Généralités

 

Sur mandat du Conseil de sécurité et de l’Assemblée Générale, les Nations Unies déploient des missions de maintien de la paix et des missions politiques spéciales sur le terrain pour aider un pays ou une région donné(e).

Le Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) est la principale structure d'appui aux efforts de rétablissement de la paix et de diplomatie préventive. Il fournit un appui à de nombreux envoyés du Secrétaire général engagés dans des pourparlers de paix ou dans la diplomatie de crise, tout en supervisant plus d'une douzaine de « missions politiques » des Nations Unies sur le terrain ayant pour mandat d'aider les pays et les régions à résoudre pacifiquement des conflits et des tensions. Parmi ces missions, les bureaux régionaux couvrant l'Afrique centralel'Afrique de l'Ouest et l'Asie centrale ont des mandats explicites en matière de diplomatie préventive et de renforcement de la capacité des États et des acteurs régionaux de gérer pacifiquement les sources de tension.

Le Département des opérations de paix (DPO) mène actuellement 14 opérations de maintien de la paix. Les opérations de maintien de la paix de l’Organisation des Nations Unies aident les pays à aller de l’avant sur la voie difficile qui les conduira du conflit à la paix. Elles ont des atouts uniques, notamment la légitimité, le partage des obligations et la capacité de déployer et de soutenir des contingents et des effectifs de police venant du monde entier et de les associer à des éléments civils pour mettre en œuvre un éventail de mandats définis par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale. Pour plus d’informations, veuillez consulter la page Nations Unies – Maintien de la paix.

Le Département de l’appui opérationnel (DOS) supervise une mission d’appui, le Bureau d'appui des Nations Unies en Somalie (BANUS).

 

Terminologie des postes de leadership

Représentant(e) spécial(e) et Représentant(e) spécial(e) adjoint(e) du Secrétaire général

 

Les Représentants spéciaux/Représentantes spéciales du Secrétaire général exercent leurs fonctions à la classe et avec le titre décidé par ce dernier.

Le Conseil de sécurité ou l’Assemblée générale décident parfois de la désignation de l’intéressé(e). Dans le contexte des missions hybrides (comme l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour), les chefs et chefs adjoints de mission sont appelé(e)s Représentant(e) spécial(e) conjoint(e) et Représentant(e) spécial(e) conjoint(e) adjoint(e).

 

 

 

Secrétaire général adjoint (SGA) et sous-Secrétaire général (SSG)

 

SGA et SSG sont les acronymes utilisés pour décrire le niveau d’un poste. Les hauts responsables à ces niveaux, femmes et hommes, peuvent exercer un certain nombre de fonctions à l’échelle de l'ensemble du système des Nations Unies, telles que celles de chef ou chef adjoint d'un département, Représentant spécial ou envoyé spécial, ou exercer d’autres fonctions de haut niveau.

 

 

 

Coordonnateur spécial/Coordinatrice spéciale

 

Normalement nommé au rang de Secrétaire général adjoint, le Coordonnateur spécial ou la Coordonnatrice spéciale est un(e) représentant(e) spécial(e) ou personnel(lle) qui coordonne l’action de l’Organisation et représente le Secrétaire général dans tous les aspects politiques liés aux activités de l’Organisation dans un pays. Le Coordonnateur spécial/la Coordinatrice spéciale pour le processus de paix au Moyen-Orient en est un exemple.

 

 

 

Envoyé(e) spécial(e)

 

Les envoyés spéciaux/envoyées spéciales du Secrétaire général sont généralement nommé(e)s avec rang de SGA ou de SSG et pour entreprendre une mission spéciale liée à des questions dont sont saisis le Conseil de sécurité ou l’Assemblée générale. C’est le cas par exemple de l’Envoyé(e) spécial(e) pour le Yémen ou de l’Envoyé(e) spécial(e) chargé(e) de la question des violences sexuelles commises en période de conflit.

 

 

 

Représentant(e) spécial(e) adjoint(e)/Coordonnateur(trice) résident(e)/ Coordonnateur(trice) de l’action humanitaire

 

Les candidat(e)s à ces postes à responsabilités multiples sont sélectionné(e)s parmi un vivier spécial de coordonnateurs et coordonnatrices résident(e)s. Dans les pays où une mission intégrée de maintien de la paix ou une mission politique intégrée est déployée, un(e) représentant(e) spécial(e) adjoint(e) du Secrétaire général fait également office de coordonnateur (trice) résident(e) et, le cas échéant, de coordonnateur(trice) de l’action humanitaire et est responsable de la coordination du développement et de l’aide humanitaire, y compris le relèvement rapide et à long terme.

