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Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies
«Les femmes en l'an 2000 : égalité entre les sexes, développement et paix, pour le XXIe siècle»
New York, 5-9 juin 2000

«L'engagement dont les gouvernements ont fait preuve à Beijin illustre une acceptation du fait que l'égalité entre hommes et femmes doit être considérée comme un élément central de toute tentative de résolution des problèmes sociaux, économiques et politiques dans le monde. Ainsi l'égalité pour laquelle les femmes se sont battues, afin d'en faire un élément majeur de l'ordre du jour international, est-elle aujourd'hui l'un des premiers facteurs constitutifs de cet ordre du jour.»

Kofi Annan,
Secrétaire général des Nations Unies



La Conférence de Beijing

La quatrième Conférence mondiale sur les femmes (Beijing, 4-5 septembre 1995), un nouvel élan international en faveur des objectifs d'égalité, de développement et de paix pour toutes les femmes, a fait entrer l'ordre du jour international pour la promotion des femmes dans le XXIe siècle.


Les 12 domaines critiques

Adoptée à l'unanimité, la quatrième Conférence sur les femmes, de même que la Déclaration de Beijing et le Programme d'action, constitue l'ordre du jour de la promotion des femmes.

Le Programme d'action de Beijing définit une série d'objectifs stratégiques et énumère les actions devant être menées avant l'an 2000 par les gouvernements, la communauté internationale, les organisations non gouvernementales et le secteur privé en vue de surmonter les obstacles à la promotion des femmes. Les douze domaines critiques identifiés dans le document sont considérés comme les obstacles fondamentaux à la promotion des femmes et sont :


L'action depuis Beijing

Des efforts importants ont été déployés par les gouvernements, le système des Nations Unies et la société civile du point de vue du suivi de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes. Les gouvernements ont promulgué et révisé leurs législations dans la droite ligne de la Convention des Nations Unies pour l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et d'autres instruments nationaux et internationaux des droits de l'homme, ainsi que des exigences du Programme d'action de Beijing. L'accès des femmes à la justice nationale et internationale a été amélioré, avec des tribunaux dans divers pays qui ont rendu des jugements illustrant cet engagement en faveur de l'égalité entre les sexes.

Les gouvernements ont pris des mesures pour s'assurer que la vie quotidienne des femmes soit plus explicitement visée par les processus de planification et de prise de décisions politiques façonnés pour relever les grands défis sociaux de notre époque, en particulier pour éliminer la pauvreté. Les organisations non gouvernementales ont adopté des méthodes de travail plus sophistiquées du point de vue de leur travail de défense en faveur du renforcement des droits des femmes et de la parité dans le domaine de la prise de décisions, à tous les niveaux.

Les institutions spécialisées du système des Nations Unies placent aujourd'hui des groupes pour l'égalité entre les sexes et des objectifs centraux à des positions stratégiques de leur ligne de conduite principale-et de prise de décisions-de façon à ce qu'ils exercent une plus grande influence sur de tels processus en faveur de l'égalité entre les sexes.


Aborder les questions relatives à l'égalité entre les sexes dans le cadre du processus de suivi des conférences et des sommets

Les processus intergouvernementaux ont également continué de porter attention aux questions relatives à l'égalité entre les sexes, par le biais du processus de suivi des conférences et des sommets mondiaux. Le lien entre la persistance de la pauvreté et l'inégalité envers les femmes a, par exemple, été mis en lumière au sein de nombreux forum internationaux, tels que l'Assemblée générale des Nations Unies et le processus préparatoire de l'examen annuel (+ 5) du Sommet mondial pour le développement social de juin 2000. On a attiré l'attention sur le renforcement des droits des femmes et l'égalité entre les sexes, en tant que moyens et objectifs de la lutte contre l'ennemi de toujours, la pauvreté.

Pourquoi une session extraordinaire?

En tant que mécanisme de suivi de cette Conférence, l'Assemblée générale des Nations Unies se réunira, en session extraordinaire, pour l'examen, après 5 ans, du Programme d'action de Beijing, adopté par la Conférence de 1995. Cette session extraordinaire se déroulera, du 5 au 9 juin 2000, à New York et aura pour thème : «Les femmes en l'an 2000: égalité entre les sexes, développement et paix pour le xxie siècle». Egalement désignée par l'expression «Beijing + 5», cette session extraordinaire se concentrera sur des exemples de bonnes pratiques, d'actions positives, d'expériences acquises, d'obstacles et de défis majeurs qui demeurent encore. Elle envisagera de nouvelles actions et initiatives pour parvenir à une réelle égalité entre les sexes dans le nouveau millénaire. A la fin de la session extraordinaire, les gouvernements établiront une déclaration finale pour réaffirmer leur soutien au Programme d'action de Beijing.

