SG/2042

L'ONU ET LA CHAMBRE INTERNATIONALE DE COMMERCE VEULENT STIMULER LES INVESTISSEMENTS ETRANGERS EN AFRIQUE ET DANS LES PAYS LES MOINS AVANCES

9 février 1998


Communiqué de Presse
SG/2042
TAD/1854


L'ONU ET LA CHAMBRE INTERNATIONALE DE COMMERCE VEULENT STIMULER LES INVESTISSEMENTS ETRANGERS EN AFRIQUE ET DANS LES PAYS LES MOINS AVANCES

19980209 Une délégation de hauts fonctionnaires du Secrétariat des Nations Unies, conduite par le Secrétaire général, et une délégation de la Chambre internationale de commerce (CIC) composée d'hommes d'affaires de haut de niveau, ont décidé aujourd'hui de joindre leurs efforts pour stimuler le flux d'investissements en Afrique et dans les pays les moins avancés.

Les deux parties ont appuyé une proposition visant à ce que la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) élabore, en coopération avec la CIC, une série de références pour aider les milieux d/affaires à investir dans les pays les moins avancés.

Cette décision a été prise lors d'une réunion tenue pour explorer les moyens d'intensifier le dialogue et la coopération entre les Nations Unies et le monde des affaires.

Les références devraient contenir des informations précises, objectives et comparatives, à l'intention des milieux d'affaires sur les opportunités d'investissements et sur la situation dans les pays concernés. il a été noté que la CNUCED a la capacité technique et l'accès aux gouvernements requis pour rassembler les données. De son côté, la contribution du monde des affaires par l'intermédiaire de la CIC, garantira qu'elles répondent bien aux besoins des investisseurs potentiels.

L'intégration des pays les moins avancés dans l'économie mondiale constitue un défi important que doit relever la communauté internationale. Même des montants limités d'investissements étrangers directs ont un impact significatif sur les pays à faible niveau d'investissements intérieurs et de compétences; en conséquence, leurs économies bénéficieraient de flux plus importants.

Les 48 pays identifiés par les Nations Unies comme pays les moins avancés (dont 33 se trouvent en Afrique) attirent actuellement moins d'1% de la totalité des flux d'investissements étrangers.

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Tous ces pays accueillent avec satisfaction les investissements étrangers et nombre d'entre d'eux ont introduit des réformes commerciales incitatives pour les attirer. Cependant, l'instabilité politique, l'absence de cadre politique favorable, l'insuffisance des infrastructures et le manque de services d'appui efficaces demeurent de formidables facteurs décourageants.

Potentiellement, il existe toutefois des opportunités d'investissements rentables dans les pays les moins avancés. Beaucoup d'entre elles ne sont pas exploitées pour la simple raison que l'information pertinente n'est pas disponible aux investisseurs - une situation préoccupante dans un marché mondial hautement compétitif pour les investissements étrangers. Les références a l'intention des investisseurs devraient contribuer à combler cette lacune.

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