La
Direction exécutive du Comité contre le terrorisme a
reçu plus de 630 rapports sur la mise en œuvre de
la résolution 1373 (2001) du Conseil de sécurité de
la part des États Membres; a déterminé les
besoins en assistance technique de 90 États Membres et
effectué plusieurs visites sur le terrain ; et a créé un
répertoire de sources d’assistance sur les normes
et pratiques en matière de lutte contre le terrorisme.
Promouvoir l’état de droit et l’instauration
de systèmes de justice pénale efficaces
• L’Office des Nations Unies contre
la drogue et le crime a aidé 112 pays à devenir
parties aux instruments universels relatifs à la prévention
et à la répression du terrorisme international
et à les appliquer et fourni à 67 pays des conseils
juridiques sur la lutte contre le terrorisme. L’Office
a en outre élaboré ou procède à l’élaboration
de neuf instruments d’assistance technique pour aider les
pays à renforcer leurs systèmes juridiques en matière
de lutte antiterroriste.
• Par sa présence sur le terrain dans 166 pays, le Programme
des Nations Unies pour le développement entreprend
de nombreuses activités pour promouvoir l’état
de droit, y compris des programmes destinés à appuyer
l’application de la législation relative à la
lutte contre le blanchiment d’argent, l’amélioration
des systèmes judiciaires et le renforcement de la capacité institutionnelle
dans les ministères publics.
• Le Département des opérations
de maintien de la paix assure une formation aux polices
nationales sur des questions pénales telles que l’enlèvement,
la collecte d’informations, la prise d’otages, la
protection rapprochée et la réalisation d’enquêtes
concernant les assassinats, les meurtres et les attentats à l’explosif.
• Le Bureau des affaires juridiques établit
des ouvrages tels que la publication intitulée Dispositions
législatives et réglementaires nationales relatives à la
prévention et à l’élimination du terrorisme
international et a organisé six manifestations annuelles
pour favoriser l’entrée en vigueur des traités
internationaux. Au cours de la manifestation de 2005, 82 États
ont signé la Convention internationale pour la répression
des actes de terrorisme nucléaire.
Promouvoir une éducation de qualité et
la tolérance religieuse et culturelle
• L’Organisation des Nations Unies
pour l’éducation, la science et la culture fournit
du matériel pédagogique et des programmes d’enseignement
afin de promouvoir l’adoption de pédagogies pour
tous et d’un contenu diversifié, et elle a favorisé la
solidarité et le dialogue interuniversitaires grâce
au réseau de 550 chaires UNESCO et au projet UNITWIN (jumelage
des universités), qui donne des chances à des jeunes
de toutes les régions. L’UNESCO a également élaboré un
code de conduite à l’intention des scientifiques
afin de contribuer à décourager le recours aux
travaux scientifiques à des fins terroristes.
Lutter contre le financement du terrorisme
• Le Fonds monétaire international a
mené 40 évaluations de pays sur les mesures de lutte
contre le blanchiment d’argent et contre le financement du
terrorisme, et il a effectué plus de 200 missions d’assistance
technique bilatérale depuis 2001 afin d’aider à rédiger
des textes législatifs et à mettre en place et renforcer
la supervision du secteur financier.
• La Banque mondiale a évalué les mesures tendant à se
conformer aux normes internationales de financement des mesures
de lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme
dans 26 pays, et elle a prêté une assistance technique à des
pays dans l’ensemble des régions en développement.
• L’Office des Nations Unies contre la drogue et le
crime continue de déployer ses compétences techniques
sur le terrain afin de former les autorités compétentes
et de mettre en place et renforcer les institutions en vue d’améliorer
la lutte contre le blanchiment d’argent et de combattre le
financement du terrorisme. En outre, l’Office dispose d’une
base de données sur les lois relatives à la lutte
contre le blanchiment d’argent.
Assurer la sécurité des transports
• L’Organisation de l’aviation
civile internationale évalue le degré d’application
par les États des normes relatives à la sécurité figurant à l’annexe
17 de la Convention relative à l’aviation civile
internationale.
L’OACI aide également les États à protéger
les aéronefs contre les attaques par des systèmes
portables de défense aérienne, et a œuvré au
renforcement de la sécurité des passeports dans 70 États
environ.
• L’Organisation mondiale des
douanes a adopté en mars 2006 un cadre de normes
visant à sécuriser et à faciliter le commerce
mondial et aura effectué 51 missions de renforcement des
capacités dans 51 pays d’ici à juin 2007.
• Grâce au Programme mondial d’assistance technique
sur la sécurité maritime, l’Organisation
maritime internationale a mené des missions consultatives
dans 32 pays et a formé environ 3 800 personnes aux méthodes
permettant d’assurer la sécurité maritime.
Éviter que des terroristes s’emparent
de matières nucléaires, biologiques, chimiques ou
radiologiques et mieux se préparer à des attentats
où sont utilisées ces matières
• L’Organisation mondiale de la
santé appuie la mise en œuvre du Règlement
sanitaire international (2005), qui permet de signaler rapidement
les épidémies. L’OMS a décelé plus
de 1 000 épidémies d’importance internationale
et a apporté son aide sur le terrain pour lutter contre
plus d’une centaine d’entre elles. Elle a en outre
mis en place un réseau mondial de laboratoires qui rassemble
les capacités des laboratoires pour parer aux épidémies
et aux menaces biologiques.
• L’Agence internationale de l’énergie
atomique a organisé des activités de formation
et des activités éducatives auprès de 1
500 personnes pour renforcer la capacité des États
Membres à traiter les questions relatives à la
sécurité nucléaire, et s’est employée à aider
les États à mettre en place une infrastructure
réglementaire efficace, en améliorant la protection
physique des installations dans lesquelles se trouvent des matières
nucléaires ou d’autres matières radioactives,
en renforçant les capacités aux frontières
afin de détecter et de prévenir le trafic nucléaire
et en mettant en place un plan d’intervention en cas d’actes
de terrorisme nucléaire ou radiologique.
Renforcer la protection des cibles vulnérables
et des moyens d’intervention face aux attentats contre ces
cibles
• Le Département de la sûreté et de
la sécurité se spécialise dans le domaine
du contre-terrorisme et a mis en train des activités d’appui à la
sécurité dans 150 États. Le Département,
Interpol et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires
collaborent en outre à la mise en place de moyens d’intervention
en cas d’urgence liée à des menaces visant
la sécurité, y compris le terrorisme.
Promouvoir la coordination des activités
de lutte antiterroriste à l’échelle du système
des Nations Unies
L’Équipe spéciale de
la lutte contre le terrorisme, créée en
2005 par le Secrétaire général, veille à la
coordination et à la cohérence de l’ensemble
des activités des 23 entités du système
des Nations Unies qui participent à l’action contre
le terrorisme. |