prévu en 2004. 


Le Comité s’est également penché sur les activités du Système international de satellites pour les recherches et le sauvetage (COSPAS-SARSAT) qui, depuis sa création en 1982, a défini les caractéristiques techniques des balises de détresse afin de garantir l’utilisation d’une norme mondiale commune et afin que les alertes puissent être transmises de façon pratiquement instantanée, sur terre, en mer ou dans les airs.  Sa composition s’était élargie et il comprend maintenant 34 États provenant de presque tous les continents.  Le COSPAS-SARSAT a participé au sauvetage de plus de 15 000 personnes depuis le début de ses opérations lors de 4 500 opérations de recherche et secours. 


Au cours de cette session, une présentation interactive a été faite conjointement par le Programme des Nations Unies sur les applications spatiales, le Joanneum Research et l’Université technique de Graz, sur les applications à la télé-médecine des technologies spatiales.  S’agissant des débris spatiaux, le Comité a suivi une présentation de l’Italie sur la


gestion du retour dans l’atmosphère en 2003 des débris du satellite italien Beppo SAX.  Les États Membres ont convenu d’examiner ensemble les stratégies visant à minimiser l’impact des débris spatiaux lors des prochains programmes et le Bureau des Nations Unies pour l’espace extra-atmosphérique (OOSA) a été chargé de recueillir leurs propositions à cette fin. 


Le Comité a également pris connaissance des travaux du Sous-Comité juridique sur l’examen et la révision éventuelle des Principes relatifs à l’utilisation de sources d’énergie nucléaire dans l’espace ainsi que sur l’examen du concept d’“État de lancement”.  Un projet de résolution sur ce dernier point a été préparé afin d’être soumis ultérieurement à l’Assemblée générale.  Le Sous-Comité juridique a été chargé de réexaminer ce projet de résolution lors de sa session de 2004, en tenant compte de la complexité juridique de la notion d’« État de lancement » et des différents traités qui régissent les obligations de ces États.


Le Comité a adopté un nouveau point de son ordre du jour intitulé « Eau et espace », au cours de sa quarante-sixième session, qui sera examiné l’année prochaine.  Si les rythmes de consommation actuels sont maintenus, les deux tiers de la population mondiale souffriront de sévères pénuries en eau à l’horizon 2025 et le Comité entend encourager les agences intergouvernementales, les États Membres et les centres de recherche spatiale à explorer les voies et moyens d’utiliser des données satellitaires dans la gestion des ressources en eau.


Le Bureau du Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique sera composé de la manière suivante pendant l’exercice 2004-2005: Adigun Ade Abiodun (Nigéria), Président; Ciro Arevalo Yepes (Colombie), premier Vice-Président; et Parviz Tarikhi (République islamique d’Iran), deuxième Vice-Président et Rapporteur du Comité.  Dimitru Dorin Prunariu (Roumanie) et Sergio Marchisio ont été élus respectivement présidents du Comité scientifique et technique et du Comité juridique.  Le Comité a convenu par ailleurs d’examiner la candidature de la Libye comme futur membre, présentée par le Groupe des Etats africains, à sa prochaine session.  Le Comité est actuellement composé de 65 membres.


Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site Web du Bureau des Nations Unies pour l’espace extra-atmosphérique (OOSA) : www.oosa.unvienna.org.


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