LES DIAMANTS DE LA VIOLENCE LES FAITS ESSENTIELS
- L'industrie mondiale du diamant représentait 42 milliards de dollars en 1998.
- Quelque 55 % des diamants taillés dans le monde sont finis en Inde.
- Aux Etats-Unis, les clients achètent 65 % des diamants vendus au détail dans le monde.
- De Beers société fondée en Afrique du Sud en 1890 contrôle 65 % du commerce mondial du diamant brut par le biais de sa Central Selling Organisation dont le siège est situé à Londres. Ses propres opérations minières représentent 40 % de la production mondiale.
- Anvers, en Belgique, est le centre mondial du diamant brut, avec un chiffre d'affaires d'environ 23 milliards de dollars par an. Au premier trimestre 2000, la Belgique a importé 308 000 carats dont la valeur est estimée à 34 millions de dollars.
- On estime que le pourcentage de diamants de contrebande exportés des territoires contrôlés par les rebelles en Sierra Leone, en Angola et en République démocratique du Congo représente de 4 à 10 % de la production mondiale.
- On estime à 3 milliards de dollars la valeur des diamants de contrebande qui entrent en Belgique. Malgré les sanctions de l'ONU, l'UNITA continue de vendre, chaque année, des diamants dont la valeur représente de 80 à 150 millions de dollars.
- On estime que le commerce illégal en Sierra Leone représente 70 millions de dollars par an; on estime à près de 90 % la quantité de diamants extraits en Sierra Leone que les rebelles du FUR sortent illégalement, principalement en passant par le Liberia et le Burkina Faso.
- La capacité d'extraction minière de diamants au Liberia est de 150 000 carats par an. En 1999, le Liberia a exporté 6 millions de carats en Belgique, seulement.
- Depuis juillet 2000, le prix des diamants extraits dans les zones de conflit est 30 % inférieur à celui des mines fiables situées en Australie, au Botswana, au Canada, en Namibie, en Fédération russe et en Afrique du Sud.