L'appel en faveur d'un examen, à un haut niveau, de la mise en oeuvre du Programme d'action de Beijing a été lancé, en janvier 1998, par l'Assemblée générale des Nations Unies; elle y réaffirmait que la mise en application du Programme d'action de Beijing devait nécessiter une action imméditate et concertée de tous en vue de créer un monde de paix, de justice et d'humanité, fondé sur tous les droits de l'homme et ses libertés inaliénables, y compris le principe d'égalité entre les sexes s'appliquant à tous les individus et toutes les générations, issus de tous les milieux.

Qui assistera à la session
extraordinaire?

Les personnes qui participeront à la session extraordinaire seront, entres autres, les représentants politiques, de haut niveau, des gouvernements des Etats Membres et des Etats observateurs, les représentants des institutions spécialisées du système des Nations Unies et des organisations intergouvernementales et non gouvernementales.


Le rôle de la Commission
de la condition de la femme

En tant qu'avocat intergouvernemental des Nations Unies de l'égalité entre hommes et femmes, la Commission de la condition de la femme (CCF) tient lieu d'instance préparatoire de la session extraordinaire. Chaque année, depuis l'adoption du Programme d'action de Beijing en 1995, la Commission, qui est responsable du contrôle du suivi de la Conférence de Beijing, examine plusieurs domaines critiques du Programme d'action, afin d'évaluer les progrès et de faire des recommandations sur les sujets prioritaires pour accélérer sa mise en oeuvre. En tant qu'instance préparatoire, la CCF tient des consultations à composition non limitée, ouvertes à tous les Etats Membres de l'ONU, toutes les intitutions spécialisées et tous les Etats observateurs.


Activités préparatoires

Un grand nombre d'activités préparatoires sont actuellement en cours ou prévues aux niveaux national, régional ou international. On compte notamment parmi ces activités :

  • Préparation de plans d'action nationaux par les gouvernements : jusqu'à présent, 116 gouvernements et deux pays observateurs ont préparé des plans de ce type.
  • Cinq réunions régionales en 1999 et 2000 : Bangkok, Thaïlande (octobre 1999); Addis-Abeba, Ethiopie (novembre 1999); Beyrouth, Liban (décembre 1999); Genève, Suisse (janvier 2000); et Lima, Pérou (février 2000).
  • Les réunions de la Commission de la condition de la femme, en tant qu'instance préparatoire de la session extraordinaire, une en mars 1999 et une autre du 3 au 17 mars 2000.
  • Un atelier de l'ONU sur «Beijing + 5 : actions et initiatives futures», au Liban en novembre 1999.
  • Les analyses menées par le Secrétariat de l'ONU, à partir des réponses des Etats Membres et des Etats observateurs à un questionnaire sur la mise en oeuvre du Programme d'action de Beijing (A/52/231) : plus de 130 réponses ont été reçues.
  • Les activités des diverses instances, organisations et institutions spécialisées de l'ONU, considérées comme des contributions à cette session extraordinaire.
  • Les groupes de travail Internet sur les 12 domaines critiques du Programme d'action de Beijing, animés par le biais du site Internet de l'ONU, WomenWatch.
  • Les activités menées à travers le monde par des organisations non gouvernementales.


Un engagement

Dans un discours prononcé devant la cinquante-quatrième session de l'Assemblée générale des Nations Unies, en octobre 1999, Angela E.V. King, Conseillére spéciale du Secrétaire général pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme, rappelait : «Alors que nous nous préparons, lors de la session extraordinaire, à évaluer les progrès réalisés dans le domaine de la mise en oeuvre du Programme d'action de Beijing et à nous engager en faveur d'actions et d'initiatives nouvelles, reconnaissons que beaucoup a été fait pour parvenir à une égalité entre les sexes. Beaucoup de domaines requièrent encore notre reflexion, notre imagination et notre attention et notre énergie la plus grande.»


Publié par le Département de l'information de l'ONU
DPI/2035/N - 00-39714- avril 2000


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Document combiné sur les résultats des sessions préparatoires*

Mise à jour des préparatifs pour Beijing +5 *

Documentation - DAW *

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Réponses des gouvernements au questionnaire *

Questionnaire

Réunions préparatoires

Participation des ONG
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