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L’utilisation de contraceptifs dans le monde en 2001
Augmentation sensible de l’emploi des contraceptifs dans les années 90


Au total, 62 % des femmes mariées, ou vivant en union libre, en âge de procréer, soit 650 millions sur plus d’un milliard de femmes, utilisent des contraceptifs. Dans les régions les plus développées, 70 % des femmes mariées utilisent un moyen de contraception, tandis que dans les régions les moins développées, 60 % y ont recours. En Afrique, seulement 25 % en utilisent, alors qu’en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes, la prévalence est sensiblement élevée, respectivement de 66 % et de 69 %.

Ce sont certaines des conclusions tirées de la Carte « L’utilisation des méthodes contraceptives en 2001 », publiée par la Division de la population de l’ONU, dans le cadre de sa surveillance continue sur l’utilisation de la planification familiale dans le monde. La carte représente les données les plus récentes, dans 153 pays et régions, sur les pratiques contraceptives actuelles des femmes mariées, ou vivant en union libre, en âge de procréer. Y figurent également les données sur le nombre de femmes mariées ou vivant en union libre, le pourcentage utilisant des contraceptifs et les types de méthodes utilisées dans le pays, aux niveaux régional et international, les tendances récentes en matière d’utilisation des contraceptifs et le pourcentage de femmes dont les besoins en matière de planification familiale ne sont pas satisfaits. Les données ont été compilées principalement à partir d’enquêtes fondées sur des échantillons représentatifs de la population des femmes de chaque pays âgées de 15 à 49 ans, et se rapportent en moyenne à l’année 1997.

Les méthodes traditionnelles sont plus populaires dans les pays développés, où elles sont utilisées par 11 % des femmes mariées contre 5 % dans les pays en développement. La prévalence plus élevée dans les pays développés représente la différence qui existe en matière d’utilisation des contraceptifs entre les pays développés et les pays en développement. Les méthodes traditionnelles les plus utilisées comprennent l’abstinence périodique et le retrait. Ces méthodes sont utilisées par 6 % des femmes dans le monde.

L’utilisation de méthodes contraceptives a augmenté considérablement au cours des dix dernières années : d’au moins 1 % par an dans 68 % des pays en développement et d’au moins de 2 % par an dans 15 % l’ensemble des pays. En Afrique, l’emploi de la contraception par les femmes mariées a augmenté, passant de 15 % environ à 25 % aujourd’hui; en Asie, de 52 à 66 % et en Amérique latine et dans les Caraïbes, de 57 à 69 %. En revanche, dans les pays développés, leur emploi n’a que très légèrement augmenté durant ces dix dernières années en raison de la prévalence contraceptive déjà élevée.

Dans les pays en développement, les besoins en matière de planification familiale restent encore largement insatisfaits, malgré l’utilisation de plus en plus répandue des méthodes contraceptives. En Afrique subsaharienne, 24 % des femmes mariées en moyenne nécessitent les services de planification familiale (ne souhaitant plus d’enfants ou souhaitant programmer leur grossesse dans les deux prochaines années ou plus) mais, pour diverses raisons, comme le manque d’accès aux méthodes contraceptives ou la peur des effets secondaires, elles n’utilisent aucun moyen de contraception. En Afrique du Nord, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes, les besoins en matière de planification familiale sont moins élevés, représentant 18 % environ et, en Europe, ils sont en moyenne inférieurs à 10 %.

Les données présentées concernent seulement les femmes en âge de procréer, mariées ou vivant en union libre, les informations comparatives étant plus largement disponibles pour ces populations que pour les autres et pour les femmes que pour les hommes. Elles reflètent également la méthode contraceptive principale ou la plus efficace utilisée par l’épouse ou la partenaire. Par exemple, si une personne interrogée répond qu’elle utilise plusieurs méthodes, seule la plus efficace est retenue. Ceci peut expliquer en partie pourquoi l’emploi des préservatifs est plus fréquent dans les régions développées que dans les régions moins développées (15 % et 3 % des femmes mariées, respectivement, indiquent que leur partenaire utilise un préservatif). Dans les régions plus développées, lorsque le préservatif est la méthode choisie, il s’agit généralement de la méthode principale de contraception. Dans les régions moins développées, alors que l’emploi des préservatifs est moins fréquent, ceux-ci sont souvent utilisés en conjonction avec une autre méthode plus efficace. Enfin, les études ont montré que l’emploi des préservatifs était plus répandu lorsque les relations n’étaient pas limitées à un partenaire régulier.



Les principales conclusions

L’emploi des contraceptifs est plus répandu dans les régions les plus développées, où 70 % des 170 millions de femmes mariées ou vivant en union libre utilisent une méthode contraceptive, contre 60 % des 880 millions dans les régions les moins développées. Dans le monde, 62 % utilisent un moyen contraceptif.

Le niveau est le plus bas en Afrique où, sur les 117 millions de femmes mariées, seulement 25 % ont recours à la contraception. En revanche, le pourcentage est sensiblement plus élevé en Asie (66 % des 700 millions de femmes mariées) et en Amérique latine et aux Caraïbes (69 % des 84 millions de femmes mariées).

Neuf femmes sur dix ont recours à des méthodes contraceptives modernes. Les plus répandues sont la stérilisation (20 %), les dispositifs intra-utérins (DIU) (15 %) et la pilule (8 %). Les méthodes modernes sont considérées plus efficaces à prévenir les grossesses et nécessitent l’accès de la famille aux services de planification familiale.

Les méthodes réversibles et d’action brève sont plus populaires dans les pays développés tandis que les méthodes cliniques d’action plus longue et très efficace sont davantage utilisées dans les pays en développement. Dans les pays développés, la pilule (17 %) et les préservatifs (15 %) sont les plus répandus. En revanche, la stérilisation et les dispositifs intra-utérins employés respectivement par 22 % et 16 %, sont plus populaires dans les pays en développement.




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