Dans les pays où aucune opération de paix n'est déployée, le coordonnateur résident ou la coordonnatrice résidente est le(la) représentant(e) désigné(e) du Secrétaire général des Nations Unies et le chef de l’équipe de pays des Nations Unies au niveau national. Dans les contextes humanitaires, le coordonnateur ou la coordonnatrice de l'aide humanitaire peut également faire office de coordonnateur ou coordonnatrice de l’aide humanitaire.

 

Traitements

 

L’Organisation des Nations Unies offre un ensemble de prestations attrayantes assorti d’une rémunération et d’avantages compétitifs. Le traitement est calculé sur la base d’une échelle mondiale et les prestations tiennent compte des personnes à charge et du coût de la vie sur le lieu d’affectation. Cliquer ici pour plus d’informations sur les traitements.

 

Lieux d'affectation

 

Les missions sur le terrain peuvent être sur des lieux d’affectation famille autorisée ou famille non-autorisée. Pour des raisons de sûreté et de sécurité ou en raison de la disponibilité limitée de certains services, certains lieux d'affectation sont désignés comme « déconseillés aux familles », ce qui signifie que la présence de personnes à charge au lieu d'affectation est interdite. Cliquez ici pour consulter la liste actualisée des lieux d’affectation déconseillés aux familles.

 

Processus de sélection

 

Les Représentants spéciaux et les Représentants spéciaux adjoints du Secrétaire général sont nommés par ce dernier. Ils rendent compte au Secrétaire général par l’intermédiaire du Secrétaire général adjoint du Département (DPO, DPPA ou DOS) qui supervise la mission sur le terrain concernée. Lorsqu’un poste devient vacant, le Secrétariat procède à ses propres recherches et consultations afin de trouver des candidats qualifiés pour ces nominations. La présélection à des postes particuliers – s’il y en a qui sont vacants – sera faite à partir de ce vivier et viendra s’ajouter aux recherches et consultations que mènera le Secrétariat. Les candidat(e)s à un poste vacant donné qui rempliront les conditions requises seront invité(e)s à participer à une procédure de sélection permettant d’identifier la candidature la mieux adaptée au poste considéré.

Dans le cadre du processus de sélection, il est procédé à une vérification des antécédents des candidats en matière de respect des droits de l'homme et de la déontologie.

 

Vérification des antécédents en matière de respect des droits de l'homme

 

Qu’il (elle) soit proposé(e) par un État Membre ou qu’il (elle) postule à titre individuel, tout(e) candidat(e) présélectionné(e) devra attester sur l’honneur qu’il (elle) n’a pas commis d’infraction pénale, ni été condamné(e) ou poursuivi(e) pour une telle infraction, et n’a nullement été impliqué(e), du fait de quelque action ou omission, dans la perpétration d’actes qui constituent des violations du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire.

 

Conflits d'intérêts

 

Les fonctionnaires de l’Organisation des Nations Unies doivent faire preuve des plus hautes qualités d’efficacité, de compétence et d’intégrité. Il incombe aux cadres supérieur(e)s, en particulier, de donner l’exemple pour faire observer les normes de déontologie de l’Organisation. Il y a conflit d’intérêts lorsque, du fait de quelque action ou omission de sa part, l’intérêt personnel du (de la) fonctionnaire vient nuire à l’exercice de ses fonctions ou compromet son intégrité, son indépendance et son impartialité. Un risque de conflit d’intérêts peut découler de l’exercice, par le(la) fonctionnaire, d’une profession ou d’un emploi en dehors de l’Organisation, de sa participation à des activités extérieures, y compris politiques, de son acceptation de quelque don, distinction honorifique, décoration, faveur ou rémunération provenant de sources extérieures à l’Organisation, ou de ses placements financiers. Le(la) fonctionnaire ne peut notamment accepter d’aucun gouvernement ni distinction honorifique, décoration, faveur ou rémunération ni don quelconques (art. 1.2 j) du Statut du personnel). Les cadres supérieur(e)s sont tenu(e)s de signaler sans délai à l’Organisation tout conflit d’intérêts, réel ou supposé. Afin d’éviter toute influence familiale, tout traitement préférentiel ou tout conflit d’intérêts, réels ou supposés, pouvant découler de telles situations, le Règlement du personnel de l’ONU dispose que l’Organisation n’engage ni les père et mère, ni les fils, fille, frère ou sœur du (de la) fonctionnaire (disposition 4.7 a) du Règlement du personnel).

Les personnes présélectionnées seront également tenues de remplir la déclaration d’intérêts des cadres avant leur nomination au poste pour déterminer l’existence de conflits d’intérêts susceptibles de survenir et pour prévenir et gérer dans toute la mesure du possible et de manière opportune les situations dans lesquelles des intérêts personnels risquent de s’opposer ou de sembler s’opposer aux intérêts des Nations Unies dans l’éventualité où de telles personnes viendraient à être nommées au poste en question.