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Une planète. Ses habitants

L’État de la population mondiale en 2001
Une occasion à Johannesburg



Photo UNCHS/Steve Jackson

Selon un rapport du Fonds des Nations Unies pour la population L’État de la population mondiale 2001 : empreintes et jalons : population et changement environnemental, l’activité humaine altère la planète à une échelle sans précédent. Davantage de personnes utilisent davantage de ressources avec une intensité plus grande qu’à aucun autre moment de l’histoire, et laissent une plus grande « empreinte » sur la terre.

Selon le rapport, la pauvreté mondiale ne pourra pas être réduite sans réduire en même temps les dommages causés à l’environnement par l’accumulation de richesses et la consommation ainsi que la croissance démographique. Il faut donc prêter à ce problème une plus grande attention et allouer davantage de ressources pour équilibrer les besoins humains et environnementaux.

La population mondiale, qui s’élève actuellement à 6,1 milliards, a doublé depuis 1960 et, selon les prévisions, devrait augmenter de moitié pour atteindre 9,3 milliards en 2050. Deux milliards de personnes souffrent actuellement d’insécurité alimentaire, et l’approvisionnement en eau et les terres de culture sont de plus en plus menacées. La consommation d’eau a été multipliée par six au cours des sept dernières années; en 2050, 4,2 milliards de personnes vivront dans des pays où les besoins quotidiens de base de la population ne pourront pas être satisfaits. L’eau sale et l’assainissement insuffisant causent chaque année le décès de plus de 12 millions de personnes, et la pollution de l’air près de 3 millions.

Le rapport examine les liens étroits entre les conditions environnementales, les tendances démographiques et les perspectives de réduction de la pauvreté dans les pays en développement. Il constate que l’éducation des femmes et l’amélioration de leur santé en matière de reproduction sont d’une importance cruciale, à la fois pour garantir le bien-être des populations de plus en plus nom-breuses et la protection du monde naturel.

Les principales conclusions comprennent :

  • Éduquer les femmes et leur donner les moyens d’avoir le nombre d’enfants qu’elles souhaitent aurait pour résultat de diminuer la taille des familles et de ralentir la croissance démographique, ce qui nous assurerait le temps voulu pour prendre les décisions d’importance critique concernant l’avenir.
  • Appliquer et financer les mesures acceptées par la communauté internationale pour réduire la pauvreté, éduquer les femmes et promouvoir le développement social afin d’assurer le bien-être des populations tout en protégeant le monde naturel.
  • La rencontre de Johannesburg prévue pour examiner les progrès réalisés depuis le Sommet de la Terre de 1992 offrira une occasion d’intégrer cet ordre du jour social, notamment l’éducation pour tous et l’accès de tous aux soins de santé en matière de reproduction et à la planification familiale, dans les initiatives visant à promouvoir le développement durable.
Faits essentiels
  • La croissance démographique se produira en quasi- totalité dans les pays en développement. Les 49 pays les moins avancés verront leur population presque tripler en cinquante ans, passant de 668 millions à 1,86 milliard.
  • Pour satisfaire les besoins de la population proche de 8 milliards attendue en 2025 et améliorer son régime alimentaire, le monde devra doubler la production vivrière et améliorer la distribution.
  • Les pays les plus riches du monde, avec 20 % de la population mondiale, représentent 86 % de la consommation privée tandis que les 20 % les plus pauvres n’en représentent que 1,3 %. Un enfant né aujourd’hui dans un pays industrialisé ajoutera plus à la consommation et à la pollution, tout au long de sa vie, que 30 à 50 enfants nés dans les pays en développement.
  • Près de 60 % des pays en développement manquent des installations sanitaires de base, près d’un tiers n’ont pas accès à l’eau salubre, un quart manquent de logement adéquat, 20 % n’ont pas accès à des services sanitaires modernes et 20 % des enfants quittent l’école avant la cinquième année d’études.
  • Le soutien des donateurs et les programmes de population en matière de santé de reproduction sont inférieurs à la moitié du montant requis pour répondre aux besoins de base.
Le FNUAP est la plus importante source multilatérale d’assistance aux problèmes de population dans le monde. Depuis sa création en 1969, il a fourni plus de 5 milliards de dollars aux pays en développement afin de répondre aux besoins de santé en matière de reproduction et d’appuyer les efforts du développement durable. Le rapport complet et le matériel d’information destiné à la presse sont accessibles sur le site du FNUAP.



Liens:
Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)

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