PNUE/64

LE SECRETARIAT CITES EVALUE LES PROPOSITIONS VISANT A MODIFIER LES REGLES DU COMMERCE DES ESPECES SAUVAGES

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                            PNUE/64

                                                            30 juillet 2002

 

 

LE SECRETARIAT CITES EVALUE LES PROPOSITIONS VISANT A MODIFIER LES REGLES DU COMMERCE DES ESPECES SAUVAGES

 

 

GENEVE, le 29 juillet 2002 - Le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a terminé son évaluation provisoire des 54 propositions soumises par les pays Parties à la Convention pour amender les listes d'espèces animales et végétales dont le commerce fait l'objet de mesures de contrôle ou d'une interdiction au titre de la Convention.

 

Cette évaluation provisoire est soumise aux 158 Parties à la Convention, qui ont maintenant deux mois pour fournir leurs commentaires ainsi que des données scientifiques et des informations pertinentes. Les Parties doivent se réunir à Santiago, Chili, du 3 au 15 novembre, afin de décider d'accepter, de rejeter ou de modifier ces propositions. Les commentaires des Parties et les recommandations définitives du Secrétariat seront une contribution importante à la session.

 

Les listes CITES, connues comme Annexe I et Annexe II, sont révisées tous les deux ans et demi. L'Annexe I interdit tout commerce de quelque 900 espèces menacées d'extinction alors que l'Annexe II réglemente celui de quelque 4000 espèces d'animaux et 22.000 espèces de plantes par un système de permis.

 

Parmi les questions les plus controversées de cette année, il y a les demandes du Japon portant sur la reprise du commerce de certaines populations du petit rorqual et du rorqual de Bryde. Le Secrétariat conclut, entre autres choses, que des questions juridiques devraient empêcher les gouvernements d'accepter ces demandes. Il fait remarquer que les quotas de prise concernant les baleines sont fixés par la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine (ICRW) et que toute chasse commerciale à la baleine est actuellement interdite. La CITES requiert que le degré de protection qu'elle accorde aux baleines soit coordonné à celui accordé par l'ICRW.

 

L'autre question bien connue est celle du commerce de l'ivoire de l'éléphant d'Afrique. L'Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe proposent d'exporter, dans des conditions contrôlées, des quantités d'ivoire spécifiées. L'Inde et le Kenya proposent de retransférer à l'Annexe I toutes les populations de l'éléphant d'Afrique (ce qui en interdirait le commerce). Le Secrétariat estime qu'il serait prématuré d'évaluer ces propositions avant que les Etats de l'aire de répartition de l'éléphant d'Afrique n'aient tenu la réunion du Dialogue prévue, tentant de trouver un terrain d'entente avant le début de la session de Santiago.

 

 

(à suivre)


Cuba a demandé l'autorisation de vendre les carapaces de tortues imbriquées de son stock légal actuel, ce qui préoccupe certains pays. Le Secrétariat estime qu'il faudra d'autres discussions approfondies avant qu'une décision puisse être prise.

 

D'autres propositions demandent pour la première fois l'inscription à l'Annexe II de l'acajou à grandes feuilles et de deux espèces de légines. Le Secrétariat appuie la proposition sur l'acajou et convient que celles sur les légines remplissent les critères scientifiques d'inscription. Les propositions sur les légines, dont l'application impliquera la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique, nécessiteront d'être approfondies à la session de Santiago. Le Secrétariat estime par ailleurs que les propositions demandant l'autorisation du commerce de la laine de populations supplémentaires de vigognes d'Amérique du sud sont bien documentées.

 

Note aux journalistes: Vous trouverez l'évaluation complète sur Internet

sur le site www.cites.org http://www.cites.org. Pour plus d'informations,contactez Marie-France Barreto à +41-22-917-8148 ou à marie-france.barreto@unep.ch.

 

 

 

 

 

 

*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.